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Prostate: le cancer plus agressif chez certains chauves
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Utilisateur désinscrit
J'ai toujours pensé que la perte des cheveux chez l'homme était lié aux hormones mâles, c'est assez évident, et le lien avec un problème bien masculin, ne m'étonne donc pas.
A-t-on étudié le lien entre le déclenchement du cancer de la prostate et l'arrêt ou l'espacement important des rapports sexuels ou de la masturbation ?
Personnellement, j'ai comme dans l'idée que c'est lié aussi.
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Traitements du cancer de la prostate : des conséquences sexuelles variables
chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
Espoir qui vivre.
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Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
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Julien
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Julien
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Perdre tôt ses cheveux sur le sommet du crâne serait le signe d'un risque accru de cancer grave.
Perdre ses cheveux simultanément sur le front et le sommet du crâne, alors qu'on a 45 ans, n'est peut-être pas seulement un problème esthétique pour les hommes qui en souffrent. Selon une étude américaine, il pourrait aussi s'agir du premier indice d'un risque accru d'avoir un jour un cancer de la prostate de forme grave. Car le cuir chevelu partage avec la prostate une particularité étonnante, la sensibilité aux androgènes, c'est-à-dire aux hormones mâles dont la testostérone. Et contrairement à l'alopécie uniquement frontale, l'alopécie androgénique atteint également le sommet du crâne.
«La testostérone joue un rôle déterminant dans la prostate et notamment dans le cancer de la prostate, explique le Pr Nicolas Thiounn, urologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). Je ne suis donc pas surpris de cette information sur laquelle nous travaillons depuis plusieurs années.» Il y a trois ans, avec le Pr Philippe Giraud et ses collègues de l'HEGP, il publiait un travail portant sur 669 hommes, montrant un lien entre l'alopécie androgénique et le risque de cancer de la prostate. Ce risque apparaissait multiplié par deux aux environs de 70 ans, chez les hommes ayant eu ce type particulier d'alopécie à l'âge de 20 ans.
Pour le Pr Emmanuel Chartier-Kastler, urologue à l'hôpital Pitié-Salpêtrière, «l'intérêt n'est pas pour le diagnostic, car notre souci est de repérer tous les cancers de la prostate qu'ils soient agressifs ou non, mais pour ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur les cancers agressifs ».
Dans la vaste cohorte américaine, qui concernait 39.070 hommes de plus de 55 ans, la moitié avait eu une alopécie à 45 ans dont un tiers d'entre eux, une alopécie androgénique modérée ou importante. Le nombre de cancer de la prostate fut suffisant (1138, dont 571 agressifs) pendant le suivi pour s'apercevoir que seule l'alopécie androgénique était associée à un risque accru, par rapport aux hommes qui n'étaient pas chauves, de cancer de la prostate agressif.
Le lien précis entre alopécie et cancer de la prostate reste encore à clarifier, explique le Pr Thiounn. «Il peut être génétique, hormonal ou probablement les deux. L'étude, pour laquelle nous avons demandé une bourse de recherche, va déterminer ce lien manquant.» Elle portera sur plus de 1000 personnes. «Cela confirmerait l'attention particulière que nous devrions porter à ces hommes pour dépister la survenue d'un cancer de la prostate.»
Pour le Pr Marc Galiano, urologue-andrologue à Paris, «l'avenir dans le cancer de la prostate, c'est de cibler très tôt les hommes qui risquent de mourir de leur cancer parce qu'ils auront une forme agressive ».
Il participe à l'essai français Androcan, qui portera à terme sur 1500 hommes opérés d'un cancer de la prostate. Avec une hypothèse qui bouleverserait la prise en charge actuelle, qui a fait de la testostérone l'ennemi numéro 1 de la prostate : vérifier si paradoxalement, le manque de cette hormone ne favoriserait pas les cancers de prostate les plus agressifs.
Source : LeFigaro.fr