Journée mondiale sans tabac - édition 2015

Que 87 % de personnes soit suffisamment informées, je le pense, vu toutes les propagandes écrites, visuelles et les mesures prises ou à venir.

Que les campagnes de sensibilisation sur les dangers du tabac soient suffisamment efficaces, en théorie elles devraient l'être car beaucoup de moyens sont engagés ; mais en pratique, le fumeur occasionnel arrêtera sûrement, mais le fumeur invétéré aura beaucoup plus de mal à le faire. La volonté ne fait pas tout : il y a la gestuelle et la nicotine qui arrivent à manquer à un moment ou un autre (on parlera de "drogués"). Le mal en fait est qu'en son temps fumer "faisait chic" et maintenant c'est la santé qui fait "hic" car le tabac n'a plus la qualité d'autrefois. Faut-il taxer un maximum ? On retombe alors dans le phénomène de société, le tabac étant déjà bien concurrencé par la drogue pure et dure.

Bonsoir

En effet, beaucoup d'informations sur les méfaits du tabac, les gens savent, connaissent.Beaucoup d'entre eux parlent de cancers en pensant que ça arrive aux autres...

Taxer plus?? Je ne suis pas sûre que cela change quelque chose. Les prix des cigarettes augmentent en même temps que se développent les marchés parallèles !!! ( eh oui! )

"Fumer tue" certes mais "boire tue" aussi... Problème complexe ...

Les campagnes de sensibilisation ne sont pas efficaces puisque 87 % sont informés mais n'en tiennent pas compte pourquoi elles sont consommées 

Une fois : pour voir (expérimentation) afin de découvrir de nouvelles sensations ou s'intégrer dans un groupe

de temps en temps  : Plaisir de retrouver certaines sensations  jugées agréables, recherche de convivialité

Assez souvent  : Quête de la performance ou remédier à un  mal-être, fuir la réalité.

Tous les jours : Sensations devenus  indispensables, besoin de la substance pour faire disparaître les symptômes de sevrage.

Tous les jours de l'année ou presque ont leur journée (journée de la courtoisie, de la femme, de l'exclusion, des violences.....) est-ce vraiment efficaces et peut-on changer et faire évoluer les mentalités en une seule journée ?

Les gens sont responsables de leur propre vie et vouloir faire bouger les choses à leur place me semble vouer à l'échec.

C'est sûrement pour se donner bonne conscience et se déculpabiliser, dire qu'on se préoccupe du problème mais c'est difficile à mettre en pratique. On ne peut pas changer des habitudes et il faut beaucoup de volonté pour y arriver, surtout si on en a pas envie !

Peut-on être moins violent quand on a un tempérament sanguin à cogner au moindre regard de travers, à être courtois quand on est un grossier personnage depuis toujours, bon je m'arrête car je m'éloigne petit à petit du sujet.

Tout ça pour dire qu'il est difficile d'imposer un choix de vie même si on en est conscient des méfaits sur notre santé.

Il n'y a pas assez d'addictologue et de psy pour suivre les fumeurs; Même cinq cigarettes sur 30 ans sont nuisibles pour la santé.

On devrait être plus suivis quand on décide d'arrêter, encadré pendant un certain temps. Comme pour l'alcool ou la drogue la période de sevrage est toujours difficile d'oû la nécessité d'être accompagnés dans cette démarche

Après plusieurs tentatives et plusieurs arrêts brutaux de la cigarette mais avec reprises... j'ai décidé d'arrêter en douceur. Il m'a fallu près de dix ans pour atteindre mon objectif mais depuis début 2009 je n'ai plus touché une cigarette et surtout je n'en éprouve plus l'envie. Du paquet je suis passée à 17 par jour puis à 15 puis à douze ensuite à neuf, à cinq puis à trois durant une assez longue période... 

Pour ma part, et ce que je vois en tant que non fumeuse, c'est que oui les gens sont bien informés, mais beaucoup n'en ont rien à faire !

Elles le disent, ça ne va pas les empêcher de fumer, et même lorsqu'elles sont en phase terminale de cancer, certaines personnes continuent de fumer !

Les lieux publics n'aident pas puisque beaucoup ont décidé de passer outre la loi d'interdiction de fumer dans les lieux publics tels que des bars-restaurants.

Il y a un lieu à Toulouse où j'ai dû traverser toute une pièce de fumeurs avant d'arriver à la partie bar.

Est-ce normal ? Non.

Les gens sont informés des risques oui, mais pour le moment, 60% de ces 87% s'en fichent.

Concernant les fumeurs occasionnels, certains arrivent à s'arrêter quand ils veulent en effet, car ils sont "immunisés" contre cet effet d'addiction.

En revanche, ils ont du mal à tenir en soirée... Alcool = cigarette m'a-t-on sorti à plusieurs reprises !

Peut-être qu'une campagne sur la pollution qu'ils font et le mal autour d'eux (asthamatiques) pourrait aussi faire du bien (?).

Une pub où l'on voit une personne manger ses mégots plutôt qu'un vrai plat par exemple ?

Bref, ceci dit, je remarque une prise de conscience chez beaucoup de personnes une fois adulte (30 ans et +), établies dans une vie de famille, etc etc

En France, beaucoup essaient d'arrêter, ce qui est déjà une belle évolution.

Je pense bien au contraire que les gens ne sont pas informés de façon vivante, sensible des méfaits du tabac.

Tout d'abord, on n'arrête pas de découvrir presque chaque jour de nouvelles conséquences sur la santé du tabagisme. Je pense qu'on encore loin de toutes les connaître.

Le danger semble lointain, irréel, à distance et du coup on espère au final passer à côté. Mais la réalité du tabac, c'est que la 1ère cigarette est nocive et provoque des dégâts qui s'accumulent petit à petit au fil du nombre de cigarettes fumées. Les dégâts s'accumulent dans le corps sans se voir jusqu'au moment du basculement : la découverte de la tumeur, de l'artérite, de l'insuffisance respiratoire et j'en oublie.

Le problème est qu'on ne sent rien ou pas grand chose jusqu'au moment de ce "basculement".

Une véritable prévention me semble passer par des examens médicaux réguliers où il serait fait état des dégâts en cours, mais qui n'ont pas encore produit des résultats nettement visibles : perte de capacité respiratoire ("vous en êtes à 80% de votre capacité ordinaire, puis à 60% tc..).

Ou encore, vos artères se sont épaissies de tant ou rigidifiées de tant etc etc....

Ceci aurait pour avantage de montrer à la personne les effets réels immédiats patents de cette addiction.

Petite anecdote perso : j'ai été fumeur de 17 à 29 ans, 1 paquet par jour, avec des périodes d'intermittence au moment des grossesses de mon épouse.

J'ai eu une chance inouïe : pour une raison médicale autre, J'ai fait un régime très strict sur 10 jours, sans tabac, alcool, café, presque un jeûne. J'ai été totalement débarrassé de l'envie de fumer à l'issue de ce régime. Cela fait maintenant 31 ans. Je n'ai jamais connu de cas similaire. Peut-être y en a-t-il d'autres ,

Bonjour à toutes & tous , Belfegor vous avez raison le tabac actuellement est traité pour la rentabilité il fait beaucoup plus de mal , je pense que pour avoir moins de fumeurs il faut montrer à la télé les images de malades pour mieux marquer les fumeurs . Damedepic j'ai étais fumeur il y a 35 ans c'est dure d'arrêter mais en y arrive voici comme j'ai procédé j'ai diminué ma consommation progressivement jusqu'à l'arrêt en suite j'ai mis un an a souffrir pour que mon organisme ne demande plus de nicotine et de perdre les habitudes de chercher le paquet & le briquet , j'ai commencé jeune pour montrer aux filles que j'étais un homme .       

87% pensent être suffisamment informés sur les méfaits du tabac ? Sur quoi au juste ? cancer du poumon, de la gorge ? Est-ce qu'ils savent ce qu'est une BPCO sévère ? Oh bien sur ça ne tue pas mais c'est irrémédiable et tout est changé. Si j'avais su qu'à 55 ans je ne pourrais plus voyager, plus danser, plus courir, renoncer à aller au spectacle par peur d'une violente quinte de toux qui déclanche tous les regards, ne plus aller chez des amis pour cause d'escaliers,  alors peut-être j'aurais arrêté de fumer bcp plus tôt. Si on m'avait projeté le film de ma vie d'aujourd'hui.... Seulement cette maladie, je ne connaissais même pas son existence.....