L’Assemblée rejette l’euthanasie et met le cap sur la sédation

Bien d'accord avec toi, Damedepic !!

Je refuse à qui qu 'on que le droit de décider de ma mort.Ma vie m'appartient et .ma mort aussi.Aucune loi si humaine soit-elle ne me fera changer d'avis.

Pour ceux et celles qui font confiance à la médecine pour régler le problème,je leur conseille d'aller passer quelques moments dans une maison de retraite et d'observer s'ils le peuvent les regards vides de nos aînés tous alignés dans des fauteuils roulants devant un poste de télévision !Vivent-ils ou survivent-ils? Profitent-ils encore des joies de la vie?Ils ne sont pas gênants et ne font pas de bruit (sinon l'établissement dispose d'un arsenal chimique pour régler le problème) certes mais qui prend la peine de les intèrroger sur leurs désirs profonds ?Pour ceux qui souhaitent une mort digne de leur qualité d'être humain,il existe une association : l'ADMD

rroger sur leurs désirs profonds ?

Excuse-moi, charlette, mais justement l'ADMD milite pour une modification profonde de la loi et je ne pense pas que la mesurette adoptée lui donne vraiment satisfaction. Je suppose que je recevrai rapidement leur newsletter pour en savoir plus sur leur réaction... (Je vous tiendrai au courant dès que mieux informée...)

merci dame

Comme tous les cas sont différents, il est difficile de décider.

Cette loi sera adoptée un jour mais il est normal qu'on y réfléchisse sérieusement.

L'aide à mourir est déjà pratiquée.

J'ai vu pour mon père 82 ans et pour mon petit-fils de 20 ans dernièrement.

Face à la réalité, dans mon esprit, tout est embrouillé depuis le décès de mon petit-fils.

Je ne saurais débattre sur le sujet. Avant d'être confrontée au problème j'étais pour et maintenant je ne sais plus.

Ce qui est important ce n'est pas ce que chacun veut mais ce que veut la personne confrontée à un problème de santé insoluble, extrêmement douloureux physiquement ou psychiquement ou les deux. Le choix de cette personne ne doit pas dépendre des autres mais d'elle-même. 

Je fais partie de l'ADMD et soutiens son action !J'envisage sérieusement de me suicider lorsqu'il ne me sera plus possible de m'assumer ;je ne veux pas dépendre d'autres personnes et être une charge pour mes enfants.Ils ont leur vie à vivre,des enfants à élever,cela me parait une charge bien suffisante et ni les échanges ni la tendresse de nos rapports ne seront exclus .On pourra me rétorquer que je suis orgueilleuse au lieu d'être humble avec cette maladie ;à cela je répondrai que nous sommes sur cette terre pour servir et non pour être servi et qu'ayant subi deux fractures à 3 semaines d'intervalle,j'ai pris conscience de mes limites en matière de souffrance et lorsque mes limites en matière d'autonomie seront atteintes  je ne pourrai envisager une seconde que mon intégrité soit mise à mal par les anti-douleur quels q u'ils soient.J'en ai longuement parlé avec une référente de l'ADMD et elle a parfaitement compris ma démarche.Je prends ce type de médicament en ce moment car je suis engagée dans des actions de service. Quel est  le sens d'une vie pour une personne alitée  truffée de tuyaux sans échanges avec d'autres?Il va de soi que je souhaite qu'une loi autorisant l'euthanasie soit enfin promulguée.

Charlette

Alors, charlette, pourquoi ne pas tout faire, avec l'ADMD ou sans, pour obtenir de nos élus une loi digne de ce nom afin que chacun ait réellement la liberté de choisir le moment de sa fin en cas de nécessité ? Un cadre réglementaire clair c'est utile et plus encore...

Je suis d'accord avec toi. Bien qu'étant catho pratiquante,je pense qu'il est urgent de promulguer une loi.Celà rendrait aux patients leur dignité et éviterait d'inutiles souffrances et la sécu dépenserait moins de sous pour des soins non désirés et inutiles

bonsoir

@charlette je pense que nous ne sommes pas de la même génération, mais je suis entièrement d'accord avec toi

clt