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Un utilisateur du cannabis thérapeutique condamné mais dispensé de peine
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Thelma , au début ma maladie a été prise pour une SEP , car j'étais invalide , je ne pouvais presque pas marcher et bien sur encore moins conduire, aprés , on m'a diagnostiqué toutes sortes de maladies , a ce jour encore , ils ne se sont pas encore vraiment prononcés, il semblerait que ce soit le fait d'avoir fait des crises anhapiléquetique a répétition , cela m'a conduit a faire de la dépression , qui elle meme a masqué , les allergies dont je suis sencés souffrir, enfin tous ça pour dire que je vous admire , car , je sais ce que c'est de souffrir et vous lire ici , en sachant tous ce que vous avez eux , vous ne prenez que de l'aspirine, chapeau , vraiment , si un jour ce Sativex arrive et si il peu vous apporter un réel soulagement , prenez le , je crois que vous l'aurez gagné , je le dit souvent a mes médecins:"-Si vous me dit de me jeter contre se mur , ça peu me soulager, je suis pret a le faire" OUI , si je trouvais de quoi me soulager je le ferais , mais j'ai un problème avec les produits , juger illicites , on m'a élevé avec des valeurs , ceci explique pourquoi , je n'ai jamais touché de produit illicite tel que le Cannabis , mais j'admire le courage qu'a eu cet homme autant que votre courage journalier
fran29
fran29
Dernière activité le 18/03/2019 à 01:20
Inscrit en 2014
6 commentaires postés | 1 dans le groupe Revue de presse
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Ayant consommé du cannabis en début de SPA (oui avec l'âge plus dur d'en trouver au marché local et encore plus de se baisser pour le cultiver donc ex consommatrice) je peux vous dire que les douleurs sont amoindries et qu'en prime on n'est pas shooté comme avec la morphine ou la codéine, on prend aussi beaucoup moins d'anti-inflammatoires... Ce jugement reste tout de même une avancée considérable car il y a peu la personne aurait eu une peine de prison ferme et/ou des jours amendes. Quand au sativex il ne sera pas prescris à tous malheureusement.. L'encadrement de la production de cannabis à des fins thérapeutiques serait une bonne chose car beaucoup de patients se mettent dans l'illégalité pour moins/ne plus souffrir.
Utilisateur désinscrit
Combien je les comprend fran29 , je pense que le jeu en vaux la peine , si a la fin , ça va mieux , a ce jour un grand nombre de médicaments sont incapables de soulager et on des effets secondaire qui n'en finissent plus , si une personne trouve une chose , qui peu la soulager, qu'elle le face , qu'elle la prenne , cela ne regarde pas la loi , mais dans la grande partie des cas , si ça fini toujours par se savoir , ces qu'il y aura toujours une autre personne , qui sera la pour dénoncer , pour ces gens la , je n'ai que du mépris
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Julien
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Julien
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Atteint du VIH et de l'hépatite C depuis trente ans, Bertrand Rambaud utilise du cannabis pour soigner ses douleurs. En avril dernier, 87 grammes de cannabis thérapeutique ainsi qu'une trentaine de plants avaient été saisis chez lui.
Le procès de Bertrand Rambaud, militant de la dépénalisation du cannabis thérapeutique, n'aura duré qu'une heure lundi matin au tribunal correctionnel de Strasbourg. Président de l'Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine (UFCM I Care), l'homme de 53 ans a été condamné sans peine pour détention de cannabis. Arrêté le 1er avril dernier et mis en examen, la perquisition de son appartement avait permis la découverte de 87 grammes de cannabis thérapeutique ainsi qu'une trentaine de plants.
«Je n'utilise plus de trithérapie grâce au cannabis», a plaidé Bertrand Rambaud devant le tribunal pour défendre sa consommation thérapeutique, qui remonte à une quinzaine d'années. Parmi les stupéfiants saisis chez lui, il a tenu à préciser qu'une part était produite aux Pays-Bas par une entreprise sous licence du gouvernement et dont la production est dédiée à un effet thérapeutique. Depuis son double diagnostic en 1984, Bertrand Rambaud a enchaîné 15 trithérapies différentes. Face aux douleurs et aux effets secondaires qu'induisent ces traitements, il a choisi de consommer du cannabis, connu pour ses vertus anti-inflammatoires et antidouleurs. La seule façon de continuer à vivre normalement selon lui.
Dans une interview à Rue89 Strasbourg, Bertrand Rambaud revendiquait déjà un usage bien loin de la consommation récréative. Le quinquagénaire cultive en effet ses plants pour en faire du thé ou inhale le cannabis à l'aide d'un appareil qui permet un usage sans tabac. Il avouait cependant fumer un ou deux joints par jour en parallèle.
L'état de nécessité refusé
Malgré la plaidoirie de l'avocat et le témoignage de médecins sur le besoin de Bertrand Rambaud de consommer du cannabis pour continuer à vivre, «l'état de nécessité» n'a pas été retenu par la cour. Cette notion juridique, qui consiste à autoriser une action illégale pour empêcher la réalisation d'un dommage plus grave encore, aurait permis à l'accusé de bénéficier d'une tolérance exceptionnelle de la justice sur sa consommation de stupéfiants. Mais pendant le procès, la présidente du tribunal correctionnel de Strasbourg avait rejeté l'idée, déclarant: «Aucun expert n'est venu nous expliquer qu'il s'agissait là du seul moyen pour M. Rambaud de se soigner ou de se soulager.» Sophie Thomann a également rappelé que le Sativex, «un médicament qui dispose d'une autorisation de mise sur le marché», serait bientôt prescrit. Le Sativex, un médicament dérivé du cannabis, permet d'atténuer certaines douleurs comme celles liées aux scléroses en plaques.
Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis contre le prévenu. Son représentant, Sébastien Hauger, avait plaidé contre une dispense de peine, estimant qu'une telle décision enverrait le message d'une «dépénalisation de fait».
La condamnation sans peine aurait donc pu apparaître comme une victoire pour Bertrand Rambaud et les défenseurs du cannabis thérapeutique, mais le militant a tout de même fait appel du jugement. En avril, il déclarait à Rue89 Strasbourg: «Il se peut que le jugement se solde par une condamnation sans peine. Le cas échéant, je ferai appel, par principe, pour demander une relaxe. Je n'estime pas être coupable de vouloir survivre.» Une pétition pour sa relaxe, adressée à la ministre de la Justice Christiane Taubira, a déjà recueilli des milliers de signatures.
LeFigaro.fr