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Patients Douleurs chroniques
Le cannabis thérapeutique, autorisé à la fin de l'année 2018 ?
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Freder
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Freder
Dernière activité le 05/10/2022 à 21:21
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@Valeria03 on peut monter jusqu'à 60 gouttes par jour en cas de crises plus fortes. Pas d'effet secondaire ! Le seul "hic",C'est le prix..... Belle journée
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Frédérique
madelire
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Dernière activité le 18/11/2024 à 08:40
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Quand le cannabis thérapeutique sera autorisè marre d'attendre en France ....bon courage a vous tous qui souffrent
belledune80
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belledune80
Dernière activité le 26/02/2022 à 14:12
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Je suis pour tout ce qui peut améliorer la vie des parkinsonniens selon le cas alors si le canabis soulage il faut y aller bien encadré
kankan
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Bonjour, je crois que même des personnes de bonne volonté confondent, donc je me permets, sauf erreur de ma part, de rappeler que le cannabis thérapeutique c'est du cannabis ... sélectionné, conditionné, distribué sur ordonnance.
Le cannabis contient un nombre à deux chiffres de substances différentes (cannabigerol, cannabichromène etc) dont la plupart sont mal étudiées sauf celle qui a un fort effet psychoactif, le tétrahydrocannabinol.
Une autre substance a émergé pour ses qualités anxiolytiques, myorelaxantes, antidouleur et anti-inflammatoires, c'est le cannabidiol, CBD en abrégé, qui rend grand service à beaucoup de gens.
J'en profite pour témoigner que si j'ai eu des effets secondaires minimes (digestifs par exemple) avec des formes à prendre par la bouche. Mais après remplacement par des suppositoires ( si si! ) je n'ai que des bénéfices. Je précise viser l'effet décontracturant, la diminution des doses de médicaments antidouleur et l'amélioration du sommeil - en prenant 50mg le soir - chercher " suppositoire chanvre " sur ebay mais je consomme avec modération - comme a dit quelqu'un plus haut dans la discussion mes excuses j'ai oublié son pseudo "comme tout ce qui est bon et naturel c'est pas remboursé" ...
jeanpeuplus
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jeanpeuplus
Dernière activité le 28/07/2024 à 11:12
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Voilà des années que j'attends le sativex ou similaire
Mesdames et messieurs les décideurs ; Vous qui nous laissez souffrir en paix, sachez que vous n'êtes "pas à l'abri des souffrances" à venir !!!!!!!!!!!
Ce jour là, vous penserez peut être à nous !
Cordialement
Jeanpeuplus
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jt
emilie758
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emilie758
Dernière activité le 04/11/2024 à 09:29
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Ami
Je souffre de iatrogénie et je voudrai prendre des feuilles de cannabis en infusion en France ce n’est pas possible est ce normal alors que j’ai un cancer ?
kankan
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kankan
Dernière activité le 03/08/2024 à 16:40
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Mon précédent post était en avance sur son temps ... de quelques jours. La NCCIH qui est une agence fédérale américaine vient d'attribuer 9 subventions de recherche pour un total de plusieurs millions de dollars. Il est intéressant de noter deux choses: 1) Les motivations sont que l'agence estime que par rapport aux données qu'elle possède, l'avancée des labos privés est bien plus grande ! Ce n'est pas nous qui allons la contredire quand on voit la technicité des produits genre patchs, par rapport à nos flacons d'huile coupée et rance ici en France... 2) @emilie758 ça peut vous intéresser ainsi que beaucoup y compris moi, l'agence exclut le thc de ces recherches car elle estime -c'est pile ce que je disais plus haut- qu'il y a assez de connaissance sur le sujet, et surtout que les données démontrent (ça ce n'est pas forcément ce que je pense) que ça ne sert à rien thérapeutiquement, c'est trop difficile à utiliser !
Freder
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Freder
Dernière activité le 05/10/2022 à 21:21
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@kankan pour ma part, aucun effet secondaire
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Frédérique
Rochambeau
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Rochambeau
Dernière activité le 02/10/2024 à 16:31
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@beril1
Cannabis thérapeutique : si tout va bien, il ne sera pas disponible avant un certain temps...
17 octobre 2019
Bonjour
Le temps de l’administration du médicament n’est pas celui du patient souffrant.
Il y a un an on découvrait un mouvement de l’Agence nationale de sécurité médicament (ANSM) : « Évaluation de la pertinence et de la faisabilité de la mise à disposition du cannabis thérapeutique en France ». On apprenait alors qu’un Comité Scientifique Spécialisé Temporaire créé pour un an, aurait pour mission « d’évaluer la pertinence de développer en France l’utilisation thérapeutique du cannabis pour certaines indications et de proposer le cas échéant, les modalités de sa mise à disposition ». On appréciera la formulation.
On découvrait aussi le texte, publié sur The Conversation, signé par le Dr Nicolas Authier, psychiatre, professeur de pharmacologie médicale, directeur de l’Observatoire Français des Médicaments Antalgiques et président de la Commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM :
« Usage thérapeutique du cannabis : la France engage officiellement la réflexion ».
Ainsi donc la France allait « s’interroger sur l’usage médical du cannabis dans des pathologies chroniques mal soulagées par les traitements conventionnels ». Cette même France qui avait, il y a quelques années, donné une autorisation pour le marché à un médicament à base de cannabis (le Sativex®) mais qui avait, depuis, toujours refusé le prix à payer. Rien ne semblait presser. On rappellera que vingt-et-un pays de l’Union européenne sur vingt-huit autorisent le cannabis à usage thérapeutique.
Le temps du patient souffrant
Puis, en mai dernier, on apprenait la création d’Espoir (Im)patient : le premier lobby français au service des malades qui pourraient être aidés par une version médicamenteuse du cannabis, l’usage de fleurs ou de spécialités comme les huiles ou les sprays. Des « actions d’influence » étaient annoncées avec des rencontres auprès de parlementaires, membres de l’administration et du gouvernement ;
« forte présence dans les médias via la présentation des réalités de patient.e.s qui souhaiteraient être accompagné.e.s pour mener leur combat publiquement ».
L’initiative réunissait une cinquantaine de patients, proches de patients et professionnels de santé (Amine Benyamina, William Lowenstein, Olivier Bertrand, Bertrand Lebeau et Rodolphe Ingold). Une action développée dans le cadre des travaux conduits au sein de l’ANSM pour ouvrir l’accès au cannabis thérapeutique.
Nous sommes en octobre 2019. Et qu’apprend-on ? Que l’ANSM « poursuit les travaux nécessaires à la mise en place d’une expérimentation visant à l’accès au cannabis à usage médical ». Aujourd’hui, création d’un comité scientifique pluridisciplinaire composé de dix-huit professionnels de santé et représentants de patients. Premier objectif de ce comité est de mettre en place les conditions pratiques de l’expérimentation : produits qui seront utilisés, formations des professionnels de santé et conditions du suivi des patients. « Les travaux de ce comité seront poursuivis au cours de l’expérimentation afin de suivre, analyser les données du registre, notamment les données d’efficacité et de sécurité, et de rédiger un rapport d’analyse."
Soyons raisonnable et impatient. On comprend sans mal que le temps de l’administration du médicament ne soit pas celui du patient souffrant. Est-ce dire pour autant que tout est définitivement figé ? Qu’il n’existe pas de procédures accélérées ? Que l’on ne peut s’inspirer des solutions adoptées à l’étranger ?
A demain @jynau
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rochambeau
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Freder
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@Rochambeau Salut Rochambeau, chez nous en Belgique on en trouve comme on veut. Vaut mieux que cela soit prescrit et fourni par un thérapeute agréé car on vend aussi du n'importe quoi et même ds les night &Day ! B onne journée !
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Frédérique
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Louise
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Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
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L'autorisation du cannabis thérapeutique divise les autorités... et nos membres ! L'Agence du médicament ANSM vient de créer un comité pour évaluer la pertinence de l'utilisation thérapeutique du cannabis en France. Les premières conclusions sont attendues dès la fin de l'année 2018.
Évaluer l'intérêt thérapeutique du cannabis
Le comité fondé par l'Agence du médicament, nommé pour un an, aura pour objectif d'évaluer l'intérêt thérapeutique du cannabis dans le traitement de certaines pathologies. Ce comité réfléchira également aux modalités de mise à disposition du cannabis le cas échéant. Les premières conclusions sont attendues d'ici la fin de l'année.
Pour mener à bien sa mission, la comité analysera l'ensemble des données scientifiques disponibles mais s'intéressera aussi à l'expérience d'autres pays l'ayant déjà mis en place. Une trentaine de pays ont, en effet, légalisé partiellement ou totalement le cannabis à usage médical.
L'ANSM revendique également de prendre en compte le point de vue des patients. "Des représentants associatifs, des professionnels en santé et en sciences humaines seront étroitement associés aux travaux de ce Comité, soit en qualité de membres, soit en étant auditionnés", a précisé l'Agence. Les membres de cette structure seront nommés "dans les prochaines semaines".
Ce que dit la loi en France
Les médicaments à base de cannabis peuvent déjà faire l'objet d'une Autorisation de mise sur le marché (AMM) depuis 2013. Dans les faits, un seul en a bénéficié : le Sativex, spray destiné à soulager des malades atteints de sclérose en plaques. Il a obtenu cette autorisation en janvier 2014 mais n'est toujours pas commercialisé, en raison d'un désaccord sur son prix de vente.
En revanche, la consommation des joints de cannabis est pénalisée quel qu'en soit l'usage: la loi française ne fait pas de distinction entre leur usage récréatif et thérapeutique.
Dans une tribune publiée en juillet, plusieurs élus PS, LREM et EELV ont demandé la légalisation du cannabis à usage thérapeutique. Ces derniers avancent le chiffre de 300.000 patients qui pourraient en profiter contre "la douleur chronique, les troubles physiques provoqués par les chimiothérapies et les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques".
En juillet, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait affirmé qu'elle n'excluait pas d'autoriser les cigarettes de cannabis à usage thérapeutique si elles apportent "un plus" par rapport aux médicaments déjà autorisés.
L'avis des membres sur Carenity
Plusieurs discussions sur la dépénalisation du cannabis ont fait coulé beaucoup d'encre sur notre forum...
Les membres plutôt contre : le risque de dépendance
Face à la consommation de cannabis et notamment de joints contre la douleur, @titims pense qu'il y a "accoutumance" et qu'il s'agit "d'une drogue avant tout", soutenu par @LadyKat qui a vu l'un de ses frères "devenir complètement dépendant au cannabis". Également opposée à la dépénalisation, @Anne06 s'inquiète des dégâts causés par les personnes droguées. @lailaine rappelle que le cannabis n'est pas un produit miracle et que les "effets recherchés ne sont pas toujours obtenus", tout en citant des effets secondaires indésirables liés à sa consommation.
Les membres plutôt pour : un formidable médicament s'il est encadré
@maritima explique que médicalement encadré (si et seulement si), le cannabis "serait un très bon produit anti-douleur", comme @Etiennou : "on ne demande pas que le cannabis soit en vente libre mais il faut que ce soit distribué par un médecin. Il y en a marre de laisser les malades en train de souffrir". Idem, @agatha7759 exorte les membres à bien "faire la différence entre le cannabis-drogue et le cannabis-thérapeutique", ce dernier n'ayant pas les mêmes effets. @Aliane, qui souffre de SEP, confirme que son "inhalateur spécial" est "la seule chose qui marche, aucun autre médicament ne peut calmer mes soubresauts spastiques". @satonnay se désolait du retard de la France sur d'autres pays : "Nous ne pouvons plus continuer à supporter des douleurs qui peuvent être traitées".
Alors, à quand la généralisation du cannabis thérapeutique ?