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Course de vitesse entre BMS et Merck dans la lutte contre le mélanome
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protegetapeau.leprojet
protegetapeau.leprojet
Dernière activité le 06/05/2020 à 15:29
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Bonjour à tous,
Ma maman a été diagnostiquée d’un cancer de la peau il y a quelques années, l’idée de pouvoir créer une solution pour se protéger du soleil et faciliter le quotidien des personnes qui ne peuvent plus s’y exposer me trotte dans la tête depuis un petit moment ! L’une de ces solutions serait vestimentaire. Il existe des vêtements anti-uv pour la plage et le sport mais très peu pour le quotidien.
Pour moi, créer une solution adaptée c'est la créer avec les personnes concernées. Pour cela, j'ai besoin d'avoir un maximum d'avis et d'idées de personnes concernées par le sujet. Auriez-vous la possibilité de diffuser le sondage prévu à cet effet ? Pour vous rendre sur le questionnaire, c'est ici : https://protegetapeau.typeform.com/to/suOyHw
N'hésitez pas à jeter un coup d’œil à la page Instagram & Facebook (Protege ta peau - le projet).
Je reste à votre disposition si vous avez des questions ou pour en discuter directement,
Merci beaucoup pour votre aide,
Océane
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Océane
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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BMS annonce au Congrès de l’association européenne de cancérologie de bons résultats pour son produit expérimental, Opdivo, dans le traitement du mélanome. Un élément décisif pour reprendre l’avantage face à Merck dont un produit équivalent, le Keytruda, a déjà obtenu son autorisation de mise sur le marché aux États-Unis.
Chez Bristol-Myers Squibb (BMS), on est enthousiaste. Présentés ce lundi à Madrid au Congrès de l’association européenne de cancérologie, les premiers résultats de l’essai d’un essai de Phase III, soit juste avant commercialisation, destinés à mesurer dans le traitement d’un cancer de la peau, le mélanome résistant, l’efficacité de la nouvelle molécule d’immunothérapie, Opdivo, sont concluants. « Le taux de réponse tumorale est de 32 % chez les patients traités avec Opdivo contre 11 % seulement chez ceux traités avec la chimiothérapie classique », explique Fouad Lamouni, responsable mondial du développement d’Opdivo. En outre, ces résultats persistent au bout de six mois chez les patients traités avec notre molécule ce qui permet d’espérer une amélioration de la survie globale, un paramètre clé qu’on n’a pas encore assez de recul pour évaluer » poursuit-il. Fort de ces résultats, BMS espère déposer un dossier d’enregistrement auprès des autorités sanitaires américaines (FDA) avant la fin du mois de septembre. Car chaque jour compte. Le produit concurrent de l’américain Merck, le Keytruda, qui a le même mécanisme d’action, a obtenu son autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis grâce à une procédure accélérée, coiffant sur le poteau BMS qui semblait jusque-là faire la course en tête. Arriver en tête sur un marché, avec le premier médicament d’une nouvelle classe qui fait vraiment la différence avec les traitements existants en termes de survie, constitue un avantage concurrentiel majeur.
Procès en contrefaçon
Pour revenir dans la course, BMS dont le partenaire japonais, le laboratoire Ono, a déjà mis Opdivo sur son marché, fait donc feu de tout bois. En Europe, grâce à des résultats très concluants qui ont conduit à interrompre précocement l’essai de Phase I, les autorités sanitaires ont accordé à l’Opdivo une procédure d’enregistrement accélérée. Aux Etats-Unis, BMS a intenté à Merck un procès en contrefaçon sachant que les deux produits ont exactement le même mécanisme d’action et que BMS a été le premier à développer cette nouvelle approche du traitement du cancer basée sur l’immunothérapie avec un produit, le Yervoy, sur le marché des produits contre le mélanome. Proposer rapidement une combinaison Opvido-Yervoy, qui cumule l’effet des deux produits, puisque les mécanismes d’action sont différents serait une autre façon pour BMS de reprendre l’avantage avec un traitement encore plus puissant. Et il y travaille. L’essai de Phase I ayant montré que les effets secondaires (qui s’additionnent eux aussi) restaient gérables ce qui ouvre la voie au développement de la combinaison.
Élargir le marché potentiel
Quel est exactement l’enjeu financier du mélanome ? On estime à 10.000 le nombre de personnes qui développent chaque année aux Etats-Unis un mélanome avec métastases. Mais selon les protocoles de soins usuels en cancérologie, le Keytruda ne sera pas prescrit d’emblée à tous les patients, mais seulement à ceux qui auront épuisé les bénéfices des traitements actuels. Les analystes estiment donc le chiffre d’affaires de la nouvelle molécule à 140 millions d’euros pour un traitement dont le prix est 12.500 euros par patient et par mois. C’est seulement quand il aura vraiment fait ses preuves que le produit pourra espérer passer en première ligne et être alors plus largement prescrit. Aussi pour élargir le marché potentiel de leurs produits, les deux laboratoires ont-ils déjà lancé des essais cliniques dans d’autres types de cancers. « Nous avons des essais de Phase II/III dans le cancer du poumon, du rein, de la tête et du cou dans le glioblastome, une tumeur cérébrale très agressive » explique Fouad Lamouni. Le cancer du sein et du pancréas et certaines leucémies sont aussi prospectés mais à un stade plus précoce. Quant à Merck il espère avoir lancé une vingtaine d’essais clinique d’ici à la fin de l’année.
Source : Les Échos