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Patients Douleurs chroniques
La prise en compte de la douleur par les professionnels de santé
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
bonsoir,je pense que oui malgré tout sa dépend de l'établissement et de la personne
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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La dernière fois que j'ai été hospitalisée, on me faisait tous les jours les gaz du sang, prise de sang artériel dans le poignet, extrêmement douloureux. A la 3ème fois, j'ai exigé qu'on me donne une pommade anesthésique, sinon je refusais. Ils ont râlé mais on fini par s'exécuter. Ca ne supprimait pas la douleur mais ça l'atténuait beaucoup.
Ce que je trouve anormal, c'est que ça a été presque un scandale dans le service alors qu'ils sont sensés prendre en compte la douleur.
Dans ces services de médecine, il y a une majorité de patients très, très âgés, jamais on ne les écoute. Le personnel, soignant ou non, les traite de manière humiliante et sans aucune attention envers les douleurs qu'ils ressentent.
La prise en compte de la douleur va avec le respect du patient, ça n'est pas encore vraiment dans les mœurs partout !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Si tous les inscrits de Carenity se montraient, chacun, plus exigeant à ce niveau, la prise en charge de la douleur progresserait dans les milieux médicaux. Tu pourrais nous remettre le texte dédié que tu avais déjà donné scoobidoo ?
J'ai le sentiment que nous devrions tous avoir cette charte en main quand nous allons chez le toubib ou à l'hôpital...
Tout le monde ne l'a peut-être pas encore vue...
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
Je ne retrouve plus le document dont tu parles, ni la discussion, tétette est un peu limitée ! Sur ce lien, vous trouverez déjà pas mal de renseignements : http://www.sante.gouv.fr/la-douleur.html
Je vais chercher encore.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
nemausus52
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nemausus52
Dernière activité le 23/04/2023 à 11:41
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Il y a 40 ans, suite à un accident de la route, on m'a opéré de la colonne vertebrale4 disques éclataient 3 vertèbres fortement endommagées. Opérations, immobilisation, kiné, après 1 an de souffrance tout le monde m'a lâché, retour à la maison en ambulance, direction ma chambre avec des doses énormes de morphine. Je me trainais pour me déplacer dans la maison, puis un jour pas comme les autres, je me suis trainé jusqu'à la baignoire, je l'ai rempli d'eau, et j'ai passé je ne sais plus combien de temps dans l'eau mon rasoir électrique branchait, à la main. Toute ma vie a défilé dans ma tête, mon mental a dépassé cette faiblesse passagère qui aurai pu m'être fatal, ainsi que cette souffrance permanente. Après plusieurs heures j'ai sorti du "bain" poser mon rasoir, et là j'ai décidé de m'en sortir sans personne, le lendemain, j'ai demandé des béquilles, et on m'emmenait dans un lieu pas fréquenté, caché, et après des dizaines et des dizaines de chutes j'ai appris a remarcher, a redresser mes pieds et surtout a me redresser le dos. J'ai décidé a cette époque de ne jamais me plaindre auprès de mes proches, de mes souffrances avenir Aujourd'hui je suis diabétique type 2 suite a trop de cortisone, j'ai une spondylarthrite ankylosante évolutive reconnue depuis 35ans qui me fait souffrir chaque jour, aucun médicament n'a pu me soulager, il y a 3 ans j'ai passé devant 3 médecins et 3 professeurs, j'ai cru qu'ils avaient trouvés une solution pour me soulager, mais non, après m'avoir examinés dans tout les sens, puis parler en eux, ils m'ont dit ; et vous souffrez depuis 30 ans, et voilà ou j'en suis après tant d'années. Pour moi, le progrès sur la douleur est surtout dans les hôpitaux et cliniques après une opération, ils font tout pour que l'on ne souffre pas ou moins et cela et très bien. il n'empêche que la vie est belle, que j'aime la vie, et j'en profite du mieux que je peux chaque jours.
Bonne journée
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TURCO
Utilisateur désinscrit
Nemausus, ce que tu racontes c'est un peu beaucoup mon histoire dans un sens, tout n'est pas pareil mais le fond est le même. Un déclic sur un geste qui aurait pu avoir de lourdes conséquences, suivi d'un "bouge toi, la vie est parfois injuste mais elle apporte aussi de belles choses". J'aime énormément ton récit. Bonne continuation
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir,
Ce n'est pas moi qui ai trouvé cet article mais je suis tellement en colère que je ne peux pas attendre pour vous en faire part :
Les dernières nouvelles peu réjouissantes :
« La douleur des actes, un vrai mal en soi »
Le journal note ainsi : « C’est le paradoxe. Même si dans le serment d’Hippocrate il est expressément demandé au médecin «d’abord de ne pas nuire», ce n’est pas toujours le cas : il arrive même souvent que les soins en eux-mêmes soient douloureux ».
« Une évidence qui a mis un temps fou à émerger. En France, ce n’est qu’à la fin du siècle dernier, dans les années 90 - alors que commençaient à se succéder les plans antidouleur -, que certains praticiens se sont penchés sur cette question », observe le quotidien.
Libération revient ainsi sur le parcours du Pr Daniel Annequin (hôpital Armand-Trousseau, Paris), qui« depuis 12 ans, s’occupe du Centre national de ressources de lutte contre la douleur, avec une mission centrée sur «la douleur provoquée par les soins» ».
Le quotidien souligne que « le centre est à l’origine de nombreuses avancées, […] a proposé des formations, des actions de terrain. […] Or voilà que le ministère a annoncé, la semaine dernière, que c’était fini, et cela à partir… du 1er janvier. Pourquoi diable supprimer ce centre ? », s’interroge le journal.
Le Pr Annequin déclare : « C’est incompréhensible. Cet arrêt brutal du CNRD est un très mauvais signal. Il pourrait laisser croire que la problématique de la douleur provoquée par les soins serait réglée en France ».
Libération observe qu’« on en est pourtant loin, à en croire une étude publiée cette année dans l’European Journal of Pain. Ce travail a été réalisé à la Pitié-Salpêtrière en 2014. Il a consisté à interroger près de 1.000 patients hospitalisés ».
Le journal remarque ainsi qu’« environ la moitié des malades ont fait état de douleurs liées aux soins dans les dernières 24 heures, et près de 60% dans les 15 derniers jours. La plupart de ces douleurs étaient liées à des ponctions vasculaires ou bien à l’immobilisation nécessaire lors d’un soin ».
L’étude soulignait que « moins d’un patient sur deux a déclaré avoir reçu de l’information sur le sujet. […] Le traitement contre la douleur a été proposé et délivré à un peu moins d’un patient sur quatre ».
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
nicocel
nicocel
Dernière activité le 26/07/2024 à 09:30
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Ami
Bonjour
Cela dépend du médecin et des organismes. Pour information mon docteur m'a envoyé aux urgences pour une infection rénal sévère je souffrais le martyr et aucune personne ne m'a évalué la douleurs. Ils m'ont laissé. Sécher 10 heures pour me dire que je n'avais rien et que je m'écoutais trop. Résultat hospitalisée en urgence dans une clinique. Privée ou ma douleur à été traité de façon parfaite
L'hôpital s'était trompé dans les résultats et j'ai failli perdre un rein.
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La vie est une farce....
Utilisateur désinscrit
Personne ne réagit à l'article mis en ligne par Scoobidoo, ben flûte alors ! Perso, je pense qu'il faudrait mettre en ligne une pétition !!!
Utilisateur désinscrit
Le dernier numéro de Sciences et santé publié par l'Inserm comporte un dossier sur la douleur. Je vais essayer, dans les prochains jours, d'en faire un résumé compréhensible... si vous êtes intéressés...
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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10 075 commentaires postés | 58 dans le forum Douleurs chroniques
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
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Bonjour à tous,
Pensez-vous que les professionnels de santé prennent mieux en charge la douleur ? Estimez-vous être suffisamment écouté(e) par ces derniers lorsque vous vous exprimez sur votre douleur (intensité, localisation, évolution...) ?
Bonnes discussions.
Julien