Parkinson et phase d'équilibre thérapeutique appelée "Lune de miel", quelle durée ?

Bonjour, j’ai 60 ans et cela fait 9 ans que j ai Parkinson. Je suis sous allopathie depuis 7 ans et je dois dire qu’il y a des hauts et des bas, mais dans l ensemble une bonne qualité de vie. En janvier cette annee j ai eu un petit accident, double fracture d une main, qui a ete mal traité et m’a provoqué des douleurs terribles, plus rien ne fonctionnait au niveau medicaments, j en etais aux doses maximum possibles et je me sentais desesperee. Mais apres 3 mois de gros problèmes  (aucune vie sociale possible, aucun sport possible, grande fatigue, douleurs, tremblements, vie au ralenti, prise de médicaments tous les deux heures) je suis partie un mois en vacances au soleil et là, tout d’un coup, j ai commencé à revivre. Mes medicaments se sont remis à bien fonctionner (4-5 heures au lieu d’une ou deux) et je suis en train de réduire progressivement les doses… le but étant d’aller vers la phytothérapie et même après toutes ces années je pense que je peux dire que je suis en lune de miel en ce moment. Il y a donc des périodes lunes de miel qui peuvent s alterner avec des periodes moins bonnes et il ne faut jamais baisser les bras. 

10 /11 ans

13 ans de maladie, 10 ans de diagnostic et il faut dire que des choses gentilles pour être positive, pour ne pas faire peur, moi je dirais qu'il faut être honnête et sincère. C'est une satanée maladie pour rester polie, elle te démandibule, elle te fait gigoter dans tous les sens, elle t'offre des crampes terribles, ou soit elle te fait hésiter à marcher ou elle te fige, tu es si lent que l'on ne te comprends pas, "on fait du sur place, là, non ?" "bouge, va plus vite, "tu m'énerves, je n'ai pas le temps," pffff", enfin voilà, je vous passe le détail pour s'habiller, pour remonter sa culotte après avoir été aux toilettes, et tout cela, en le vivant, seul(e), à 54 ans, relativement jeune, j'en ai 20 parfois dans ma tête, je refuse la maladie, de vieillir, d'être aigrie, je souris tout le temps, je suis jolie, alors je mets en valeur, jamais on ne me trouvera en pantoufles, cheveux gras, jogging, tous les jours je marche, tous les jours je fais du sport, quand je suis ON bien sûr, OFF, je suis rien, je deviens rien... la lune de miel, j'en ai jamais eu, mariée, divorcée, je l'a vis sur du long terme, cool. Quand c'est le début on se sent prêt à combattre, normal, il faut continuer, même avec la victoire de la maladie, car elle gagne toujours, après quelques années, c'est une autre paire de manche. Le seul moyen de ne pas sombrer, c'est de rester actif. Bougez, bougez. Et si vous avez la chance d'être accompagnée, alors, ce n'est que du bonheur, un bonheur relatif au vu de la maladie, mais elle passe après l'amour, si vous avez l'amour d'une personne qui partage votre quotidien, alors, ce n'est que du bonheur, appréciez et oubliez vous, mais cela est difficile, comment s'oublier avec un parkinson ? en pensant à celui qui vous accompagne ... Courage ....