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- Un antibiotique "intelligent" en vue !!!
Un antibiotique "intelligent" en vue !!!
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@JulienP , ce matin, envoyant que ce sujet porteur d'avenir n'intéressait personne, j'ai pensé que modifier le caractère d'origine pour le rendre plus lisible serait une bonne chose. J'ai essayé plusieurs fois mais, dès que j'interviens, je suis éjectée du sujet et je ne comprends pas pourquoi...
Utilisateur désinscrit
@damedepic , je viens de lire le sujet, qui est très intéressant. Le rendre plus lisse serait en effet plus facile d'y répondre. Moi-même, je ne suis pas sûre de l'avoir bien compris.
Cette nouvelle méthode peut être intéressante "ciseau moléculaire", pouvant bien éviter des maladies qui nous détruisent et nous font souffrir et surtout de tuer les bonnes bactéries qui en sont la cause.
Il serait bénéfique pour notre organisme de devoir avaler toute une série d'antibiotiques et souvent sans savoir s'il l'un ou l'autre sera efficace.
Même si cette technique était bien plus onéreuse, je pense qu'on finirait bien par l'amortir, celle-ci réduisant ceux actuellement.
(en espérant que je ne suis pas hors sujet, auquel cas je m'excuse)
maritima
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maritima
Dernière activité le 22/11/2024 à 23:15
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Ce projet me semble enthousiasmant et plus que prometteur : si j'ai bien compris, ce nouvel antibio( sélectif) serait capable de détruire dans un être humain les bactéries nuisibles en épargnant les bonnes bactéries environnantes . C'est précisément ce ciblage qui manquait jusqu'à maintenant et qui rendait l'antibiothérapie salvatrice au début mais très vite dévastatrice.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
Tu as parfaitement compris @maritima ... Il semblerait qu'une méthode similaire serait à l'étude pour supprimer les gènes mutés causes de diverses maladies génétiques... Il faut suivre tout cela de près même si ce n'est pas pour nous mais seulement pour nos descendants...
maritima
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maritima
Dernière activité le 22/11/2024 à 23:15
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Alors ....heureux descendants ou .....pauvres descendants ! car il ne faudrait pas qu'il y ait, derrière cette merveille apparente, l'idée ( toujours présente) de la création d'un individu biologiquement parfait mais parfaitement standard .Je reconnais que c'est une attitude égoïste que de penser ça ( encore que ...) mais je suis fascinée par la diversité des êtres humains.Alors peut-être répondras-tu damedepic, que celui qui souffre n'en n'a rien à faire de son unicité et préférerait être "standard".Vaste débat !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir à tous !
Je ne cesse de m'émerveiller devant les biotechnologies et leurs applications potentielles. On est ici à un stade encore expérimental, chez la souris. Certes, il faudra bien une dizaine d'années avant que le premier antibiotique de ce genre ne soit mis sur le marché, mais ne désespérons pas, nous devrions en profiter, nous aussi, et pas seulement les générations futures !
Dès le début de leur utilisation, les antibiotiques ont été dévastateurs pour notre flore intestinale, car les bactéries résistantes étaient extrêmement rares, voire inexistantes ( @maritima ).
Pour supprimer des gènes mutés causant des maladies génétiques par une méthode de type " ciseau moléculaire ", il faut une maladie provoquée par la mutation d'un seul gène : exit, donc, toutes les maladies dues à plusieurs gènes ou à une prédisposition génétique. Il faut également que l'on puisse introduire ce " ciseau moléculaire " dans toutes les cellules où le gène devrait fonctionner normalement : le " ciseau " arrivera-t-il dans toutes les cellules ? Si je ne trompe pas, une équipe a déjà pu soigner un patient atteint d'un rétinoblastome (un cancer de l'œil dû à la mutation d'un seul gène), en introduisant dans les cellules cibles de l'œil un version normale du gène. ( @damedepic )
Enfin, concernant la création d'un homme biologiquement parfait, ce n'est pas avec la technique évoquée dans l'article que l'on y parviendra. Je ne sais pas ce qu'est un homme biologiquement parfait : il fort probable que cet homme-là n'ait aucun avenir, aucune évolution possible, car bien trop adapté à la situation présente. Nous sommes tous totalement imparfaits, chacun porteur de centaines, de milliers de mutations qui peuvent nous favoriser ou nous nuire selon notre environnement, notre mode de vie etc. Alors que vous voulez-vous changer dans ce vaste bazar génétique ? Quels que soient les progrès de la biologie et des biotechnologies, il n' y aura jamais d'homme parfait ; c'est une vision de crétins qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! L'avenir est dans la diversité, l'incertitude, l'imparfait et l'instable... et cela fait 3,8 milliards d'années que ça marche !
Cordialement.
Utilisateur désinscrit
@Banting3 , j'applaudis avec un bémol pour un mot un peu fort...
Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Bonjour @damedepic ,
Si vous vous rendez sur votre premier post, vous devriez voir en haut à droite, un petit picto vous permettant de l'éditer. Si vous cliquez sur ce picto, vous pourrez à la fois éditer le contenu de votre sujet mais aussi son titre.
Est-ce que cela fonctionne ? Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à m'envoyer un message privé pour que nous puissions régler le problème ensemble.
Bien à vous.
Julien
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Julien
alyzée
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ouh...pas "simple"....j'oserais écrire...rebdre lisible...et compréhensif ..
alyzée
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alyzée
Dernière activité le 14/05/2023 à 11:44
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Le Parisien fait un « focus sur un labo qui lutte contre l'antibiorésistance, alors que s'ouvre la 9e édition du Pasteurdon, qui appelle à la générosité au profit des chercheurs de l'institut ».
Le journal souligne en effet que « l’antibiorésistance est devenue un problème qui menace si gravement la santé publique mondiale que les spécialistes n’hésitent pas à prédire une apocalypse de cinquante millions de décès à l’horizon 2050 ».
Le Parisien remarque que « pour contribuer à relever cet énorme défi, avec son jeune acolyte Xavier Duportet, cofondateur de la start-up Eligo Biosciences, David Bikard se consacre à la mise au point d’un outil révolutionnaire : un antibiotique intelligent, capable de pulvériser le gène de résistance de certaines bactéries ».
« Un travail entamé au sein du laboratoire de la Rockefeller University de New York, où il a passé 3 ans, sitôt docteur, avant de revenir en 2014 à Pasteur diriger le labo biologie de synthèse », note le quotidien.
Le journal explique que « la technique n’est pas des plus évidentes à mettre en œuvre, mais le concept […] semble génialement simple. Au lieu d’attaquer la bactérie qui, s’étant insinuée dans notre organisme, le rend malade, avec un antibiotique équivalent à une bombe, l’idée est de la torpiller de l’intérieur, avec… «un ciseau moléculaire» ».
David Bikard remarque ainsi : « Des bactéries, on en a tous dans le ventre. Le problème avec les antibiotiques classiques, c’est que lorsqu’on en ingère pour tuer une sorte de bactérie, on tue aussi les autres et dérègle ainsi le microbiome ».
« Or les recherches se multiplient aujourd’hui qui prouvent que ce déséquilibre de la jungle bactérienne qui loge en nous pourrait expliquer des maux dont on ne comprenait jusqu’ici ni l’origine ni le côté loterie : maladie de Crohn, obésité, diabète… », souligne Le Parisien.
Le journal relève donc que « pour nettoyer l’organisme des germes résistants et d’eux seuls, le duo de chercheurs peaufine un tueur d’élite procédant du cheval de Troie ou du hacker », le chercheur précisant que « l’idée est d’injecter dans la bactérie un petit circuit génétique capable de scanner son ADN. Si elle y détecte un gène de virulence ou de résistance, elle joue alors les ciseaux moléculaires, et coupe l’ADN ».
« Cela permettrait de réduire les traitements classiques en les rendant à nouveau efficaces, de décoloniser l’organisme avant une opération, ou encore de remodeler le microbiome de patients atteints de la maladie de Crohn », continue David Bikard.
Le Parisien observe que « le concept, testé sur un staphylocoque doré infestant une peau de souris, a fait ses preuves in vitro ». Le chercheur ajoute qu’« on peut parfaitement programmer le ciseau pour qu’il soit capable de détecter plusieurs résistances ».
« A condition que ce défi technique ne soit pas trop dur, donc trop cher… pour espérer voir l’antibio du futur sortir du labo », souligne le quotidien.