Comment dissocier la maladie de notre personnalité ?

bon alors je ne sais pas si je vais donner de l'espoir ou pas mais je suis une bipolaire guérie, mes phases up n'ont jamais été au point que je sois hospitalisée comme ma mère, j'ai été diagnostiquée dépressive chronique dans les années 80 et on m'a diagnostiquée bipo en 2001, après la naissance de mes enfants j'étais dans une colère folle car j'avais subit la maladie de ma mère maniaco dépressive avec bouffées hallucinatoires, (j'aurais aimé le savoir avant je pense que j'aurais refusé d'avoir des enfants) pendant ses bouffées hallucinatoires elle parlait d'un secret de famille, je l'ai compris après en 2008 quand j'ai fais une thérapie qui s'appelle la psychogénéalogie et j'ai fait  des constellations familiales jusqu'en 2013, je prenais 10 médicaments par jour, j'avais pris 60 kg à cause des régulateurs d'humeurs. J'ai arrêté presque tout les psychotropes grâce à cette thérapie, j'ai découvert des secrets de familles et mon psychiatres a diminué le traitement de 2008 à 2013. J'ai continué l'anti dépresseur jusqu'en avril 2016, que j'ai arrêté grâce à ma nouvelle alimentation sans gluten, sans lactose et sans sucre qui m'a permis de diminuer les symptômes de la maladie de lyme, alors je vous conseille de chercher des solutions ailleurs, il existe pleins de thérapies de nos jours et avec internet on peut chercher des solutions car aucun psychiatres ne vous dira que vous guérirez, il n'y a que vous qui pourrez trouver la solution.

Je vous conseille de vous renseigner sur tout ça, il existe un questionnaire du docteur Horowitz sur le site de l'association lyme sans frontière, ça vaut le coup de regarder si ce questionnaire vous permet de vous diriger vers cette maladie, si c'est le cas vous pourrez demander l'aide d'un spécialiste de lyme. Il y a des sujets sur ce thème ici aussi. Je vous conseille le livre aie mes aieux, de Ancelin pour vous renseigner sur la psychogénéalogie et si ça vous parle, vous pourrez trouver un thérapeute près de chez vous. En 2008 il y avait qu'une thérapeute qui faisait ça dans ma ville, maintenant il y en a 4, voilà.... 

J'avais demandé à mon psychiatre en 2008 si il avait connu un bipo guéri il m'avait dit oui, et en 2013 il a pris sa retraite, grâce à moi il en a presque connu 2 puisque j'avais presque arrêté tout les médicaments, il faut pas arrêter les médicaments seule mais toujours grace au psychiatre car si on les arrête seule on fini toujours en psychiatrie j'ai vu ma mère faire souvent ça, donc voilà, bon courage

Je suis diagnostiquée bi polaire depuis 2 ans, j'ai changé 3 fois de médicaments je suis sous abilify 5 mg et cela me convient, mais quelquefois le matin j'ai envie de rien et je suis très fatiguée , est ce la maladie? je ne sais pas , j'espère aller mieux.

Je ' ai jamais été ouvertement affirmée bipolaire mais dépressive n zi 64 ans et je vous maintenant que deux personnes s opposent en mon celle qui veut d en sortir et celle qui tire vers le bas je suis sous brindellix20 mg qui m a fait du bien un temps mais a chaque coup dur de la vie je capote

Bonjour à  toutes et à  tous,

A la question posée, je réponds non. Il ne faut pas se confondre les différentes humeurs avec la personnalité de chacun. La personnalité ne change pas.

Cordialement 

Meyline

Je crois que tout se mélange et s'imbrique, comme j'aime à le dire, c'est un tout indissociable ! 

Bonjour,

je ne pense pas qu'on puisse vraiment dissocier la maladie bipolaire de soi-même, de sa personnalité. Elle est toujours là, tapis dans l'ombre, même lorsqu'on est stabilisé. Je suis partie en vacances et j'ai replongé dans la dépression car c'était trop fatiguant pour moi. J'ai donc repris des antidépresseurs (prozac) que j'avais eu l'instinct de prendre dans mes bagages ! Je dors mal à cause de la chaleur, et ceci me fragilise énormément. L'été, ce n'est pas la période idéale pour moi !

Bonjour,

benjamin lubinszky dit que lorsque l'on ne trouve pas de réponse dans les trente secondes à une question cela devient une rumination. Que dire de cette question qui taraude les bipolaires : comment revenir à l'état originel? avec les fantasmes, les regrets et la désillusion que cela comporte. Un psy que j'ai quitté m'a dit que tout le monde changeait tout le temps, c'est pas faux mais pas suffisant pour calmer ce sentiment de spoliation qu'engendre cette maladie, au regard des funestes ravages qu'elle provoque. Je suis au dopamide un matin et soir et abilify 5 le matin, fatigue asthénie mais plus de dépression. Des questions quant aux kilos qui s’amoncellent mais j'interroge la causalité. la  maladie m'a fait perdre mon emploi, aujourd'hui on me dit nombriliste... Vivent les forum si celui-ci permet de fructueux échanges. La participation à des groupes de parole ou à une cession de psycho éducation n'ont fait que confirmer mon intuition : la bipolarité est une maladie de solitaire. J'en suis une parfaite illustration. Plus un ami, deux chiens et quelques autres animaux. Invalide et seule, quel parcours. Pourtant j'aimerais n'y voir qu'une étape vers des jours meilleurs. Suivie pour dépression depuis quinze ans, diagnostiquée depuis trois, soignée depuis deux ans, très bien soignée depuis un an. J'ai essayé d'initier des groupes de paroles des contacts après des rencontres dans des colloques ou autres lieux mais sans succès. Me revoilà.

Bonjour à  toutes et à tous,

La bipolarité joue sur les humeurs comme joie et son inverse la tristesse p ar contre la personnalité restera toujours la même si je suis généreuse je ne vais pas changer en radin. Une personne qui a une forte personnalité gardera sa personnalité suivant ces différents humeurs.  

Cordialement 

Meyline

Bonjour à toutes et à tous

Diagnostiquée bipolaire (et ayant entendu le diagnostic :-)) depuis 2010, je constate que les ? concernant ma personnalité et ma maladie ont beaucoup à voir avec le fait de trouver un traitement vraiment adapté : ce n'est qu'après avoir changé plusieurs fois de traitement que j'ai retrouvé ce qui me semble être un des fondements de ma personnalité, ma joie de vivre et une certaine confiance en moi. Pour cela il a fallu trouver un psy qui accepte de tatonner avec moi et qui ne reste pas sur la position de trouver un medoc qui arrete les crises maniaques et ça suffit. Ce n'est pas frequent ! Je pense que notre maladie peut être une chance de mieux se connaitre, de mieux connaitre son entourage aussi (ceux qui sont des soutiens sincères, ceux qui nous aident pour se sentir supérieurs et prendre une emprise sur nous, ceux à qui notre maladie fait peur et qui s'éloignent...). Je suis heureuse aujourd'hui d'avoir trouvé un traitement adapté, j'ai perdu du poids (15kg), je me sens moi à nouveau et je m'accepte mieux (la psychothérapie qui va avec les médicaments y est pour quelque chose aussi bien sur). Accepter ma maladie a aussi été accepter de changer de rythme de vie et de métier à 50 ans et je ne l'ai jamais regretté. Gardez confiance et écoutez vous. Bises à toutes et tous

Bonjour Josépha,

ton message pique ma curiosité. Moi je suis en deçà. J'ai pas trouvé le médoc anti baleine et pour le métier j'en suis toujours à l'invalidité. Quel médicament t'a offert cette relative tranquillité. Pour le métier, as tu eu recours à un bilan de compétence ou t'es tu lancé dans le libéral ? Après 50 ans c'est difficile de dissocier métier et identité... Quant à repérer le champ des possibles. Tu passes élégamment sur les phases de deuil, cela signifie-t-il que tu as réussi à te créer des nouveaux amis. Dans l'attente de te lire. Merci à toi.