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Un antibiotique "intelligent" en vue !!!
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@JulienP , corriger pour enlever une faute d'accord ou d'orthographe... je le fais souvent car je sais le faire.
Là il s'agissait d'un copier/coller et je n'ai pas réussi à modifier le caractère pour une meilleure présentation sur l'ensemble du texte. C'est le copier/coller qui a gagné !
Chris31
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Chris31
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Bonjour à tous ! Ce sujet est effectivement intéressant mais le titre pas adapté ! Il s'agit d'une manipulation touchant le domaine de la biologie moléculaire /génétique, les fameux ciseaux moléculaires évoqués qui vont torpiller les bactéries de l'intérieur , un " cheval de troie" qui est une séquence génétique serait injecté ds la bactérie et aurait pour but de reconnaître un gène résistant, et ensuite de couper ce matériel génétique déficient et l'exploser . (L'antibiothérapie elle consiste à administrer une molécule qui va détruire les souches bactériennes y étant sensibles )
Ce qui contrairement à l'antibiothérapie permettrait la sélection des bactéries à détruire et pas une visée massive trop néfaste à l'organisme
Outil révolutionnaire oui, lutte contre l'antibiorésistance oui , mais pas encore au point ...croisons les doigts la recherche y bosse
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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@Chris31 , j'ai du mal à voir en quoi le "titre-accroche" du Parisien ne serait pas "adapté" mais chacun a le droit d'exprimer son ressenti...
Chris31
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Chris31
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Bonjour @damedepic sans prétention aucune mes diplômes en biochimie et biologie moléculaire ! Ils me permettent de donner mon point de vue sur ce titre ! Ce ciseau moléculaire n'est pas (ou ne serait pas car pas encore au point ) un antibiotique , mais un outil génétique ! Et j'ai expliqué pourquoi dans ma 1ère réponse
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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@Chris31
Bonsoir,
Dans une terminologie générale, et surtout dans le but de vulgariser cette information (parue dans Le Parisien), on peut considérer ces "ciseaux moléculaires" comme des antibiotiques, puisqu'ils sont conçus pour détruire des micro-organismes pathogènes. Il est vrai, cependant, qu'ils agissent par un type de mécanisme moléculaire original différent de ceux impliqués avec antibiotiques classiques.
Mais, dans la presse généraliste, il faut parler clair et, s'agissant d'un titre d'article, trouver une bonne "accroche". Voilà le pourquoi de cette relative imprécision de terme.
Cordialement.
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Voilà, @Chris31 , @Banting3 a fort bien répondu à ma place. Le Parisien s'adresse à tout le monde, les diplômés et les autres. La revue Science & Santé de l'Inserm n'a pas le même public et ses titres sont très différents.
Chris31
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Chris31
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Tout d'abord Bonjour @damedepic , et bonjour aux autres lecteurs et intervenants bien sur !
Ensuite , sous prétexte qu'un sujet ou article presse touche à un domaine "sensible ou compliqué" doit-on pour autant prendre les gens pour des imbéciles et ne pas être capable d'expliquer la vérité avec des mots plus simples , sans pour autant changer le sens et la véritable portée du message en donnant un titre qui ne correspond pas ? Quand Flemming a découvert le 1er antibiotique la pénicilline , tout a été noté puis rapporté avec les moyens dont on disposait à l'époque et nous savons tous quelles en ont été les conséquences heureuses , puis la progression dans ce domaine , les autres maladies vaincues grâce à de nombreux autres antibiotiques ! La lutte contre les infections bactériennes à l'aide de ces substances appelées antibiotiques !
Aujourd'hui nos moyens techniques et la recherche ont énormément avancé et notamment dans le domaine de la génétique et de la biologie et biochimie moléculaires , et c'est ce domaine qui travaille sur cette "torpille" génétique , dont Le Parisien a très bien expliqué quel serait son rôle ! le titre n'est pas vulgarisé comme le dit @Banting3 mais détourné ! et ces ciseaux moléculaires ne sont pas des antibiotiques , mais seraient une "torpille" génétique , ou un nouveau moyen de se soigner contre une infection bactérienne , avec un nouveau mode d'action ! (très bien vulgarisé par le journal )
Rassurez vous , je l'attaquerai pas lol ....
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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@chris21
Bonsoir Chris,
L'article de Flemming a peut-être été écrit avec des mots "simples" (ce qui reste à vérifier), mais il n'a pas été dans une revue grand public. Son objectif était d'abord d'être compris de ses collègues scientifiques. Même s'agissant de la description des toutes premières manifestations des effets de cultures de penicillium sur des cultures bactérienne, je doute que cela ait été aisément compréhensible par le premier venu.
Un antibiotique est une substance qui, quelle soit son origine (champignons inférieurs, bactéries, synthèse artificielle), provoque la destruction ou l'arrêt de la multiplication des bactéries - voilà pour le sens général du terme - et, en ce sens, le nouveau produit décrit dans l'article est bel et bien un antibiotique (notion renforcée par l'idée d'une action létale spécifique de certaines caractéristiques des cellules qui vont être détruites ou conservées).
Je suis d'accord avec vous, ce produit est un outil, un dérivé d'outils, une combinaison d'outils utilisés en biologie moléculaire qui cible directement l'ADN des bactéries. D'ailleurs, comme vous le savez, bon nombre d'antibiotiques classiques sont utilisés comme outils de biologie moléculaire pour découvrir les mécanismes intimes de la synthèse des protéines.
Selon moi, l'emploi du mot antibiotique pour parler de ce produit n'est pas un détournement. Mais, je reconnais avec vous que l'expression "torpille génétique" aurait peut-être constitué un meilleur titre du point vue journalistique ("Une torpille génétique en vue !"), par ses aspects spectaculaire (torpille), effrayant (génétique, pour certains lecteurs) et intriguant.
Cordialement.
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Chris31
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Bonjour @Banting3 et à tous excellente explication , en effet comme vous le dites " Un antibiotique est une substance qui, quelle soit son origine (champignons inférieurs, bactéries, synthèse artificielle), provoque la destruction ou l'arrêt de la multiplication des bactéries - voilà pour le sens général du terme - et, en ce sens, le nouveau produit décrit dans l'article est bel et bien un antibiotique (notion renforcée par l'idée d'une action létale spécifique de certaines caractéristiques des cellules qui vont être détruites ou conservées)." devant laquelle je ne peux qu'adhérer ....vu sous cet angle , c'est tout à fait exact ! Et donc , je m'incline Par contre lol je n'ai pas mentionné d'article écrit dans un journal pour Flemming juste rappelé le nom du précurseur et donc du tout 1er antibiotique et substance , sans expliquer pour autant le protocole expérimental mené et l'heureux hasard de cette découverte grâce à un champignon (moisissure) ! Excellente journée
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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Le Parisien fait un « focus sur un labo qui lutte contre l'antibiorésistance, alors que s'ouvre la 9e édition du Pasteurdon, qui appelle à la générosité au profit des chercheurs de l'institut ».
Le journal souligne en effet que « l’antibiorésistance est devenue un problème qui menace si gravement la santé publique mondiale que les spécialistes n’hésitent pas à prédire une apocalypse de cinquante millions de décès à l’horizon 2050 ».
Le Parisien remarque que « pour contribuer à relever cet énorme défi, avec son jeune acolyte Xavier Duportet, cofondateur de la start-up Eligo Biosciences, David Bikard se consacre à la mise au point d’un outil révolutionnaire : un antibiotique intelligent, capable de pulvériser le gène de résistance de certaines bactéries ».
« Un travail entamé au sein du laboratoire de la Rockefeller University de New York, où il a passé 3 ans, sitôt docteur, avant de revenir en 2014 à Pasteur diriger le labo biologie de synthèse », note le quotidien.
Le journal explique que « la technique n’est pas des plus évidentes à mettre en œuvre, mais le concept […] semble génialement simple. Au lieu d’attaquer la bactérie qui, s’étant insinuée dans notre organisme, le rend malade, avec un antibiotique équivalent à une bombe, l’idée est de la torpiller de l’intérieur, avec… «un ciseau moléculaire» ».
David Bikard remarque ainsi : « Des bactéries, on en a tous dans le ventre. Le problème avec les antibiotiques classiques, c’est que lorsqu’on en ingère pour tuer une sorte de bactérie, on tue aussi les autres et dérègle ainsi le microbiome ».
« Or les recherches se multiplient aujourd’hui qui prouvent que ce déséquilibre de la jungle bactérienne qui loge en nous pourrait expliquer des maux dont on ne comprenait jusqu’ici ni l’origine ni le côté loterie : maladie de Crohn, obésité, diabète… », souligne Le Parisien.
Le journal relève donc que « pour nettoyer l’organisme des germes résistants et d’eux seuls, le duo de chercheurs peaufine un tueur d’élite procédant du cheval de Troie ou du hacker », le chercheur précisant que « l’idée est d’injecter dans la bactérie un petit circuit génétique capable de scanner son ADN. Si elle y détecte un gène de virulence ou de résistance, elle joue alors les ciseaux moléculaires, et coupe l’ADN ».
« Cela permettrait de réduire les traitements classiques en les rendant à nouveau efficaces, de décoloniser l’organisme avant une opération, ou encore de remodeler le microbiome de patients atteints de la maladie de Crohn », continue David Bikard.
Le Parisien observe que « le concept, testé sur un staphylocoque doré infestant une peau de souris, a fait ses preuves in vitro ». Le chercheur ajoute qu’« on peut parfaitement programmer le ciseau pour qu’il soit capable de détecter plusieurs résistances ».
« A condition que ce défi technique ne soit pas trop dur, donc trop cher… pour espérer voir l’antibio du futur sortir du labo », souligne le quotidien.