«
»

Top

Proche aidant : il est important de pouvoir déléguer !

Publié le 6 oct. 2022 • Par Candice Salomé

Lorsque la maladie d’un proche frappe, qu’un handicap survient ou que son état de santé se dégrade en raison de l’âge, une aide peut devenir essentielle pour que le maintien à domicile reste possible. Que vous soyez conjoint, parent, enfant, ami... il se peut qu’un jour ou l’autre vous endossiez le rôle de proche aidant. 
 
Mais alors, comment investir ce rôle sans se perdre soi-même ? Comment déléguer afin de ne pas se concentrer uniquement sur son rôle de proche aidant ? 

On vous dit tout dans notre article ! 

Proche aidant : il est important de pouvoir déléguer !

Être proche aidant peut revenir à mener deux vies en parallèle. Il y a son propre quotidien à gérer ainsi que celui du proche aidé. Selon le niveau de perte d’autonomie, cela peut consister à réaliser de nombreuses tâches administratives, à préparer les repas du proche aidé, à faire sa toilette ou encore son ménage... Ces responsabilités peuvent représenter une charge mentale importante au quotidien

Le rôle de proche aidant est d’autant plus prenant lorsque vous êtes seul dans cette prise en charge et vous avez peut-être tendance à faire passer votre proche en priorité au détriment de votre propre bien-être. De fait, lorsque vous vous sentez stressé ou fatigué, il se peut que vous atteigniez le stade de l’épuisement émotionnel et qu’il soit temps de déléguer une partie des tâches qui vous incombent. 

Comment reconnaître les signes d'épuisement ? 

Le rôle d’aidant naturel occupe bien souvent une grande partie du quotidien, le risque de faire un burn-out est bien réel. Avant d’en arriver à cette situation, il est essentiel de repérer les signes physiques mais aussi psychologiques qui doivent vous alerter. 

Si vous ressentez une grande fatigue, une baisse de moral, une irritabilité importante, une impatience, des troubles du sommeil, un manque d’appétit, que vous êtes à fleur de peau... il se peut que vous ayez atteint vos limites. 

Le proche aidant se heurte souvent à un manque de reconnaissance pour toute l’aide apportée et à une grande exigence de la part de l’aidé pour qui vous êtes parfois son seul soutien. Ainsi, le corps s’épuise et la relation à l’autre devient tendue. 

Comment peut-on se faire aider ? 

Parler de la situation est le premier pas pour s’en sortir et se faire aider. Il ne faut surtout pas hésiter à s’adresser aux professionnels impliqués dans la prise en charge du proche aidé, qu’il s’agisse du médecin traitant, de l’infirmière de liaison ou encore des aides à domicile, s’il y en a. Même si les situations sont souvent différentes, ces problématiques sont bien connues des professionnels.  

Un déclic est souvent nécessaire pour que le proche aidant reconnaisse sa propre souffrance. 

Votre bien-être est tout aussi important que celui du proche à qui vous portez assistance. C’est une des conditions essentielles pour que vous puissiez mener à bien votre rôle d’aidant. En tant qu’aidant, vous pouvez avoir tendance à ne pas vous accorder suffisamment de repos ou à vous isoler.  

Cependant, différentes solutions existent pour que vous puissiez vous occuper de vous sans que cela ne mette à mal votre rôle d’aidant naturel. 

Connaissez-vous le droit au répit ? Ce droit a pour objectif d’aider les aidants familiaux et vous permet de financer l’accueil du proche aidé dans une structure de jour ou de nuit, dans un hébergement ou par la mise en place d’un relais à domicile. 

>> Pour en savoir plus sur le droit au répit, découvrez l’article dédié sur Monka.Care << 

Comment trouver du soutien en tant que proche aidant ? 

Il est important de se confier auprès de ses proches, de leur laisser un espace de parole où ils peuvent faire part de leurs observations. Bien sûr, cela doit se faire en toute bienveillance et sans jugement. Il est fréquent que le proche aidant ne partage pas ou peu son vécu et ait tendance à se fermer lorsque le sujet est abordé. C’est un phénomène contreproductif pour son propre bien-être. 

Au-delà des aides financières auxquelles le proche aidant peut prétendre, il existe également des consultations psychologiques spécifiques pour ce dernier. En effet, accompagner un proche dont l’état de santé ne s’améliore pas, voire se détériore, peut engendrer beaucoup de culpabilité et de souffrance. Il est donc important de se faire aider.   

Les associations de proches aidants sont aussi des lieux d’échange vers lesquelles vous pouvez vous tourner. De plus, il existe des ateliers spécifiques pour les proches aidants où on y apprend à demander et à recevoir de l’aide, à préciser ses besoins ou encore à apprendre à faire confiance aux professionnels qui encadrent l’aidé. 

Monka, une entreprise innovante, dont les fondateurs sont eux-mêmes proches aidants, a pleinement conscience de l’investissement important qu’engendre le rôle d’aidant. Elle a mis au point une solution permettant de déléguer une partie des missions qui incombent à l’aidant afin que celui-ci puisse retrouver une meilleure qualité de vie. Monka vous permet d’être épauler par une infirmière dédiée qui vous assistera vous et votre proche au quotidien !   


Cet article vous a-t-il été utile ?  
  
Cliquez sur J’aime ou partagez votre ressenti et vos interrogations avec la communauté en commentaire ci-dessous !  
      
Prenez soin de vous !  
49
avatar Candice Salomé

Auteur : Candice Salomé, Rédactrice Santé

Créatrice de contenus chez Carenity, Candice est spécialisée dans la rédaction d’articles santé. Elle a une appétence particulière pour les domaines de la psychologie, du bien-être et du sport.

Candice est... >> En savoir plus

6 commentaires


Hookette • Membre Ambassadeur
le 07/10/2022

Bonsoir @Candice.S Article très intéressant


pomme123
le 08/10/2022

j'ai été jusqu'à l'épuisement, je suis tombée et cassée l'épaule, 2mois et demi de rééducation, mon compagnon avait une maladie alzheimer avec errance la nuit ,ses enfants l'on fuit, on veut garder une autre image de papa, on a été mis de côté, sans nous demander si on avait des besoins , j'ai mis des auxiliaires de vie à notre service 6h par semaine ,suite mon accident on a été obligé de le placer en ephad ,je n'ai pas eu une reconnaissance de la part de ses enfants


Clair de Lune
le 08/10/2022

Article intéressant, merci Candice.

Depuis 12 ans je suis aidante, après fiston et ma mère, c'est au tour de mon père depuis le début de l'année...eh ben c'est un vrai 'Taty Danielle' ! Préfère en rires. Tout irait bien si un élément perturbateur qui n'est autre que sa voisine et amie, elle a été recadré par Département car elle intervenait sur les aides à domicile et les infirmières, mais je crois que ça ne suffira pas...elle est plus intéressée par sa CB que nettoyer ses slips quand soucis fécales, d'ailleurs elle m'en ramener un dans sac plastique ! Vous voyez, vous comprenez. Suis épaulée par infirmière plein de peps tout comme moi, et bien heureusement car maintenant que le maintien à domicile est fait je pense qu'en 2023 je reviendrais chez lui calé sur ses rdv médicaux. Je souhaite changer de prestataire d'aide à domicile car il n'écoute pas vraiment ses besoins réels... sous APA les fonctionnaires sont trop rigides et si c'est pour faire du fric inutilement, suis pas d'accord. Je suis plus dans l'esprit baluchonnage... Ah c'est bien vrai, c'est pas long fleuve tranquille !


Nenes7
le 08/10/2022

Bonjour

J'ai été l'aidant de mon père : repas, soins, aide à la toilette parfois car il y avait des infirmier(e)s ou aides soignant(e)s) qui ne venaient pas forcément en temps et en heure!, j'avoue que ce n'est pas du tout évident. D'autant plus que dans mon cas j'ai été prise au depourvu, je n'étais pas prête. Du jour au lendemain, le médecin m'a annoncé qu'il était absolument nécessaire que mon père qu'il rentre chez lui et ait de l'aide au quotidien.

Je suis venue donc en Guadeloupe m'occuper de mon père, il faut savoir qu'ici il y a aucune structure pour ce genre de cas, les aidants ne sont pas du tout aidés. Culturellement les gens ont pour coutume d'emmener leurs parents chez eux.

J'ai donc abandonné a Paris, ma vie, mon appart, ma fille, mes ami(e)s,........ je l'ai très mal vécu.

9 mois après mon père est décédé, j'ignore comment ça se serait terminé pour moi. En tous cas, je frolais déjà la dépression. Je ne supportais plus de plus avoir de vie et de voir la déchéance de mon père.


annelise
le 08/10/2022

bonsoir

J' ai apprécié la justesse de votre article; je suis auxiliaire de vie et je côtoie les aidants familiaux et croyez moi leurs vies ne sont pas simples; Certains arrivent à déléguer leurs présences auprès de leur proche, mais d'autres ne le peuvent pas. Quelquefois cette attitude est pour rattraper du temps perdu pendant les éloignements de la vie professionnelle ou tout simplement une reconnaissance d' amour. Il est vrai- et vous l'avez écrit- qu'il existe des moyens pour permettre à ces aidants de souffler, et de vivre aussi. Mais il ne faut pas attendre le burn-out et la maltraitance pour les proposer. Bien bonne soirée


Vous aimerez aussi

Nos conseils pratiques pour bien vivre à la retraite !

Nos conseils pratiques pour bien vivre à la retraite !

Lire l'article
Prévenir le suicide : comment repérer les signes avant-coureurs et réagir à temps ?

Prévenir le suicide : comment repérer les signes avant-coureurs et réagir à temps ?

Lire l'article
Mieux gérer ses émotions, ça s’apprend !

Mieux gérer ses émotions, ça s’apprend !

Lire l'article
La colère, une émotion nécessaire que l’on peut apprendre à gérer

La colère, une émotion nécessaire que l’on peut apprendre à gérer

Lire l'article

Discussions les plus commentées