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Patients Troubles du comportement / Maladies mentales
Mon conjoint est hyper-anxieux mais ne se reconnaît pas comme malade.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour Hosanna,
je sais pas s'i y a vraiment une solution pour lui faire comprendre que tout ce qu'il pense ne sont que de "fausses idées". Mon ex se comportait de cette façon, pensait et répétait chaque fois ces mêmes mots au quotidien. Cela devenait invivable. Et quoique je fasse pour le rendre sociable, ne serait qu'un moment, par une chose, laquelle pour lui avait toujours été une passion, il l'appréciait sur le moment et cela finissait toujours par un mécontentement. Un éternel insatisfait.
Le plus difficile pour moi, était lorsqu'il faisait comme si de rien n'était devant les autres, je me disais "c'est bien, il passe un bon moment et même ON passe un bon moment. Et lorsque nous nous retrouvions tous les deux, ils les injuriaient...Ils criaient tout le temps.
Il se levait, il pleuvait, il criait. Il se couchait tard et pensait qu'il devait travailler le lendemain, il criait...
Plus personne, plus rien, ne comptait pour lui. Il méprisait tout le monde. Il devenait méchant. Il était de plus en plus coléreux, injurieux...le dialogue devenait impossible. Heureusement que je travaillais, ainsi je ne pensais plus à rien.
Et quand il est devenu de plus en plus invivable, de plus en plus méchant envers moi, je devenais la coupable. Alors il y avait de moins en moins de dialogue. Je m'occupais par mon travail, par le sport...et peu importe ce qu'il faisait. Je rentrais, je m'isolais.
Peut-être pourriez-vous en parler avec votre médecin? déjà il doit avoir un traitement pour l'anxiété.
Si vous avez des petits-enfants, il est plus facile de le faire participer aux sorties avec eux (promenades, ZOO, DyneyLand...)..
La communication est importante, s'il est possible d'aborder les sujets de son enfance...peut-être que cela le soulagerait.
Aller voir un psy ensemble
Partager ensemble ce que vous faisiez avant, ce qui lui plaisait (se promener permet de faire des rencontres, ne serait-ce que dire bonjour) ou faire des courses permet de voir du monde, jouer aux cartes ou aller dans un club de belote, scrable...Essayer de commencer à faire ou aller dans des endroits qui lui plaisent.
Que les enfants viennent déjeuner ou autre, vous emmènent faire une promenade (commencer par les plus proches, enfants, petits-enfants) . Les enfants ont certainement une grande importance pour lui. Et que la famille c'est important.
Si déjà il voulait faire des activités avec vous, seulement vous deux, serait un début, sans parler des autres mais de la nature ou simplement de ce que vous avez fait...
Il est très difficile d'aller contre la volonté d'une personne, cela pourrait aussi empirer la situation. je ne sais pas l'âge de votre mari, c'est aussi à prendre en compte. Mais je pense qu'il ne faut pas avoir peur des mots et lui faire comprendre qu'aujourd'hui il vit pour sa famille, vous, ses enfants et petits enfants, c'est la plus belle chose. Il doit leur offrir ce que lui n'a pas eu.
Dans mon cas nous étions plus jeunes et si peu sur qui nous raccrocher...Mais je suis mal placée pour vous dire ce qu'il y a de mieux à faire. La seule chose que je sais aujourd'hui, c'est communiquer. Nous sommes des adultes, nous pouvons nous exprimer par la sagesse. Il faut qu'il entende qu'il est une bonne et belle personne que vous aimez tous et c'est ce qui compte. C'est un homme avec un coeur qui a encore besoin d'apporter beaucoup. Et ensemble vous serez plus fort.
J'espère de tout coeur que vous trouverez des solutions afin de faire" revivre" votre mari.
D'autres vont certainement,vous venir en aide sur ce site.
Je vous souhaite bon courage et surtout ne désespérez pas
Hosanna
Bon conseiller
Hosanna
Dernière activité le 25/08/2019 à 11:50
Inscrit en 2015
24 commentaires postés | 2 dans le forum Troubles du comportement / Maladies mentales
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Ami
N.B. Ma réponse du 24 août n'apparaissant pas (j'en suis étonnée), je la publie une seconde fois.
Bonjour Florinda,
Votre témoignage me touche, je vous en remercie, ainsi que de votre générosité à prendre la peine de me répondre.
Il existe des points de ressemblance entre votre ex et mon mari, mais aussi des divergences. : Mon époux est bien un « éternel insatisfait », comme vous l'exprimez, ce qui fait qu'il « grogne » la plupart du temps, et en particulier après les autres – y compris les personnes qu'il vient de voir. Il les critique en part négative. Rares sont ceux qui ont l'heur de lui plaire vraiment.
Ce qui dénote sans doute chez lui un complexe d'infériorité. Je suppose que s'il n'aime guère ses semblables, c'est parce que dans son enfance et son adolescence, son frère aîné lui a été préféré ; les parents ayant divorcé, c'est la grand-mère paternelle qui a pris largement en charge les deux garçons..., et ne se cachant pas de sa nette préférence – injustifiée – envers le plus âgé (qui sans doute lui rappelait son propre fils enfant ; un fils unique) ; une blessure pour le plus jeune. Les cadeaux ou voyages allaient à l'un, mais pas à l'autre, imaginez !
Le grand-père, un homme bon aux dires de mon mari, se montrait plus équitable envers ses deux petits-enfants mais ne se mêlait pas de ce que sa femme décidait.
Colères, méchanceté incontrôlée, échec de tout dialogue, je connais..., même encore aujourd'hui, après m'être séparée de mon époux quelques mois, faute de pouvoir en supporter davantage. C'était il y a peu d'années, parce que l'âge venant, on sent bien qu'on ne peut plus résister. Je suis partie sans le prévenir, ce qui aurait été trop périlleux ; j'ai eu l'aide des services sociaux et des gendarmes, via Internet, à l'occasion d'une rare absence de mon époux. Tout s'est bien passé. Foyers d'hébergement ; dialogues avec des psychologues...
La conséquence positive, c'est que la vie est plus calme, mon mari ne se met plus dans de « noires » colères » et ne menace plus autant ; sa violence verbale et psychologique est moindre, même si je la perçois sous-jacente. Je dois donc demeurer prudente en toutes choses.
C'est vrai que la « coupable » toute désignée, c'est souvent soi ; on est à sa portée, alors... Et ses griefs sont injustes, dans les cas où il nous accuse d'être ceci ou cela. Culpabiliser l'autre, c'est le tenir d'une certaine manière sous sa coupe ; le dominer.
Vos conseils me sont, certes, précieux, mais mon époux évite et redoute d'aller en bien des endroits, avec la phobie des gens, de la foule. Il lui arrive de dire qu'il la hait, comme il se hait lui-même... Donc, le moins de lieux publics possible.
La communication ou le partage, ce n'est pas le fort de mon mari. J'ai beau l'engager régulièrement – et doucement – à l'une comme à l'autre, le dialogue est quasi-inexistant au sein de notre couple. Quant à ses activités, je suis la dernière à en être informée..., ce qui me gêne parfois, devant ses rares ami(e)s.
Mon mari a plus de 70 ans, et la seule fois où nous avons suivi une « thérapie familiale » (sept séances d'une heure, environ, après mon absence de quelques mois) afin de tenter de mieux vivre ensemble, cela a échoué, la psychiatre ayant dit que médicalement parlant, il n'y avait rien à faire pour mon époux ; ce qui m'a vraiment désolée – pour lui comme pour notre couple.
Compte tenu de la grande susceptibilité de mon mari, et de cette profonde blessure qui gît au fond de lui-même, je n'espère pas grand-chose – et certainement pas le raisonner -, excepté dans le cadre de ma vie de foi, puisque je suis chrétienne. C'est d'ailleurs ce qui me soutient, outre les quelques ami(e)s précieux(ses) que j'ai pu me faire via Internet.
Une nouvelle fois je vous remercie infiniment pour votre beau partage. A vous aussi, je souhaite tous les courages et beaucoup de bonheur. Au plaisir...
Hosanna
P.S. Quand une personne se casse une jambe, elle souffre, et on la conduit à l'hôpital, même s'il se peut qu'elle refuse. Or quand la « cassure » est psychologique, on ne conduit pas d'office une personne en milieu médical, pour une consultation. Pourquoi ?
Utilisateur désinscrit
Bonjour Hosanna,
je vois que vous avez fait tout ce que vous pouviez pour comprendre votre mari et essayez de le sortir de cette emprise d'une enfance bien difficile. Je ne sais pas s'il souffre vraiment d'une phobie ou si ce sont tous ces souvenirs qui le font tant souffrir et qu'il ne peut se débarrasser tant il s'en ait fait une carapace. Cependant il es bien dommage que la communication entre vous soit très difficile presque impossible, le seul point positif est qu'il n'est plus pas méchant avec vous et plus calme.
Mon ex ne voulait plus sortir, ni voir nos amis et la famille. Il n'appréciait que mon père, lequel lui donnait toujours raison (mais il ne voulait pas croire qu'il n'aimait personne d'autre et ne voulait sortir, ni voir quiconque, du moins à ce point là). je me souviens qu'il lui disait "les plus génés s'en vont" ou "si on te fait une réflexion, tu as raison, n'y va plus". Et quand je disais en privé à mon père qu'il ne fallait pas trop qu'il boive sinon il était très désagréable à se mettre en colère, rien n'y faisait. Je n'ai jamais compris.
Mon père a eu une enfance très dure, élevé à la dure et s'est engagé dans l'armée pour partir au Laos afin de ne plus voir son père. Mon ex a toujours vu son père boire et battre sa mère et les enfants dont lui et aussi devoir se cacher. mais il n'a jamais été méchant avec notre fils. C'est en vous lisant plus en détail, que je réalise des conséquences d'une enfance bien marquée peut faire, même adulte. Ce que je ne comprend pas, c'est que sa réaction, ce comportement s'est manifesté qu'à un certain âge, la quarantaine. Critiquer la famille a toujours existé, mais nous voyons nos amis, nous sortions.
J'ai toujours instauré la communication, se remettre en question, et pour ne pas le culpabiliser, je parlais pour nous deux, mais il ne voulait rien savoir.
Et chacun sa vie...
Vous avez la foi et cela aide beaucoup, c'est ce qui fait votre force. Je porte une petite croix autour de mon coup que je prend souvent entre mon pouce et mon index, je ne sais plus en qui je crois, mais je sais au moins qu'il y a un petit ange qui prend soin de moi aujourd'hui. Je suis rassurée et plus sereine. Et cela me fait du bien de venir ici...
Je vous remercie de m'avoir ouvert les yeux, je ne sais pas si c'est la raison du comportement de mon ex ou si c'est moi qui en était la cause, puisqu'il a demandé le divorce plus tard et refait sa vie...peu importe aujourd'hui.
Votre PS est une jolie phrase très juste et sereine que j'en prend note.
Bon courage à vous. Pour moi, ma vie est plus douce aujourd'hui.
Bises amicales
Florinda
Utilisateur désinscrit
Bonjour !
Suite aux retours que m’ont fait des utilisateurs sur le forum sur la petite intelligence artificielle « Paul », je vous propose de tester le prototype amélioré.
(le prototype est ici : https://www.facebook.com/GoodMood-280709032396820, pour démarrer une conversation, il suffit de cliquer sur "envoyer un message »)
+ d’infos ci dessous :
Qui suis-je ?
Je m'appelle Clara.
J'ai moi-même vécu une dépression il y a quelques années et pour aider les gens, j'ai créé une petite intelligence artificielle ("Paul") qui s'utilise à partir de Facebook Messenger.
À quoi sert Paul ?
"Paul" permet de « déposer des pensées quand cela ne va pas », soutien, propose des exercices, des infos. Il est dispo 24h/24h, gratuit, c'est un prototype privé.
Je mène une étude universitaire (master de psychologie clinique) pour voir son intérêt et son efficacité sur l'humeur et l'accompagnement au quotidien.
Je voudrais avoir votre avis sur son intérêt :)
Et c’est gratuit ?
Oui, mon but est profondément d'aider et de faire avancer la recherche et d'aider les gens, pour avoir moi-même vécu des coups durs. Pour les personnes mineures, il me faut l'accord écrit de vos parents (eh oui...).
Je précise que je ne récupère aucune donnée de profil, je ne lis pas vos écrits non plus. Je ne monétise pas les données.
C’est où ?
Voici le nom de la page : https://www.facebook.com/GoodMood-280709032396820, pour démarrer une conversation, il suffit de cliquer sur "envoyer un message"
N'hésitez pas à tester par curiosité ou si vous sentez que cela ne va pas, à transmettre cette info, cela fera progresser l'outil pour aider le plus grand nombre de gens ! Vous pouvez aussi m'écrire directement : paulmentalchatbot@gmail.com. Je peux aussi vous transmettre un écrit détaillé sur cette recherche.
Clara (je (re)précise que je ne lis pas ce que vous échangez avec "Paul") ;-)
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Hosanna
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Hosanna
Dernière activité le 25/08/2019 à 11:50
Inscrit en 2015
24 commentaires postés | 2 dans le forum Troubles du comportement / Maladies mentales
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Ami
Bonjour à tous et à toutes,
Mon mari est une personne très anxieuse depuis très longtemps (nous sommes des retraités). Sans doute cela remonte-t-il à sa petite enfance ; divorce de ses parents à l'âge de 6 ans, départ de sa mère - son père ayant la charge des deux enfants -, violence du père, remariage... Etc!
Autrement dit, même si je souffre du comportement difficile à vivre de mon époux, j'essaie de comprendre son vécu, et son ressenti au quotidien, tout en me demandant s'il existe un adoucissement pour son état de santé. Ce n'est pas évident puisqu'il ne se reconnaît pas malade (au sens large du terme) : Il dit que s'il est irritable, ou s'il fuit les gens, ou si telle ou telle chose l'insupporte, c'est sa nature, son tempérament, et toujours la faute des autres ; donc, c'est à prendre ou à laisser, comme on dit...
La question qui m'occupe est la suivante : Si une personne refuse de reconnaître que son comportement dépasse les limites du "bien vivre" en société (à plus forte raison en famille), existe-t-il un moyen de l'aider contre sa volonté?
Je vous remercie pour votre attention et vos éventuelles remarques.
Hosanna