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Bipolarité et l'ennui
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Tibanem
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Tibanem
Dernière activité le 27/03/2021 à 08:28
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Anipeps
Rien de plus sensible qu'un cheval n'est-ce pas ?Je les connais très peu , mais des amis vivent des histoires très intenses avec leur cheval .L'hyppo thérapie dsi meurtrière , devient un moyen de se réconcilier avec soi-même et avec le monde tant cet animal est incroyable .
Moi je rêve de chèvres , de vaches poules cochons ...Je vis dans un T2 dans Marseille ce n'ai pas aisé même avec une terrasse .Mes rapports avec les animaux sont intenses , enfantins .Je suis végétarienne et je sais que les autres espèces animales ont autant voire plus d'intelligence, de sensibilité d'"âme" que l'espèce humaine ravageuse , cruelle , et dominatrice .
Et vive ta jument vous avez la même fougue et vous partagez tant de moments communs et magiques
anipeps
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Quand j'étais étudiante j'avais a peu près 10 vies....celle d'étudiante, d'enseignante, d'animatrice, de cavalière, de bénévole et de secouriste, sans parlé du double cursus staps et psycho.....J'ai toujours eut ce besoin de ne pas ressentir le vide, angoissant probablement donc bien remplir mes journées impérativement, des fois je me dis que je me suis peut être épuisée sans m'en rendre compte a cette époque et que c'est ce qui m'a amener a ma perte psy et a atterrir en HP...
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
sylefi
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sylefi
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Pour toi, Laurence,
Un feed-back vers les années 2000 pour essayer de te répondre avec le plus de justesse possible par rapport à ma propre histoire. Tu verras ensuite si cela peut te donner des pistes de réflexion pour des actions ultérieures à ton profit.
Quand le comité médical a tranché et figé mon sort en août 2002 par l'inaptitude absolue et définitive, j'étais en disponibilité depuis deux années scolaires et je demandais ma vraie fausse réintégration. Car j'étais ambivalent. J'y retourne (dossier administratif complet avec participation au mouvement académique pour les postes de professeur des écoles) et je fais tout pour échouer ou presque devant le médecin du genre "potentiellement dangereux". Contre quoi, contre qui, nul ne le sait même pas moi. Comme je suis un récidiviste car j'avais fait la même chose l'année précédente avant de me désister au dernier moment en renouvelant ma disponibilité pour une deuxième année, cela a dû les énerver passablement. Mais on ne se refait pas : "être ou ne pas être" telle est ma problématique existentielle majeure en dehors de tous mes autres troubles petits ou grands. Qui sait ? Le fait que ces évènements se situent avant la loi handicap de 2005 (merci le président Chirac), la question du reclassement sur un poste administratif ne s'est pas posée pour eux. Et comme je ne souhaitais pas rester dans la fonction publique (cadre A), cette décision de radiation m'a fait ni chaud ni froid. Il faut dire qu'à l'époque, cela faisait deux années que j'étais cadre dans l'industrie pharmaceutique comme technico-commercial dans le matériel médical (pompe de chimio) avec une totale autonomie de gestion de mon porte-feuille clients (hôpitaux-cliniques etc.) sur 1/4 de la France avec 23 départements avec des nuitées régulières dans des hôtels confortables à comparer avec mon logement social T2 en HLM post-séparation forcée. En plus avec la voiture de fonction et le PC portable etc. j'aurais pu chanter "je ne regrette rien" d'Edith Piaf. Et l´Education nationale trouvait aussi que ma place n'était plus auprès des élèves au regard de mon dossier médical.
Car ma radiation arrive à la fin d'un parcours long de plusieurs années. La radiation c'est en août 2002 et ma décompensation psychotique c'est en septembre 1997. Entre ces deux dates, c'est trois années de Congé Longue durée (CLD) avec 22 mois d'HDJ MGEN pour me reconstruire et me sevrer des neuroleptiques ( Solian).
La disponibilité demandée en août 2000, c'était pour sortir de l'HP car j'avais un projet professionnel dans le secteur privé et validé par l'institution psychiatrique. Â l'époque, j'avais aussi une porte de sortie accordée aussi par une commission ad hoc pour un poste de réadaptation d'une année renouvelable trois fois dans l'administration au niveau académique. J'ai choisi le secteur privé pendant un week-end avec beaucoup d'hésitation et d'angoisse. Lors de ma première prise de fonction à Lyon en septembre 2000, je ne suis dit que j'avais fait une connerie mais que cette fois, je ne pouvais plus reculer. Et mes trois années de psychiatrie m'ont évitées de partir en vrille comme cela était souvent le cas avant ma longue période de soins psychiatriques par des démissions brutales. Merci l´HDJ MGEN.
Mais comme l'histoire a une fâcheuse tendance à se répéter, jamais à l'identique mais quand même, j'ai "redeconné" dans ma tête à partir de 2008 mais cela c'est une autre histoire.
Pour revenir à toi Laurence et à ta fameuse (fumeuse?) lettre, je me demande si tu ne pourrais pas consulter un(e) avocat(e) spécialisé(e) en droit administratif car je pense que tu mérites mieux qu'un rejet sec de l'administration. Et que ta lettre doit pouvoir être remise dans son contexte au regard par ailleurs de ton dossier administratif exemplaire. Avec un recours au médiateur de la République possible avec l'aide d'un juriste ? Par tempérament, je suis dans la catégorie des (com)battants comme toi d'ailleurs à te lire sur tes posts. Mon conseil : épuise tous les recours possibles y compris au niveau des plus hautes instances administratives. Pas de capitulation en rase campagne : RÉSISTANCE
Il en va de ton avenir personnel (épanouissement professionnel) et économique. C'est pas rien. Moi qui sort de plus de trois années d'invalidité 2ème catégorie, je connais la musique des fins de mois à boucler. Alors reste le combat pour la juste cause, celle de ta vie. La maladie ne fait pas de nous des sous-humains. C'est tout le contraire avec notre hyperémotivité et notre empathie.
Par ces moments difficiles pour toi, à distance, je reste à ton écoute Laurence, attentif à ton devenir et disponible par ces échanges productifs en terme de solidarité. Bonne semaine et à bientôt. Sylvain
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Sylvain
sylefi
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@anipeps : Bien vu le rôle joué par l'hyperactivité et sa conséquence délétère à terme : l'épuisement. Et tout cela pour chasser le vide en toi (en nous car je m'associe aussi à cela). Un des problèmes majeurs des personnalités borderline, c'est comme si on remplissait un fût ayant un trou au fond. C'est sans fin. Le risque c'est l'épuisement et la dépression au rendez-vous et même la décompensation avec le passage dans la case HP au mieux car le pire est toujours possible par un passage à l'acte par impulsivité pour sortir de la souffrance psychique intense et insupportable. J'écris tout cela pour l'avoir vécu et ma fierté c'est que jusqu'ici je m'en suis plutôt bien sorti malgré et grâce aux traitements par psychotropes, les psychothérapies et prises en charge institutionnelles en HP ou en psychiatrie de ville. Idem pour toi par rapport à Tibanem, je suis attentif à ton devenir si tu acceptes ma confiance pour te suivre au fil du temps dans la réalisation de tous tes projets bénéfiques à terme pour ton avenir. Bien amicalement. Sylvain
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Sylvain
anipeps
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anipeps
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Merci sylvain, je bosse a fond depuis deux jours sur mon projet je vais tenter de le présenter dans 15 jours max a cap emploi pour les financements, mon projet en emballe beaucoup et surtout de professionnels ce qui m'encourage encore plus...mais cette fois je m'interdits de m'épuiser....mieux vaut tenir sur le long terme que vouloir trop en faire....
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
Utilisateur désinscrit
Bipolaire diagnostiquée en 1992 après une TS très grave, et hospitalisée en secteur psy
je me rends compte maintenant que je souffrais depuis longtemps de cette maladie dont j'ignorais le symptômes Je passais par des down et des up et ma généraliste me prescrivais des anti-dépresseurs
et je remontais la pente.
Après avoir su que j'étais bipolaire j'ai eu du mal à accepter cette maladie et en avais honte car je ne me sentais pas handicapée.
Traitement xéroquel dépakote et prozac un petit cocktail qui me permets de tenir la route.Jamais de prise de poids.
Je vis dans un petit village du Gers et grâce à une association dans laquelle personne ne sait que je suis bipolaire j'ai,pas mal d'activités ; langues vivantes et théâtre donc pas d'ennui. Je ressens cette sensation d'ennui uniquement quand je suis dans le down et c'est affreux.
J'ai maintenant 70 ans et sais très bien qu'il n'y a pas de guérison
En juin dernier j'ai fait un empoisonnement au lithium et j'ai failli y laisser ma peau. 10 jours dans le coma, arrêts cardiaques (j'ai un pace maker) et reins endommagés. Donc ATTENTION IL FAUT FAIRE DES LITHIEMIES
très régulièrement.
Bon courage à toutes et tous.
Michelle
.
sylefi
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Ami
Merci Michelle pour votre témoignage et par ailleurs, il confirme toute proportion gardée ce que j'ai vécu sachant que mon diagnostic de patient bipolaire m'a été annoncé vers la cinquantaine lors d'une nouvelle consultation externe à cause d'une rechute par une nouvelle psychiatre reprenant une dizaine d'année plus tard mon dossier d'hospitalisation en HDJ MGEN. Mais j'ai refusé de suivre sa prescription de thymo-régulateur à cause du risque rénal précisément malgré les contrôles sanguins réguliers prescrits. Pour la sensation d'ennui, je pense pour moi qu'il s'agit plus d'une tendance à la mélancolie avec un ralentissement cognitif et un retrait social ce qui diffère de ce que vous vivez. Bonne continuation dans toutes vos activités associatives. Bravo Michelle.
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Sylvain
Tibanem
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Tibanem
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Ami
Bonjour Michele
je rejoins l'analyse de Sylvain concernant l'ennui , car nous les bipo il faut que ça swingue jusqu'au vertige et à la chute c'est AINSI et je rejoins encore Sylvain , l'ennui serait plutôt cet état de mélancolie et tout son paquetage .Autrefois dans les romans on parlait beaucoup de ces personnes souffrant de mélancolie en mourant parfois ; Cet état si long et sans couleur sans odeur , sans envie ...
jE TE DIS BRAVO pour tes activités tournées vers les autres , je n'attends qu'une chose c'est que ma phobie sociale , mon désir de recluse mutique s'éloignent , se déchirent me laissant enfin entre apercevoir la lumière du jour et le bruit de la vie .J'ai des projets tournés vers les autres , impossible à mettre en oeuvre aujourd'hui .Même mes amis qui sont d'une patience inouïe attendent ma libération , qui viendra quand elle viendra .Même eux que j'aime et en qui j'ai une confiance inébranlable , je refuse de les voir .
Moi non plus je ne savais pas que j'étais invalide , il a fallu que les ressorts administratifs me projettent dans cette réalité : tu es virée pour cause d'invalidité .Le choc fut rude , j'ai encore du mal à avaler cette sentence et les conséquences professionnelles qui en découlent , mais je sais que je finirai par dire un jour , sans ironie, sans amertume , je suis invalide ! Mais je connais d'autres de mes ressources , j'ai toujours rebondi comme une balle souple et légère .Il me faut me protéger pour l'instant de mes peurs des autres et de ce qu'il se passe DEHORS . Merci la littérature merci Internet qui m'isolent un peu moins et m'éloignent quelques heures de mes angoisses , de mon nombril , merci Carenity et vous tous , quime rapprochent de vos histoires singulières et souvent très encourageantES ;
Tu t'es bien empoisonnée au lithium maintenant , c'en est terminé pour toi de cette substance efficace certes , mais si dommageable pour l'organisme .Une amie très chère a fait le même voyage que toi dans sa capsule interplanétaire nommée lithium , elle ne peut plus , et son corps ne le supportera plus , envisager de faire pénétrer dans son corps une gouttelette de lithium .
Nous avalons quotidiennement des poisons dommageables pour nos reins , artères coeur , j'ai la chance d'avoir un médecin généraliste qui veille à mon corps et intervient quand des psychotropes commencent à ruiner mon organisme . C'est un atout de taille et une vigie qui ne s'endort jamais .
Mais sans ces psychotropes que serions aujourd'hui , où serions nous ? Un mal contre un autre mal pis encore ? Je n'ai pas toujours tranché cette question , il m'arrive encore , parfois , souvent même , de rejeter en bloc toutes ces pilules magiques Et quand je ne suis pas sage je laisse tout tomber , malgré l'expérience , malgré la connaissance des conséquences mortifères .
Serrons nous les coudes et parlons parlons , pleurons , rions entre nous , gardons ce lien .Me concernant il m'est indispensable , je lis des gens sensés (eh oui les zinzins !) intelligents et comme Anipeps résilients alors qu'ils l'ignorent totalement .
Bien à vous tous
sylefi
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sylefi
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Merci Laurence pour ton dernier post. Sur bien des points, je me retrouve dans tes constats. Beaucoup de lucidité dans tout cela. C'est important d'en prendre bien conscience. J'ai un petit peu d'avance sur toi sur l'aspect "acceptation de l'invalidité" (lol). Mais c'est un chemin de croix avant d'accepter. D'où l'importance que tu précises bien d'être à l'écoute entre nous sur ce site. C'est pas gratuit car c'est de la vraie solidarité masquée peut-être mais réelle à mon avis. Pour les effets secondaires, avec les neuroleptiques, moi c'est le foie qui a trinqué et cela sans les apéros and co. Mais comme tu l'écris, on n'a pas le choix. Seule la vigilance s'impose pour ne pas y laisser sa peau comme dans l'histoire dramatique de Michelle. Quand à la mélancolie, cet état cyclique de spleen, je m'en accommode tant bien que mal. La relation à l'autre en face à face m'est pénible à vivre et toute activité associative me demande des efforts surhumains qui dépassent souvent mon seuil de tolérance. C'est fou comme j'ai une faible tolérance au stress réel ou imaginaire alors que la majorité de mon expérience professionnelle s'est faite dans des métiers de contacts. Il faut dire que cette maladie ne nous laisse pas de répit même s'il existe des périodes d'accalmie salutaire. Au plaisir de vous lire car la lecture et/ou l'écriture nous font du bien à toutes et à tous à voir le nombre de posts sur le thème de l'ennui. Bien à vous. Sylvain
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Sylvain
Tibanem
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Tibanem
Dernière activité le 27/03/2021 à 08:28
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Sylvain, je ne suis qu'une toute jeune invalide moi , ça ne fait qu'un an que mon Ministère m'a annoncé ça avec tout le tact et la délicatesse dont est capable l'Aaaaadiministration .En pleine phase de dépression sévère pas besoin de neuroleptiques pour te "tasser" ! La Commission de Réforme s'est réunie il n'y a qu'un peu plus d'une semaine .Pour l'instant je suis mise à dispo pour maladie .Je ne suis pas encore invalide , je débute dans le métier .
Et parfois je nous sens gemellaires , tant nos analyses et nos parcours sont à peu près semblables .Cette phobie sociale ne cesse de me surprendre , moi qui comme toi n'ai fais que des boulots tournés vers le public , guide , accueil , syndicalement je devais prendre la parole devant des foules , devant ministres et directeurs de cabinet , journalistes caméras et j'en oublie .
Ce que je faisais très bien , mais le stress était toujours là bien présent le trac qui peut paralyser quand il est toujours là au creux de la poitrine une fois lancée dans l'arène ! J'étais populaire , savais attirer et retenir l'attention , mes mots ont toujours coulé d source , et je n'avais peur de rien ni de personne .Un paradoxe ambulant , mais à la différence des "pas malades" un paradoxe excessif bien sûr .
Ma plus jeune fille , bipo aussi , incapable travailler , par incapacité mais aussi par choix politique , elle est anar , a vécu en communauté , ma petite sauvageonne , aussi phobique sociale que moi .Drôle d'aventure qu'elle vivait à la fois bien mais si souvent très douloureusement , fait du théâtre , et très bien .Alors le trac bien sûr elle connaît normal , mais elle n'est bien sur que sur scène , avec les mots des autres .Ce n'est pas elle qui est en représentation , elle n'est pas elle .
C'est très rigolo , on ne ressent sa gêne et son son envie de fuir qu'au moment des saluts et des applaudissements , quand c'est elle qu'on applaudit et non pas le personnage auquel elle donné vie .Alors elle penche la tête bien en avant , son merveileux visage de madone caché par ses très très longs cheveux : rideau !
Et au sujet de sujet , il n'y a que là que nous ne sommes pas cachés malgré les surnoms , malgré l'oeil aveugle de notre ordinateur .
Nous sommes ce que nous sommes , sans tabou , sincères , nous n'avançons pas cachés tout au contraire .
Amicalement
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je me demande si tous les bipolaires qui sont stabilisés éprouve ce sentiment d'ennui, d'être blasé, désabusé je ne sais pas trop comment définir cet état d'esprit.
Voilà si des bipolaires (ou amis de bipolaires) connaissent Cela ou ont une idée, ou si stabilisés ils sont dans ce cas ou l'ont été. Je pense que ces témoignages pourraient être utiles.