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Les facteurs de risque de l'AVC
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odysee
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odysee
Dernière activité le 14/11/2024 à 20:27
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Bonjour,
non, avant mon avc j'étais loin de penser que je pourrais en faire un. J'ai une vie saine et équilibrée. Je n'avais jamais eu d'arrêt de travail. Le fait que je sois toujours anxieuse ne m'a jamais fait penser à cela. J'avais sûrement une tension élevée mais je ne m'en rendais pas compte. J'ai eu tous les examens possibles pendant mon hospitalisation, rien d'autre n'a été trouvé qui aurait pu provoquer cela. Alors ?
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odyssee
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Bonjour, en ce qui me concerne, il s'agit d'un véritable accident ! En revenant d'un déplacement professionnel, en avion, à l'atterrissage je n'ai pas calé ma tête comme il fallait. 24 h plus tard, j'étais prise de maux de tête qu'aucun anti douleur n'arrivait à faire passer. Au bout de quelques jours, j'ai fini par consulter un ostéopathe qui n'a pas voulu me manipuler et m'a conseillé d'aller consulter mon médecin. Au départ, on m'a prescrit des anti-inflammatoires qui me calmaient un peu mais en fin de journée j'étais obligée de me coucher tant la douleur était forte! je vous passe les détails mais tout cela a pris tout de même 3 semaines... je continuais à travailler malgré tout avec ces maux de tête qui s'intensifiaient et un aller retour en avion une fois de plus pour raison professionnelle... Pour abréger, je me suis retrouver un midi à déjeuner avec une collègue quand tout à coup, j'ai senti comme une piqûre infime sur la gencive inférieure. J'avais la sensation qu'il y avait un gros bouton qui me poussait et qui me prenait tout le bas de la bouche et j'avais beau essayer de mordre je ne sentais plus rien. Tout le visage côté gauche était paralysé. J'ai été transporté à l'hôpital. Batterie d'examens... scanner mais sans produit de contraste : total à l'interprétation, les médecins n'ont rien vu d'anormal ; on m'a fait ressortir à minuit. Sauf, que je n'étais toujours pas bien. Je suis retournée voir mon médecin traitant qui - très inquiet - a pris contact avec un neurologue du CHRU. Ce dernier m'attendait aux urgences. Une IRM m'a été faite aussitôt. Résultat : Dissection de l'artère vertébrale gauche, anévrisme de la carotide droite et j'en passe. J'ai passé 4 semaines 1/2 en soins intensifs... Et ce n'est pas opérable !!!
cahetel
cahetel
Dernière activité le 12/12/2021 à 09:30
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j avais super bien récupérer d'une prothèse totale de la hanche, ma vie avait repris d'une façon super ( marche ballade, gros nettoyage à fond etc , j'avais du abandonner tout ça du fait que je ne savais quasi plus marcher ) je fais de l'hypertension émotionnelle (entre ces émotions , tension très bonne)diabète léger ( traité par un demi comprimé le matin )obésité certaine et un midi alors que je terminais le repas du midi, le bras gauche qui devient lourd ' j'étais à l'ordi , en voulant me mettre debout, la jambe gauche ne répond plus ! attrapé le gsm, rampé devant la porte fenêtre et appeler du secours , j'ai été prise en charge rapidement et efficacement. Suis restée 50 heures paralysée .Bonne récupération physique mais pas le moral , étant quand même positive le moral revient ! séquelles : troubles de l'équilibre , devoir se concentrer très fort sur un tas de choses que je faisais automatiquement donc très fatiguant mais heureuse quand même de m'en être sortie aussi bien ! ;)
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lucie
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Nous sommes mardi, En forme, (je le pensai) je roulai en voiture et chose bizarre, les bas cotés se resserraient devant moi, descendant de voiture, j'avais du mal à tenir mon équilibre, pour me déplacer je titubais, ai repris le volant pour rentrer chez moi 50 km (une folie!) Je suis rentré me suis allongé et ai dormi une partie du jour. Jusqu'au samedi matin, ai vécu comme d'habitude, avec une énorme fatigue, (fatigué à ne rien faire !), j'avais beaucoup de mal à me déplacer en ligne droite, Le samedi matin, la perte d'équilibre est importante, et la jambe droite à énormément de difficultés à supporter mon poids, puis brutalement plus de motricité coté droit, je bégaie, et là, je comprends, mais ne puis plus m'exprimer. C'est ma compagne qui a dût faire face. Après 10 jours d'hôpital et deux mois de rééducation fonctionnelle j'ai récupéré 80% de mes fonctions, mais fatigue très vite. Gros fumeur (45 à 50 cigarettes jours) j'ai été sevré (le risible : sevré par des fumeurs) et depuis le mois de mai 2014 j'ai résisté aux tentations de reprises) mais ai pris 11 kg de poids que je m'efforce de perdre.
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Bonjour, aucun signe avant, journée du samedi normale. A si, j'avais une douleur au pied la semaine précédente, apparemment une phlébite. Je ne connaissais pas, j'en avais jamais fait. J'attendais lundi pour voir l'évolution et peut-être une visite chez le médecin. Dans la nuit de samedi à dimanche, AVC, aucuns souvenirs jusque plusieurs jours après. On m'a trouvé le lundi, une amie avait les clés et inquiète de ne pas avoir de nouvelles. Urgence, hospitalisation, examens, on m'a trouvé un FOP, de la tension. Je fumais un peu avant, je buvais un peu aussi, quelques joints de temps en temps, du stress avec le boulot, enfin comme on m'a dit tout peut jouer comme rien. Paralysie demi-faciale, gros trouble de l'équilibre, cerveau HS, pas de souvenirs, incompréhension totale de tout, diplopie gauche et inconscience, on m'a dit que je revenais de loin grâce à l'amie qui m'a trouvé. Aujourd'hui, toujours la diplopie (lunettes spécifique), équilibre moyen, pas de paralysie physique, troubles cognitifs, troubles mémoire, pas de concentration, lenteur, fatigue après un combat de plusieurs mois et beaucoup de rééducation. Pas de séquelles physiques mais séquelles invisibles, je m'en tire bien mais ma vie est foutue, je ne peux plus travailler, ni tenir des rythmes, plus de contraintes et plus d'obligations sinon cafouillages extrêmes, stress, manque d'attention et repli dans ma coquille. Je me juge nulle et neuneu. J'avais 39 ans quand c'est arrivé et maintenant à 45 ans, toujours du mal à l'accepter. Sevrage de tous, cigarettes alcools, attention où je mes les pieds, escaliers obstacles, remédiation cognitive constante pour me tenir à niveau. Heureusement mes 2 chiens m'ont fait prendre conscience que je dois m'occuper d'eux, de moi et de chez moi. Beaucoup de personnes aussi autour de moi qui surveillent, contrôlent, qui voient comment j'avance dans la vie. Grâce à tous, j'arrive à aller vers le positif un pas après l'autre.
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Je reprends ma description ci dessus, je ne change rien dans les faits mais essaie de trouver un facteur ou des facteurs de risque !
Âge : 70 ans . Hypertension ? C'est quoi ? 13/8 ...Depuis l'âge de 35 ans . Diabète : ne connais pas non plus ... Sédentarité ou inactivité c'est une chose que j'ignore également suis artisan et n'est pas l'intention de cesser de suite mon activité.
Fumeur, oui je suis ce terrible pollueur je fume de 40 à 50 gauloise brune par jour ! Mais ceux qui accusent mon tabagisme et non comptent d'accuser le tabac, et d'illico ordonner mon sevrage sont eux aussi des fumeurs ...... Neurologue, médecin, kiné et infirmières ....... Risible non ?
Mais bon onze mois d'abstinence totale de tabac, onze mois de retraite forcée et ne souffre ni de l'un ni de l'autre !
LA VIE EST BELLE !
odysee
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odysee
Dernière activité le 14/11/2024 à 20:27
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Bonjour,
moi : vie saine, pas de tabac, pas d'alcool, alimentation assez équilibrée, pas de diabète ni cholestérol. Toujours présente à mon travail, vouloir toujours que les choses soient bien faites et la récompense de tout ça : un bel avc hémorragique. La vie est super belle, elle m'a offert le plus beau des cadeaux !!!!!! Quoi demander de plus ?
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odyssee
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Travailler trop augmente le risque d'AVC
Très répandus dans certains pays et dans certains milieux professionnels, les horaires de travail à rallonge accroissent le risque d’affection coronaire et d’AVC, selon une méta-étude qui vient d’être publiée.
Le 24/08/2015 à 09:32 - PARIS-AFP
En analysant les données fournies par des études portant sur plus de 600.000 personnes originaires d’Australie, des États-Unis et d’Europe, des chercheurs affirment que travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33 % le risque de faire un accident vasculaire cérébral (AVC) et de 13 % celui de développer une maladie des coronaires (les artères nourricières du cœur) par rapport à un travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.
Ce résultat a été obtenu en suivant pendant 7 à 8 ans des hommes et des femmes qui n’avaient aucune maladie cardiovasculaire connue au début de l’étude. Il a été pondéré en tenant compte des autres facteurs de risques des maladies cardiovasculaires — tabagisme, consommation d’alcool ou sédentarité —, précise l’étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Ses auteurs relèvent que le risque d’AVC n’apparaît pas brutalement au-delà de 55 heures de travail hebdomadaires mais augmente parallèlement à la durée du travail : 10 % de plus chez les personnes travaillant entre 41 et 48 heures et 27 % de plus chez ceux travaillant entre 49 et 54 heures. « Les professionnels de santé devraient être conscients du fait que de longs horaires de travail sont associés à un accroissement significatif du risque d’AVC et peut-être également de maladie coronaire », souligne le professeur Mika Kivimäki, professeur d’épidémiologie à la University College de Londres et coordinateur de l’étude.
Il existe deux types d’accidents vasculaires cérébraux : l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique. On en compte un toutes les quatre minutes en France. © Idé
Évitons au moins de rester trop longtemps assis
Le rôle joué par le stress dans plusieurs maladies cardiovasculaires, dont les infarctus et les AVC, a déjà fait l’objet de nombreuses études, contrairement aux horaires de travail qui n’avaient jusqu’à présent pas été étudiés avec autant de précision. Dans un commentaire joint à l’étude, le docteur Urban Janlert de l’université suédoise Umea rappelle pour sa part que parmi les membres de l’OCDE (Organisation pour la coopération économique et le développement), la Turquie a la plus grosse proportion de salariés travaillant plus de 50 heures hebdomadaires (43 %), alors que les Pays-Bas ont la proportion la plus faible, moins de 1 %. Juste derrière la Turquie, on trouve le Mexique (28,8 %) et la Corée du Sud (27,1 %).
La France arrive en neuvième position (8,7 %) alors que l’Allemagne compte seulement 5,6 % d’employés réalisant plus de 50 heures de travail par semaine, selon des chiffres publiés en avril par l’OCDE. Plutôt que de réduire les horaires de travail, ce qui risque d’être « difficile ou impossible » à mettre en œuvre, « la plupart d’entre nous pourraient réduire le temps passé assis, augmenter notre activité physique et améliorer notre alimentation », suggère de son côté le docteur Tim Chico, un consultant en cardiologie, non lié à l’étude.
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Bonjour, depuis l'AVC, je me remets petit à petit. Avant j'étais diagnostiquée borderline, mais avec un traitement qui régulait les troubles de l'humeur. Beaucoup de stress au travail mais horaires normaux.
Aujourd'hui, je ne suis plus borderline, je suis stable, plus de traitement pour l'humeur. Je suis en invalidité et donc ne travaille plus, plus de stress. De toute façon, je ne pourrais plus le gérer.
Plusieurs médecins m'ont affirmés que l'AVC était un malheur pour un bien car mon corps a dit stop à tout ce qui m'envahissait. Ils m'ont fait prendre conscience que même en payant le prix fort avec un AVC, j'ai eu la vie sauve et que maintenant je continue à vivre sans les contraintes que j'avais avant. Je dois respecter mon rythme, gérer ma fatigue mais je n'ai plus le stress permanent, ni les contraintes. Mon cerveau aurait trouver la solution pour une vie plus apaisante. J'ai eu du mal à y croire mais je commence à l'admettre. La plasticité du cerveau a crée des nouvelles connexions sans passer par les anciennes et à permis d'isoler la partie qui me rendait malade psychologiquement et physiquement. En fait, d'après eux, la nature ou moi ou autre chose a fait en sorte de me diriger sur la voie actuelle pour survivre à toutes ces épreuves. Je sais que cela parait mystique mais plusieurs m'ont affirmés que quelques fois le corps réagit pour sa sauvegarde. Je ne sais pas qui croire, ni si c'est vrai mais je suis toujours là. Je suis différente d'avant, je ne réagis plus pareil, mon caractère a changé, je me sentais diminué, je me dévalorisais mais maintenant je commence à comprendre, à analyser tous ces changements et surtout à les accepter. Comme ma psychologue m'a affirmé j'avance petits pas par petits pas, je comprend mieux et j'admets mieux.
odysee
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Dernière activité le 14/11/2024 à 20:27
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Bonjour,
warfarine, je te rejoins complètement dans tes propos, mais pour moi, je ressens tellement tout cela physiquement aussi que le chemin sera encore long, mais comme tu le dis, on est toujours sur cette terre, c'est sûrement qu'on a encore de belles choses à accomplir, chacun et chacune à notre rythme. La tempête est passée, reconstruisons nous tranquillement. Bonne soirée, amicalement.
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odyssee
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Bonjour,
L'âge, l'hypertension artérielle, la sédentarité ou encore le diabète font partie des facteurs de risque de l'AVC.
Saviez-vous si vous étiez un patient à "risque" avant votre AVC ?