Bipolarité et l'ennui

A toute et tous à vous lire troubles-bipolaires je vois que je ne suis pas trop malheureuse dans mon cas. Je n'ai pas beaucoup d'argent mais cela ne m'empéche  pas de faire de petits extras sans le regretter. Mon conjoint le comprends bien. Et ensemble nous construisons la maquette achetée ensemble.

J'ai quelques médicaments qui contribuent à ma stabilité.

Muscardin38

@christiane123‍ 

Bonjour Christiane,

Pour répondre à ta question, étant retraité depuis six ans  après une période de chômage longue durée suivie d’une période d’invalidité en 2ème catégorie, je peux te confirmer dans mon cas que ma vie professionnelle n’a pas été un long fleuve tranquille, loin de là.

En fait, je n’ai pas cessé durant toute ma vie professionnelle de changer d’orientation pour répondre à ta problématique. Donc, cela n’a été qu’une succession de démissions et de licenciements. 

Mais à chaque fois, j’ai pu rebondir sauf à la fin de ma vie professionnelle quand j’étais usé par le travail et que mon inaptitude a été reconnue par la CPAM.

La liste des jobs serait trop longue à faire car cela pouvait durer qu’une journée le temps d’être embauché le matin et de ne pas revenir le lendemain. 

Je pense que mon hyper émotivité a contribué à cette hyper réactivité dans un sens comme dans un autre. C’est-à-dire que j’étais capable de me défoncer au boulot comme de m’y ennuyer à mourir et de fuir dans ce cas soit par une démission soit en étant licencié pour différents motifs.

Avec le recul des années, je n’ai pas de regrets mais je suis conscient que j’ai sabordé ma carrière mais qu’au final, je m’en suis tiré sans trop de dégâts. Cela aurait pu être pire et virer au cauchemar. Bien que j’ai quand même vécu des périodes flippantes quand je me retrouvais sec sans travail.

Mon volontarisme m’a permis de rebondir plusieurs fois en changeant carrément de filière professionnelle en reprenant des études supérieures. Les plus marquantes ont été celles qui m’ont permis d’avoir un diplôme d’infirmier et un diplôme de professeur des écoles. 

Sans faire trop d’égocentrisme, je me suis permis d’évoquer en quelques lignes mon parcours professionnel qui n’est pas sans rapport avec mes troubles de la personnalité. Il me semble que chacun(e) doit trouver sa voie pour s’accomplir mais que cela peut être un véritable parcours d’obstacles et que rien n’est définitif. La vigilance doit être notre fil d’Ariane, y compris avec un accompagnement thérapeutique et médicamenteux si nécessaire.

Je te souhaite de combler ton vide pour construire un lendemain prometteur.

Bon courage.

Sylvain 

Merci pour vos 2 commentaires celui de Sylvain m à interpellé c'est très dur d'être sous emprise c'est mon cas et j ai peur de ne pas en sortir de me noyer

Merci à nouveau je fais une thérapie et je prends un traitements c'est lamictal je ne supporte  pas les effets secondaires les médicaments c'est un pansement sur une plaie ouverte qui ne peut pas guérir je crois davantage  à la parole la thérapie et évidemment l action  mettre en place des choses peu à peu pour s'en sortir  j essaie d y croire j essaie de me faire confiance c'est très dur point positif je me suis remise au sport en salle de fitness et ça me fait énormément de bien et je me fais plaisir  quand j y vais ..

@hanae11‍ 

Bravo pour votre remise au sport et de vous faire plaisir en bonus. Moi aussi j’essaie de tenir la tête hors de l’eau par le sport en faisant 10 km de VTT sur la voie verte Dinard - Dinan tous les jours en pleine campagne. C’est bon pour le moral en plus des bienfaits pour le maintien d’une bonne santé globale. 

 Concernant l’emprise, c’est très bien d’être accompagnée hors sphère privée pour en mesurer les effets délétères et peut-être pouvoir élaborer des stratégies d’évitement ou voire même à terme de libération. 

Ma vie pourrait sûrement paraître bien monotone et répétitive vue de l’extérieur mais j’essaie de me cadrer pour éviter les échappements. Et me donner quelques plaisirs supplémentaires comme des séances de cinéma en salle art et essai. 

Le dernier film vu en VO c’est « Bergman Island ». J’écris cela car cela m’a donné une bouffée d’oxygène au point d’aller le voir une deuxième fois à quelques jours d’intervalle. C’est par ces petits plaisirs en les additionnant que la vie me semble moins pénible au fil du temps qui passe. 

Ma santé est tout de même vacillante. Me voilà sous corticostéroïde en local suite à un lichen plan buccal. Le stress est un facteur déclencheur en plus de mon profil anxieux. Je m’en serais bien passé. 

En tout cas, c’est fondamental de ne rien lâcher pour s’en sortir. 

Sylvain 

Merci pour votre commentaire je me suis laissé enfermée ainsi dans ma vie de couple pour plusieurs raisons ; je perçois une petite pension  d invalidité  catégorie 2 d un fond financier de mon ancien employeur la mairie de Bordeaux où je réside hélas je ne suis pas bordelaise j y suis venue pour la fac et j ai rencontré l homme avec qui je vis depuis 34 ans .Il est professeur de philosophie et manipulateur pervers ce n tais pas ainsi au début. Il me laisse acheter de beaux vêtements de  marque des parfums du maquillage il sait depuis toujours que c'est mon truc j adore et ça toujours été ainsi les beaux habits le maquillage  les chaussures les parfums. Je suis coincée alors pour partir

@hanae11‍ 

Puisque vous êtes bien consciente de votre situation conjugale et de la personne que vous avez en face de vous, alors profitez-en à ses dépens puisqu’il fait de vous une femme-objet. 
Et n’hésitez pas à faire de la contre-manipulation si besoin. Et toujours poser les limites que sont le respect de l’être  et l’intégrité corporelle. Je conçois que cela ne doit être facile surtout face à un professeur de philosophie de surcroît pervers narcissique en prime selon vos dires. 
Garder confiance en vous. Vous habitez une belle région touristique même si vous n’en êtes pas originaire. Je reviens de vacances début juillet au sud de Bordeaux dans le Lot-et-Garonne du côté de Damazan le long du canal latéral de Garonne, Cela fait de nombreuses années que je fais cela avec ma compagne et cette année pour la première fois avec sa chienne setter. Toute une expédition avec le coffre de toit et la plateforme sur l’attelage pour nos deux vélos à assistance électrique. 
Moi aussi, bien qu’étant installé récemment en Bretagne, je suis originaire de Normandie et j’aspire à y retourner. Quant à ma compagne, elle a fait construire sa maison sur la côte d’émeraude et elle ne changera plus de région. 
Pour revenir à votre situation actuelle, ne désespérez pas car l’espoir est un moteur efficace pour entrevoir le bout du tunnel même si vous pouvez à juste titre penser que vos conditions actuelles de vie ne sont pas réunies pour le penser. 
Si tel est réellement votre cas, mettez quand même à profit tous vos acquis positifs pour vivre ou survivre au mieux de votre situation subie ou contrainte. 
Tous mes encouragements à tenir quoi qu’il en coûte. 
Sylvain 

Merci Sylvain  en ce moment  c'est très compliqué  sur le plan affectif et je me sens à fleur  de peau déprimée  mon généraliste m à rajouté  5mg de brintillix  en plus du lamictal  250 ça fait 2 jours que je prends brintillix 

@hanae11‍ 

Bon courage à vous. Votre démarche auprès de votre médecin traitant est positive car hormis le fait d’avoir un médicament en plus à prendre au quotidien, vous avez une oreille pour vous écouter et prendre toute la mesure de votre situation actuelle.

Cela n’est peut-être qu’un cap à passer après tant d’années de vie commune. Mais vous êtes peut-être arrivée à un stade de non retour entre vous deux et que vous êtes à un niveau saturation exacerbée. Faites le point autour de vous pour recenser vos points d’appui en capacité de vous aider. (famille, amies, etc.). 

Il reste aussi à envisager un soutien psychologique par un professionnel de santé avec une démarche thérapeutique y compris en thérapie de couple sachant néanmoins que le profil que vous décrivez de votre partenaire n’est pas propice à une issue favorable d’une telle démarche car probablement vous en porterez la responsabilité d’être « le vilain petit canard » lui permettant d’endosser le beau rôle du mari bafoué face aux griefs injustifiés de sa compagne par une manipulation victimaire de plus face au thérapeute.

Néanmoins, en pareil situation pour sauver votre couple et à minima pour vous sauver personnellement, n’hésitez pas à demander des conseils avisés pour envisager toutes les options possibles en votre faveur. 

Tous mes encouragements.

Sylvain 

Merci Sylvain je me sens un peu perdue pour trouver de l aide je suis déprimée et fatiguée mon médecin traitant a ajouté brintillix 5mg à mon lamictal. Je persiste à aller à la gym : fitness mais je ne peux pas m empêcher de penser à la liaison que j ai eu depuis 3 ans qui vient de se terminer car j ai refusé un week-end avec mon amant par peur que mon conjoint ne s'en aperçoive il nous avait vu ensembles depuis Jean Patrick et moi on était très prudent mais c'était anxiogène en plus nous vivons dans le même immeuble mon amant Jean Patrick est mon voisin au 1 étage moi au 5 étage..quelle histoire je me sens triste pourtant qu'il ait rompu