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Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver
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Utilisateur désinscrit
19/02/2015 à 12:17
bonjour,
d'où aussi une protection moins efficace peut être aussi d'influenzinum qui est toujours préparé à partir des souches du vaccin de l'année.
(prendre donc un peu de thymuline et oscillo...si entourage contaminé + éviter personnes à risque, et prendre mesures d'hygiène dt le masque et lavage fréquent des mains...)
amitiés
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Le fort essor cette semaine de l'épidémie de grippe en France met en lumière un facteur potentiellement aggravant, le manque relatif d'efficacité du vaccin antigrippal cet hiver. Les CDC (Centres américains de contrôle et de prévention des maladies) à Atlanta ont publié à la mi-janvier une étude montrant que l'efficacité du vaccin saisonnier de l'hiver 2014-2015 était «relativement basse », autour de 23 %. Une protection nettement plus basse que les années précédentes. Comme le virus de la grippe évolue rapidement, la composition du vaccin change tous les ans. «Dans l'hémisphère Nord, c'est l'OMS qui décide durant le mois de février précédant la saison grippale quelles seront les 3 souches de virus incluses dans le vaccin, explique le Dr Élisabeth Nicand, membre du comité technique des vaccinations au Haut Conseil de la Santé Publique. La composition dépend notamment de ce qu'on a observé lors de l'épidémie hivernale dans l'hémisphère Sud, entre juillet et septembre. Cette année, le vaccin vise deux souches de type A, H1N1 et H3N2, et une de type B.»
Une dérive antigénique de certains virus A(H3N2)
Ces cinq dernières années, le sous-type dominant lors des épidémies saisonnières était le virus A (H1N1), issu de la pandémie de 2009. Or, cette année, les moteurs de l'épidémie grippale sont surtout des virus de type A (H3N2), trouvés dans 62 % des cas en France. Ces souches sont relativement nouvelles, ce qui fait que peu de personnes y ont déjà été exposées et ont développé des défenses immunitaires. Un facteur qui explique en partie pourquoi l'épidémie en cours est plus sévère que l'année dernière.
L'autre facteur aggravant étant, comme l'ont constaté les CDC américains et l'Institut Pasteur en France, la souche A (H3N2) qui circule actuellement n'est pas exactement la même que celle qui est ciblée par le vaccin. Par malchance, ces virus A (H3N2) ont muté (les experts parlent d'une «dérive antigénique ») entre le moment où la composition des vaccins a été décidée par l'OMS et le début de l'épidémie. Les CDC ont calculé que deux tiers des virus H3N2 avaient muté depuis le début de 2014. D'où une efficacité loin d'être parfaite du vaccin cet hiver.
Malgré cela, tous les experts réaffirment l'importance de la vaccination, en particulier pour les populations les plus à risque. Le vaccin étant notamment bien adapté à certaines souches de type A, ainsi qu'aux virus grippaux B. «Le vaccin reste le meilleur outil de prévention même si son efficacité contre A (H3N2) n'est probablement pas optimale », résume le dernier bulletin épidémiologique grippe, publié le 28 janvier par l'Institut de veille sanitaire (InVS).
L'année prochaine, le vaccin ne ciblera plus trois souches, mais quatre, avec l'ajout d'une souche de type B supplémentaire.
Le Figaro santé