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La douleur chronique en mal de prise en charge
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Je souffre de fibromyalgie, rien ne me soulage..... on m'a prescrit du Lyrica mais aucun effet à part celui de faire grossir....
Utilisateur désinscrit
Bonjour
J'ai la chance d'avoir pratiquement surmonter les douleurs de fibromyalgie
Ma solution aller voir une naturopathe et le centre antidouleur du chu
Ces deux consultations on aboutit à la même conclusion
il fallait que je mange différement
J'en ai pleurer vu que j'avais deja plus grand plaisir dans ma vie mais j'ai essayé
Je ne mange plus de gluten et mes douleurs sont presque toutes parties
Pour plus d'info n'hésite pas contacte moi
jac22
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jac22
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Ami
mes douleurs sont quotidiennes le plus souvent nocturnes liées à la SEP je prend du Baclofène pour les douleurs accompagnant les jambes sans repos ( en soirée) et pour les douleurs insupportables autres neurologiques ( ou tout les autres antidouleurs ont échoués), je dispose d'oxycontin -oxynorm que je prend épisodiquement lors de crise se déclarant soudainement pouvant durer 1,2,3 jours voir plus , je reste vigilant sur mes traitements pour rester sur les doses plancher ou mini à savoir que je prend d'autres comprimés également , je gère mieux mes douleurs aujourd'hui !
matinclair
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matinclair
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@chatalors bonjour, je vois que tu prends du Lyrica, que je prends aussi que depuis quelques jours mais sans grand résultats non plus pour le moment !! c'est le centre anti douleur de l'hopital de chez moi que j'ai vu pour la 1ere fois mardi qui me l'a prescrit pour une PPR qui me pourrit la vie depuis mars 2017 avec des douleurs insupportables et tres difficiles à gérer !! je suis diabetique 2 et je suis obligée de prendre de la cortisone comme traitement de ma PPR !! tu en prends combien de ce médoc par jours ???? pour le moment j'en suis a un comprimé pour une semaine, puis ca sera 2 pour une autre semaine pour ensuite passer a 3 pour 3 mois !!! je compte beaucoup sur ce medoc pour qu'il me calme enfin ces satanes douleurs aigues et insupportables !!bon courrage pour la suite !! et donne moi de tes nouvelles iiii a+++++
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matinclair
Utilisateur désinscrit
@matinclair
Bonjour MatinClair. C'est quoi une PRR ?
On m'a prescrit du lyrica pour une fibromyalgie. Il fait beaucoup de bien pour les douleurs. Mais j'en prends le minimum car il fait énormément grossir - environ 20 à 30 kg - Du coup je prends qu'un cachet de 75 mg par jour. Je devrais prendre le triple de ce dosage mais j'avoue que j'ai la phobie du poids. Pour les douleurs de la fibromyalgie on me fait prendre aussi un anti dépresseur du cymbalta. Il y a trop d'effets secondaires dans les médicaments qui me font peur. Du coup j'essaie de supporter au mieux mes douleurs et j'évite de prendre trop de médicaments. A un moment, j'avais l'impression d'être une pharmacie ambulante avec tous ce qui m'étaient prescrits. J'étais devenue un zombie. J'ai décidé d'opter pour un produit (je ne pense pas que je puisse en parler ici) qui agirait sur les douleurs. Il faut dire qu'entre la fibro, la maladie de lyme et bartonella et des tremblements intenses inexpliqués, mon corps est devenu une machine à douleurs.... hi hi... mais je fais tout pour garder le moral et avancer..... en tout cas, j'espère que tu te sentiras mieux de ton côté. Bonne journée à toi. A +++++
Utilisateur désinscrit
Pour la fibromyalgie je prends de l’effexor qui me convient très bien, j’en ai pris jusqu’à 1100mg par jour . Ensuite j’ai pu le diminuer et maintenant c’est 150 mg seulement le matin .Je fais des séances d’hypnose qui ont très bien fonctionné pour mes douleurs. La balneotherapie (1seance par semaine) et Kiné ( avec étirements et renforcement musculaire 2 fois par semaine) et elles me font du bien 3 fois par semaine. Il ne faut pas rester statique avec la fibromyalgie. Depuis Février 2017 on m’a indiqué que je devais avoir une Neuropathie des Petites Fibres et j’ai eu la confirmation par une exploration fonctionnelles qui a confirmé le diagnostic. Je prends de l’acupan 6 ampoules par jour , de l’izalgi 3 par jour , Neurontin 3 comprimés de 800 mg par jour. Je fais aussi des étirements dans la journée que m’a montré ma Kiné cela fait mal sur le moment mais après je suis mieux. J’acheté des baskets à mémoires de forme qui sont plus agréable pour marcher moins de douleurs. Même si je vis H24 avec la douleur ? ce n’est pas mon corps qui va decider, je souhaite avoir une qualité de vie en me nourrissant de manière équilibrée, je suis allée voir un Nutritionniste pour m’aider. J’ai arrêté les laitages et le fromage.
Joannic
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Joannic
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Ami
Bonjour
je suis victime de douleurs neuropathiques suite à un AVC. J'ai des douleurs sur tout le côté gauche (bras, jambe) et un problème de sensibilité. Dès qu'on me touche, c'est très désagréable.
j'ai pris de nombreux médicaments dont laroxyl, lyrica, augmentin, neurontin, contramal (tramadol).
j'ai consulté en centre de la douleur : j'ai des séances avec psychologue, hypnothérapeute, et le doc m'a prescrit un TENS (appareil de neurostimulation trans-cutanné). Cet appareil est très efficace et me fait du bien si je le fais régulièrement.
l'hypnose me fait du bien, l'objectif est que je puisse faire de l'autohypnose. Je veux me libérer du laroxyl que je prends encore.
Ce centre de la douleur m'a été d'un grand secours.
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Joannic Allossery
matinclair
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matinclair
Dernière activité le 12/05/2022 à 10:37
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@chatalors bonsoir, la PPR c'est la pseudopoliartrite Rizomélite, c'est une maladie avec des douleurs permanentes invalidantes sur tout le dos et autour de la ceinture abdominale !! elle est associée le plus souvent avec la maladie de Horton, que je n'ai pas fort heureusement !!
Je suis traitée avec de la cortisone, et je suis aussi diabétique du type 2 pour ne rien arranger !! ce qui me déstabilise mon diabéte qui monte en fléche avec la cortisone !! du coup j'ai aussi droit aux piqûres d'insulines que je n'avais pas avant la PPR !! enfin bref une vrais galère !! dés que ma rhumato me diminue de 1 mg la cortisone j'ai mes douleurs qui augmentes de plus belles !! et on est obligé d'augmenter du coup la cortisone car les douleurs sont insupportables !! c'est une maladie qui nous tombe dessus sans crier gare !! on ne connait pas la cause !! et on ne peut prendre que de la cortisone sur une période de 1 an à 3 ans et même plus selon les malades !! voilà en gros ce que je peux te dire sur la PPR !!! une belle cochonnerie !! j'espère que j'ai répondu à ta question !!
Je te souhaite une bonne soirée !!
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matinclair
matinclair
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matinclair
Dernière activité le 12/05/2022 à 10:37
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@Joannic, bonsoir, je prends aussi du lyrica avec des scéances de TENS que je fais chez moi mais rien ne me calme !! je suis dans un centre anti douleur à l'hopital qui m'a prescrit le lyrica et le tens plus kiné, balnéo, piscine extc !!! mais pour le moment rien ne fonctionne !! celà fait presque un an que je suis avec ses douleurs !! vraiment marre de tout çà !! il faut que je patiente jusqu'en avril pour revoir le centre anti douleur !! j'espère que déçi là mes douleurs se seront enfin un peu clamer !! parce que c'est vraiment invivables !! je vois que sur toi ton traitement a été efficace et je suis très heureuse pour toi !! je te souhaite une bonne continuation !! et bon courage pour la suite !!
Bonne soirée
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matinclair
Joannic
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Joannic
Dernière activité le 09/11/2022 à 21:00
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Bonjour,
Je pense que l'efficacité a été dans le moral que par les traitements. Je suis en phase d'arrêter tous les médicaments liés aux douleurs pour ne garder que le tens. Même du j'ai toujours des douleurs.
Méditation et auto hypnose sont plus efficaces que lyrica ou laroxyl.
N'hésite pas a consulter un autre centre de la douleur. Pour moi, le premier consulté ne m'a pas convenu (Paris), par contre, le 2ème (Bourges), impeccable.
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Joannic Allossery
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Ami
Douze millions de Français sont concernés par les douleurs chroniques. Or, dans 70 % des cas, ces personnes ne reçoivent pas un traitement approprié.
"Je ne me sens jamais bien. Même quand j’ai un peu moins mal, je sais que le lendemain je serai très mal…" "Quand la douleur qui me vrille le crâne s’arrête une heure ou deux dans la journée, c’est comme si j’étais au paradis." Ces deux témoignages, parmi d’autres, recueillis par David Le Breton, sociologue, dans Tenir. Douleur chronique et réinvention de soi (éd. Métailié), illustrent le quotidien des 20 % de Français qui vivent avec une douleur chronique.
Cancers, lombalgies, arthrose, migraines, fibromyalgie, endométriose, rhumatismes inflammatoires, syndrome de l’intestin irritable… "La douleur est le principal symptôme d’un grand nombre de maladies", rappelle le Pr Serge Perrot, président de la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD). Elle empoisonne la vie de 12 millions de personnes. Et ce nombre impressionnant va continuer d’augmenter. Car, comme le rappelle Serge Perrot, "à partir de 70 ans, la moitié de la population a des douleurs".
La moitié des patients a une qualité de vie très altérée
Pourtant, de réels progrès ont été réalisés dans l’évaluation et la prise en charge de la douleur depuis la mise en place du premier plan douleur, en 1995. Malgré tout, aujourd’hui encore, 70 % des douleurs ne reçoivent pas un traitement approprié et moins de 3 % des patients sont suivis dans des centres spécialisés, alerte la société savante dans un livre blanc publié en octobre dernier. Et le constat est alarmant : la moitié des patients a une qualité de vie très altérée. À tel point que 30 % des patients souffrants ont des idées suicidaires, rappelait le Dr Émilie Olié, psychiatre au CHU de Montpellier, lors de du congrès de la SFETD en novembre dernier.
Même dans les douleurs liées au cancer, la prise en charge demeure très hétérogène sur le territoire. "Malgré une nette évolution, des études montrent que 40 % des patients cancéreux qui devraient recevoir de la morphine n’en ont pas", affirme le Pr Serge Perrot. Pourtant, de façon a priori paradoxale, les prescriptions d’antalgiques opioïdes forts ont progressé de 74 % entre 2005 et 2015. "Le pourcentage est élevé, mais en valeur absolue, cela représente 600.000 à 700.000 Français qui vont avoir au moins une prescription d’antalgiques opioïdes forts. Par ailleurs, la prescription augmente surtout dans les douleurs non liées au cancer", explique le Pr Nicolas Authier, responsable du centre de la douleur au CHU de Clermont-Ferrand. En effet, les opioïdes forts (fentanyl, oxycodone et morphine) sont de plus en plus prescrits dans des douleurs ostéo-articulaires lorsque les traitements conventionnels ne sont plus efficaces.
Un manque de nouvelles molécules
"Par ailleurs, nous n’avons pratiquement plus d’antalgiques de palier 2. C’est normal que nous prescrivions plus d’opioïdes forts. Aujourd’hui, nous devons soulager les gens avec un arsenal qui se réduit sans cesse", analyse Anne-Marie Magnier, professeur de médecine générale à l’université Pierre-et-Marie-Curie à Paris. Par exemple, rappelle-t-elle, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, qui ont été largement utilisés en rhumatologie, sont désormais à éviter au long cours. Outre le risque d’hémorragie digestive, ils ont démontré une toxicité rénale et cardio-vasculaire. "Il faut également savoir que la codéine n’est pas supportée par tout le monde", poursuit-elle.
De plus, les antalgiques ne soulagent pas toutes les douleurs. En effet, les douleurs de type neuropathiques, comme les douleurs du zona ou du diabète ou encore les douleurs de la fibromyalgie ou de l’intestin irritable, dites nociplastiques ou dysfonctionnelles, ne répondent pas ou peu à ces molécules. Pour ces douleurs, les médicaments utilisés appartiennent à la classe des antiépileptiques ou des antidépresseurs.
"Aujourd’hui, ce qui nous manque, ce sont de nouvelles molécules. Les traitements sont anciens, pas assez efficaces ou mal tolérés. Nous avons par exemple besoin d’antalgiques aussi efficaces que la morphine mais sans effets indésirables", analyse le Pr Alain Eschalier, président de l’Institut Analgésia. Des molécules explorant de nouvelles voies pharmacologiques sont également en cours d’études. Mais les véritables innovations se font attendre.
En attendant, médecins et patients doivent faire avec les molécules à leur disposition. Sans oublier les approches non médicamenteuses. "Hypnose, acupuncture, exercice physique peuvent se montrer aussi efficaces mais ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale", déplore le Pr Serge Perrot, qui milite avec la SFETD pour une reconnaissance de ces approches.
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Médicaments opioïdes forts sous surveillance
Médiatisée par le décès du chanteur Prince, l’épidémie de dépendance aux médicaments opioïdes alarme les autorités américaines. Il faut dire que, chaque jour, près de 150 Américains meurent d’une overdose de médicaments destinés à combattre la douleur. Cette situation dramatique pourrait-elle émerger en France ? La question se pose.
Pour la première fois, une étude s’est penchée sur les données françaises. Et le constat est là. Alors que la prescription de médicaments opioïdes a fortement progressé, les hospitalisations pour overdose et les décès ont également fait un bond spectaculaire. Hors suicides, les décès par médicaments opioïdes forts ont été multipliés par trois en dix ans, passant de 1,3 à 3,4 pour 1 million d’habitants, révèle une étude menée par l’Observatoire français des médicaments antalgiques (Ofma).
Des overdoses qui, contrairement à ce que l’on peut imaginer, ne frappent pas de jeunes toxicomanes accros aux médicaments. En effet, 40 % des hospitalisations pour overdose concernent des femmes âgées de 62 ans, sans diagnostic de cancer, sans chirurgie récente et sans antécédent d’addiction connue. "Ces données sont préoccupantes mais pas encore alarmantes. Nous savons que nous avons une problématique d’abus et de mésusage mais pas de crise", tempère le Pr Nicolas Authier, responsable du centre de la douleur du CHU de Clermont-Ferrand.
Informer pour éviter la crise
Pour ce spécialiste, la première action à mener est d’informer les Français sur les risques d’accoutumance que peuvent engendrer ces médicaments. "Nous devons notamment mettre en garde contre l’utilisation de médicaments présents dans l’armoire familiale en automédication. Ou encore rappeler les facteurs favorisant une accoutumance comme l’anxiété, la dépression, l’addiction à d’autres substances dont les benzodiazépines", souligne-t-il.
Pour autant, il ne s’agit pas de limiter l’accès de ces médicaments aux patients douloureux mais de surveiller et d’accompagner d’éventuels mésusages. "Nous devons éviter de nous retrouver dans une problématique de crise, comme aux États-Unis. Il serait alors difficile de s’en sortir. Lorsque la crise est installée, cela signifie qu’il existe un réservoir important de patients dépendants. Et ces derniers ne vont pas disparaître sous prétexte que vous modifiez les conditions de prescription des médicaments", précise Nicolas Authier.
Et vous, quel traitement anti-douleurs prenez-vous ?
Le Figaro Santé