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Bipolarité et l'ennui
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hounaz
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hounaz
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anipeps ,je lis avec une grande émotion ton parcours de malade ressuscité .
J'ai eu ,moi aussi ,un parcours compliqué de dépression ,avec une petite fille à élever .J'en suis sortie ,mais pas elle ! Je ne dis pas que c'est de ma faute si elle est bipolaire ,mais le terrain est là ,on n'y peut rien .
Avec le temps ,on se rend compte des erreurs qu'on a fait avec nos enfants ,mais il n'y a pas de mères parfaites et encore moins si elle est malade .
Je vois les erreurs que fait ma fille avec ses 3 petites et j'ai peur des conséquences .Mais un jour viendra où elle aura ce recul que tu as maintenant .
Je m'en suis sortie à 46 ans et elle n'a que 39 ans .Il vaut mieux guérir tard que ne jamais guérir .La maladie nous donne une force qui nous permet d'atteindre une certaine sagesse pour la suite .En tout cas ,ça a été vrai pour moi .La lutte contre la dépression et ce long chemin si difficile m'a enrichie et m'a construite .
Ton témoignage me donne de l'espoir pour ma fille.
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hounaz
anipeps
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anipeps
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@hounaz tu as du faire une erreur sur ton âge ou celui de ta fille a moins de l'avoir eut à 7 ans ;) mis à part cela, je fais beaucoup d'erreurs avec mon fils et on en fait tous...j'espère juste que ces erreurs ne seront pas grave pour lui et son équilibre....J'ai eut la chance de vraincre la maladie mais surtout la chance de rencontrer une psychiatre comme il en existe peu et c'est grâce à elle, à mon mari, et à ma volonté aussi bien sûr qu'aujourd'hui je vais bien....
Je pense qu'il y a un gros problème chez nos amis médecins psychiatre aujourd'hui c'est de mettre les gens dans des cases et leur dire qu'ils auront un traitement à vie et ne guérirons jamais. En mon sens même si cela va s'avérer vrai pour la pluspart des personnes et des pathologies psy en même temps quel espoir cela donne t il aux gens? Aucun en fait: "malade tu es, malade tu resteras"...Et pourtant les diagnostiques par exemple sont souvent remis en cause au fil des années ou juste en changeant de médecin....Le DSM n'est pas la panacée....Il faudrait former les médecins à ne pas enterrer les malades psychiques dès lors qu'un diagnostique est posé et leur donné de l'espoir...Cela me parait essentiel...car avec l'espoir va les projets, les envies et la VIE!!!!...c'est comme dire à un cancereux qu'il est condamné et pourtant combien de cancéreux, soit disant condamné se retrouve en rémission spontanée allant à l'encontre des prévisions du corps médical????
Les maladies psychiques je les ai toujours apparentées à un cancer de l'âme...Qui peut se soigner et se traiter (je ne parle pas pour des personnes qui ont des atteintes organiques au niveau cérébrale bien sûr ou qui multiplie les peines avec des déficiences intellectuelles en prime ou autre car du coup ça se complique)....On ne nait pas malade, on le devient.....On le devient par les évènements de la vie, par des terrains prédisposants génétiques, par nos traumatismes etc....Mais si on le devient on peut aussi en revenir et la résilience peut aussi être au RDV...j'ai une amie bipolaire stabilisée qui se porte a merveilles depuis des années, une connaissance schyzophrène pareil marié a une femme médecin il a un enfant et est a son compte depuis des années et tous les deux sont heureux et se portent bien....
Arrêtons de nous cloisonnés notre avenir, il est ce que nous en faisons mais nous ne pouvons le changer seuls..Il faut être bien accompagné à la fois dans notre environnement quotidien mais aussi médical. Pour changer il faut changer souvent les élèments extérieurs...pas simple d'ailleurs quand on s'est encré dans une routine qui semble nous rassurer, nous perpétuels angoissés...Et pourtant ne pas avoir peur du changement.....Mon bonheur est venu de plusieurs changement simultanés:
- rencontre avec un homme (alors que je n'avais plus vraiment l'envie je me suis quand meme mise en quete d'un compagnon de route)
- changement d'emploi
- changement de logement
- Changement de thérapeute
Et tout cela en l'espace d'un peu plus d'un an......
Oser le changement pour oser changer...Aller à l'encontre de ses peurs...Et merci à mon mari pour m'avoir pousser à le faire ;)
Ah et pour mon cas m'éloigner de mes parents totalement toxiques (éloignements relatifs mais déjà très positif pour moi)
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
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Bonjour,
Je voulais revenir dans cette discussion intéressante pour apporter quelque chose de positif depuis le 5 mois que je suis enfin un traitement adapté. Bref, je sens quand même une sacré différence dans le sens où les effets indésirables se sont calmés, et les symptômes négatifs de la bipo bien estompés. Je vois la différence entre un traitement de "m....e" et un bon traitement efficace, ce qui fait que je suis heureuse de le prendre tout les matins en me levant enfin sans fatigue chronique.
Je crois en la phase blanche avant un début de stabilisation comme @isa75015 qui apporte aussi son expérience personnelle positive pour encourager tout le monde même si pendant le fond du trou et l'enfer on y croit plus vraiment voir pas du tout.
Voilà, concernant l'ennui lui aussi commence à partir, voir disparaître complètement grâce à l'efficacité du traitement que j'aurai voulu rencontrer bien plus tôt pour éviter des souffrances inutiles. Mais vaut mieux tard que jamais et on ne refait pas l,histoire. J,'arrive enfin a avoir une vie calme et plus posée, plus ordonnée, mieux organisée en gardant les avantages de la bipo sans les inconvenients dangereux.
En revenant sur l'ennui même et bien avec le retour d'énergie et de vitalité, et bien je retrouve goût à des choses et j'en découvre même des nouvelles. Quand vous aurez le bon traitement je suis sûr que vous les trouverez également. La maladie m'a permise de me rapprocher des choses essentielles, de la nature, du naturel alimentaire et environnemental, de revoir mes priorités etc
Je souhaite la même chose à tous.
Bon après midi même avec la grisaille que j'aperçois derrière ma fenêtre;
hounaz
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anipeps ,non ,je ne me suis pas trompée d'âge .J'ai bien commencé à aller mieux à 46 ans mais j'en ai 70 maintenant .
Ma fille est malade depuis qu'elle est née ,un terrain propice sans doute .Petit bb ,elle ne souriait pas ,était colérique ,capricieuse ,jamais satisfaite,mais on ne disait pas d'elle qu'elle était malade,on ne savait pas ,on disait juste qu'elle avait un p....de caractère .Ma relation avec elle a été et est tj passionnelle et fusionnelle .
Ce que je retiens de ton mail et de celui de Clash ,c'est que vous avez vaincu la maladie et ça me donne espoir pour ma fille .
C'est bon pour le moral de savoir ça !
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hounaz
anipeps
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anipeps
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@hounaz je comprends mieux dans ton précédent post j'avais compris que tu avais 46 ans et ta fille 39 d'ou le bugg lol...bon vérité rétablie lol...
Tu parles de prédisposition ça oui!
Après, bien sûr sans vouloir te culpabiliser car en prime je serais mal en point de le faire étant dans la meme situation avec mon fils....les bébés sont des éponges émotionnelles et ressentent les sautes d'humeurs des mamans, leurs doutes, leurs tristesse etc......J'ai essayé du mieux que je pouvais de camoufler à l'arrivée de mon fils les difficultés émotionnelles que je rencontrais, mais bien sûr les enfants ne s'y trompent pas..résultat tout petit mon fils faisaient des colères énormes même à 2 jours de vie...car au final il ressentait ma fragilité même si je faisais tout pour l'éviter....
Comme toi j'ai un lien hyper fusionnel avec Lui et je sais que ce lien n'est pas bon voire toxique...heureusement son papa (mon cher mari que j'aime tant) est à l'inverse et fait un peu tiers séparateur.....Les liens trop fort comme trop distant ne sont pas bons......
Le terrain génétique existe mais plus que cela on parle souvent de bébé porte symptomes.....Surtout en psychogénéalogie. En clair quand un trauma n'a pas été réglé à un niveau de la famille (inceste d'un ascendant? viol d'un ascendant? Ascendant mort? Abandon etc...ou tout trauma vécu par un ascendant)...ce trauma est véhiculé de génération en génération et accentué de plus en plus jusqu'a ce qu'un enfant en soit le porte symptome réel....Pour me part on pense que c'est ce qu'il s'est passé...
J'ai bien une grand mère dépressive et une mère dépressive certes mais je ne pense pas que mon mal soit dans les gênes et dans l'hérédité...Par contre que ma mère et ma grand mère aient vécu des choses traumatisantes ou aient hérités des traumatismes de leur propre parents sans se questionner sur leur vécu et donc sans résoudre émotionnellement le problème s'est répercuté jusqu'a moi....
Et le soucis c'est qu'avoir du coup été élevée par une mère dépressive (qui est dans le déni en prime) m'a mise dans l'insécurité et en prime en tant qu'enfant on culpabilise de manière irrationnel et ça donne de manière assez inconsciente des sensations d'être responsable de la maladie de nos parents.....
Si je n'avais pas moi même résolu le soucis qui se reporte de générations en générations mon fils pourraient être garantie a son tour de porter mes souffrances que j'hérite de ma mère et de ma grand mère....Ce qui n'en fait pas moins que ma mère n'en est pour rien responsable car absolument pas consciente de ce fait......
Tu n'es pas reponsable de la maladie de ta fille mais ta souffrance a pu se répercuter sur elle....Si elle maintenant arrive a passer le cap, a comprendre l'origine de sa souffrance qui est peut etre en héritage à la tienne, alors elle pourra offrir l'équilibre à ses enfants....
Ma mère était très (trop???) fusionnelle et du coup en était une mère que l'on qualifie dans le jargon psy de toxique.......Avec en prime inversion des rôles ou l'enfant cherche a protéger sa mère de toute souffrance supplémentaire plutôt que la mère elle même protège son enfant de ses dérives émotionnelles.....
Bon sur le papier c'est bien beau mais dans la pratique chacun fait au mieux avec ce qu'il est et ce qu'il a réussi à régler de son histoire et ce n'est pas une mince affaire...
je sais pour ma part que je ne protège pas assez mon fils de certaines choses...Que je suis aussi trop protectrice pour d'autres au contraire (trop proche de lui en tous cas) et le père est là pour faire tiers chez nous et fort heureusement.....
Je pense que quand on est parents on doit expliquer à nos enfants, quand ils sont en âge de comprendre et qu'ils en ont le besoin et les questionnements, ce que nous avons traversés afin qu'ils puissent identifié ce qui est de l'ordre de leur propre souffrance et celle qui est lié à la notre en tant que parents afin qu'ils puissent faire la part des choses et surtout se disculper et s'enlever certains poids qui ne sont pas les leurs....
Bon allez assez dissertés...cela est facile à dire, bien moins a mettre en pratique, nous essayons tous d'être les meilleurs parents que nous pouvons meme si nos cherubins ne s'en rendent pas compte et le principal est d'avoir été ou d'être un parent suffisament bon a la manière de Winicott c'est à dire un parent étant dans la volonté de bien faire, dans l'amour autant qu'il le peut avec ce qu'il est lui même....
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
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Je me reconnais dans tt ce que tu dis .
Bcp de paramètres qui expliquent la maladie de ma fille .Moi aussi ,je viens d'une famille de névrosés suicidaires et suicidés .Mon père devait être bipo ,même si on ne savait pas ce que c'était ! j'en ai souffert .
J'ai bcp travaillé sur ces problèmes pour me sortir des dépressions et donner à ma fille des clés qui m'avaient manquées .Elle s'en sert ,mais à besoin de faire son propre chemin et elle part de loin ,la pauvre !
Quant à ses 3 filles ,je crains qu'elles ne développent chacune une pathologie différente,même si on fait très attention à ne pas leur mettre une étiquette .
Mais comme on est sur nos gardes ,les dégâts seront peut-être moins graves et surtout pris à temps !
L'avenir le dira .
Je ne connais pas bcp de familles "clean" qui ne se traînent pas un charriot de souffrance du passé ! on est construit de cette souffrance et de cette expérience .Certains charriots sont + chargés que d'autres malheureusement ...
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hounaz
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@hounaz tout à fait d'accord, comme dirais ma psy "il y a des cadavres dans les placards de toutes les familles" après tout dépend comment les personnes ont gérés les problèmes dans les générations précédentes, comment cela s'est verbalisé et vécu (secrets de familles ou non, soutien ou non, rejet etc).....
Effectivement comme tu dis il est important d'être vigilant et je le suis énormément avec mon fils.....au moindre signe je tiens à être là...cependant je ne l'emmenerais pas non plus chez le psy pour le moindre petit truc, j'ai trop vu des enfants encore plus détraqué a y aller qu'a ne pas y aller (une petite fille que je connaissais qui a été abusée par son père a l'âge de 2 ans, sa mère l'a amenée chez un psy d'office pour aider la gamine mais ça a empirer les choses)....
Je pense que l'essentiel est d'être à leur écoute et là pour eux, qu'ils sachent que s'ils en ont besoin ils pourront se faire aider avec notre soutien et surtout je ne cacherai jamais la vérité a mon fils, bien sûr en fonction de son âge je ne lui dirais pas avec les mêmes mots mais le silence, les non dits sur la maladie, ce dont on souffre ou autre est bien pire.......
Après tu penses que tes petites filles auront des soucis? et pourquoi? elles peuvent aussi aller bien non? je ne sais quelles âges elles ont mais l'adolescence et ses crises sont nécessaire et n'ont rien de pathologiques même dans des formes de révoltes.....Les accompagner, leur expliquer et les aider à devenir adulte en intégrant d'où elles viennent et en leur disant bien qu'elles ne sont coupables de rien que leur vie est la leur et pas celle de leur mère ni la tienne et qu'elles ont le droit d'être heureuse et les moyens de l'être....Il faut surtout que leur mère leur parle en leur disant quand elle n'est pas bien que ce n'est pas de leur faute)..Je fais beaucoup ça avec mon fils dans les moment de blues je le prends sur moi et lui explique...Que maman est triste mais que ce n'est pas de sa faute qu'il n'y est pour rien et que je suis super heureuse qu'il soit avec moi mais que lui doit pas se préoccuper de maman que maman va bien aller que c'est juste un peu de fatigue qui va passer...rassurer beaucoup car les états anxieux des parents sont anxioxygènes pour les enfants donc rassurer beaucoup rassurer sur le fait que ce n'est pas car maman n'est pas bien qu'elle va disparaitre, car l'angoisse première des enfants est lié a la disparition potentiel du parent référent et donc souvent la mère...Dire qu'on a le droit d'être triste mais que ça n'est pas grave que maman ira mieux ensuite.....enfin c'est mon point de vue bien sûr...
Il m'a justement manqué cela au niveau de ma mère, elle était dans le déni ne parlait pas de ce qu'elle ressentait et moi comme tout enfant j'étais dans l'imagination de ce qu'il pouvait bien en être...résultat j'ai passé des années à avoir peur qu'elle ne passe a l'acte et a être dans l'angoisse...pourtant cela n'est jamais arrivé....Elle m'aurait dit "oui je suis triste mais ne t'inquiète pas je vais bien maman est là et sera toujours là" comme tout enfant je l'aurais cru et cela m'aurait apaisé....
Mais ce n'est que ma vision des choses....
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Mes petites filles ont 15ans ,11 ans et 5ans .
Je m'occupe bcp d'elles .
Depuis qu'elles sont nées ,je leur ai dit que leur maman avait une maladie qui la faisait pleurer et crier ,mais que ça n'était pas une maladie qui fait mourir .De ce côté là ,elles sont parfaitement au courant .
Il n'empêche que subir les changements d'humeur ,les cris ,les pleurs ,les hurlements qu 'elle veut "crever" ( c'est son mot !) ,la voir partir en pleine nuit en voiture comme une dingue ,la voir boire ,même si ça n'est pas tout le temps ( elles l'ont vue ivre plusieurs fois lors de soirées ) ,l'entendre promettre des choses et annuler au dernier moment ,bref ,tt ça n'est pas fait pour rassurer des enfants.
Je vois déjà qq troubles ,des angoisses ,des tocs chez la 2ème ,la petite a des sautes d'humeur ,pleure sans raison ,se tape aussi ,comme sa mère le fait .Je ne dis pas qu'elle sera bipo ,mais elle est comme un miroir face à sa mère .Quant à la grande ,elle ne peut faire confiance à personne de peur de souffrir ,d'être déçue .Elle a été mal aimée par sa mère ,rabaissée dès qu'elle dit un mot ou exprime une idée et ça ,depuis qu'elle est née .Je me suis fâchée plusieurs fois avec ma fille à cause de son attitude avec son aînée .
Je suis très fusionnelle avec ma petite fille ,elle me dit que je suis son bouclier :))
Ma fille n'arrive pas à se contrôler .Elle regrette ,bien sûr ,une fois que la crise est passée ,mais les blessures sont là .Je ne lui en veux pas ,elle n'a pas choisi d'être malade et culpabilise tellement de ne pas être une maman "normale" .Mais c'est comme ça ,c'est la vie .Elle travaille sur elle pour se sortir de cet enfer ,elle est très courageuse ,mais tt est tellement difficile pour elle.
Bonne soirée
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hounaz
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@hounaz et le papa? son rôle a lui si la mère ne le fait pas est d'étalir une stabilité de son côté....Je suis navrée de lire l'état de ta fille :( comment est elle suivie? par qui? Pour le coup effectivement elle ne protège pas ses filles de son état...j'ai lu pourtant sur pas mal de forums que des mamans bipo, borderline ou autre quand elles étaient en crise ne l'étaient jamais devant leurs enfants pour les protéger et allaient s'isoler ou pétaient les plombs quand les enfants n'étaient pas là...
effectivement face au comportement de ta fille tes petites filles ne peuvent qu'être mal car son comportement est totalement insécurisant pour des enfants...j'ai une amie qui pareil à 2 filles et attend le 3eme enfant bien plus petites et elle a un comportement totalement instable mais le pire pour elle il n'y a pas de soucis, pourtant je l'ai eut chez moi une fois avec les deux petites et j'ai cru la mettre a la porte elle passait des calins aux hurlements en deux minutes résulltats ses filles sont toutes les deux en retard et l'une de deux présente des attitudes autistiques....Elle a un suivi éducatif et psy pour ses enfants...Pour ma part si j'avais été dans cet état mental je ne suis pas sûre que j'aurais eut autant d'enfant...un seul et encore avec le recul je me dis que même il ne faudrait pas car on n'offre pas les conditions minimales de sécurité affectives a un enfant pour grandir....Je comprends du coup tes inquiétudes...si déjà elles sentent en toi un repère stable c'est déjà génial...il faut s'appuyer là dessus mais encore une fois et le père? Et dis nous comment et par qui est suivie ta fille?
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Mon gendre est très présent pour ses filles ,heureusement .
Ils sont mariés depuis 15ans .Quand la grande est née ,ma fille n'était pas aussi mal que maintenant .Les crises se sont aggravées quand leur couple a commencé à aller mal ,il y a 5ans .Elle a décidé de le quitter .Ils ne sont donc plus un couple mais continuent à vivre ensemble dans la maison qu'ils ont acheté .Les filles ont donc la chance d'avoir toujours papa et maman avec elles .
Leur père s'est tj bcp occupé d'elles et elles y sont très attachées ,évidemment .Dans cette histoire ,c'est ma fille qui a un travail stable,malgré sa maladie et qui rapporte un salaire régulier alors que lui fait des petits boulots et peut être présent pour les filles .C'est un équilibre instable mais qui tient depuis 5ans .On ne sait pas pour combien de temps encore mais je préfère ne pas y penser ...
En tout cas ,il est là pour intervenir quand ça dérape .
Elle est suivie par le psychiatre de l'hôpital de notre ville .Elle a un traitement depuis 4ans, qu'elle suit régulièrement .Elle est suivie aussi par une psychologue .Elle n'est tj pas stabilisée ,même si elle se trouve mieux ,c'est quand même pas terrible .Et quand elle commence à être "bien" ,c'est que la crise n'est pas loin ! On n'est jamais tranquilles .
Les petites trouvent chez nous ,un calme et une confiance qui les apaisent et je mets toute mon énergie pour les aider dans ce sens .
On se voit presque tout les jours .Elles viennent déjeuner et souvent dormir quand il n'y a pas d'école .
Le positif dans cette situation bancale ,c'est qu'il y a bcp d'amour entre nous tous .Même si ma fille et mon gendre ne sont plus amoureux ,ils ont encore bcp de tendresse l'un pour l'autre et nous nous entendons tous très bien .
Je vis au jour le jour sans essayer d'imaginer l'avenir .Personne ne peut savoir comment il sera .On profite de l'instant présent et surtout on profite de nos 3 adorables petites filles qui sont des enfants tellement affectueuses et attentionnées. On a bcp de chance .
J'ajoute que je me suis inscrite à l'Unafam et au groupe de parole .Ca m'aide énormément ,je me sens moins seule et ça me donne la force de continuer, pour rester en bon état et continuer à aider mes petites .
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hounaz
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je me demande si tous les bipolaires qui sont stabilisés éprouve ce sentiment d'ennui, d'être blasé, désabusé je ne sais pas trop comment définir cet état d'esprit.
Voilà si des bipolaires (ou amis de bipolaires) connaissent Cela ou ont une idée, ou si stabilisés ils sont dans ce cas ou l'ont été. Je pense que ces témoignages pourraient être utiles.