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Faut-il changer notre calcul du prix des médicaments ?
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Je hais les génériques qui sont du "bidon". J'assume Chris.
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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à serena2416 = bon, ma fleur et ma sollicitude n'a rien fait ! Je voulais dire et faire comprendre QUE le placebo OU la méthode COUE .... sont identiques ! Mais comme vous avez bcp de mal de vouloir " accepter " nos commentaires - aimables - que vous dire ! La 1° chose est - je pense - de vous AIMER, de vous accepter, d'être plus cool et vous accepter telle que vous êtes : vous n'êtes pas parfaite mais les autres également ! Nous venons ici pour dialoguer, oublier cette vie difficile, mais si vous ne voulez pas, êtes agressive .... que croyez vous voir ? Allez, on vous aime, faites le pour VOUS, souriez ... A bientôt à vous lire
Chris31
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Chris31
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Mun diou serena je suis en train de survoler tes derniers posts là ta tension va monter ....reste zen !
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Il faut envoyer des ... à serena avant que cela n' EXPLOSE !!!
Utilisateur désinscrit
je pars faire un tour à la déchetterie et je reviens....
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serena,desolee,la fin de ma phrase ne s adressait pas a vous,je me suis mal exprimee!
pour ce qui est du "deremboursement",cela n est pas du a "l inefficassite",mais uniquement car ce sont des produits soit disant prescrit pour des petites pathologies!a voir,ils deremboursent tout ce qui est pour les pathologies hivernales,les problemes gastriques ,ce genre de choses!!!!et ce soit disant "pour permettre de prendre en charge les medicaments tres chers pour les pathologies lourdes",genre chimio,sep,ou autres!hors,vous avez vu comme moi que cela est totalement faux!
pour eux,le deremboursement,c est le meilleur moyen de faire des economies pour la secu,alors que de nombreuses personnes abusent!j en connais,qui n ont pas de grosses pathologies et qui vont en cure tous les ans en nous disant clairement"j y vais comme cela ca me fait des vacances au frais de la secu!!"et j en passe!!!
voila,l explication!serena,excusait moi pour la confusion,car ce n est pas vous qui m agressez a chaque post!
bonne soiree a vous!
Utilisateur désinscrit
pour les generiques ,il y a actuellement un retour en arriere de la part des medecins!il a ete prouve que certains n avaient pas du tout le meme effet sur certains patients,maintenant,a voir avec vos medecins et vos pharmaciens(s ils n ont pas trop d oeilleres!)
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une fois de plus il faut faire confiance.
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@cathy....pas de soucis, je confirme vous suivre dans votre raisonnement.
@babard....je ne suis pas agressive, je dis simplement ce que je pense. Et j'aime pas la psychologie à 2 balles.
@chris....je pense comme cathy qu'on reviendra des génériques. Oui les médecins ont des ordres. Et le NS ne fonctionne plus ou très rarement avec les pharmaciens qui eux aussi ont des ordres. Qui peut se permettre d'avancer une ordonnance totale où un seul médicament générique est refusé....pour attendre le remboursement 2 mois après ?
Sur des forums sur la thyroïde (hors care) des médecins refusent de prescrire le générique car la molécule est très différente.
Cela me fait encore penser aux vaccins qui ne contiennent + autant de principe actif remplacé par de l'aluminium. Cherchez l'erreur.
Serena
Utilisateur désinscrit
par contre,on voit de + en plus des grosses ordonnances ou les medecins ont precise"non substituable",en face de chaque ligne;du coup,tiers payant autaumatique,par contre,qui se fait taper sur les doigts,ce sont les pharmacies dont le taux de % de generiques baisse!!car malgre que nous scannions toutes les ordonnances et que nous les envoyons a la secu,elle ne les regarde pas,la seule chose qu elle voit c est que l on met beaucoup moins de generiques!!
je suis honnete,pour ma famille,avec leur patho,je ne veus pas de generiques car je sais qu il y a une difference d assimilation!mais uniquement pour leur traitement lourd,pas pour les petites pathologies!!
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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L'arrivée prochaine sur le marché français, après le marché américain, du Sovaldi, un médicament miracle du laboratoire Gilead contre l'hépatite C lancé au prix de 84.000 dollars pour un traitement de douze semaines, avait fait scandale. Et que dire de son successeur, le Harvoni, qui combine le Sovaldi à un autre antiviral pour une efficacité améliorée, mais à un prix lui aussi supérieur : 94.500 dollars pour la même durée de traitement. C'est pour en discuter que différentes associations de patients et ONG organisent aujourd'hui, au ministère de la Santé, une série de débats avec l'ensemble des parties prenantes. Au-delà de la problématique de l'hépatite C, c'est en effet la question du juste prix des médicaments innovants qui est posée, sachant que Sovaldi et Harvoni sont les premiers à permettre de guérir les patients définitivement .
Premier constat : on est dans des ordres de grandeur jamais égalés pour un produit destiné à des millions de malades. « Ce sont des niveaux de prix de médicaments pour des maladies rares, alors que l'hépatite C n'est pas une maladie rare », plaide Steve Miller, directeur médical du fournisseur de médicaments américain Express Scripts. Jusqu'à présent, en effet, seuls les médicaments orphelins atteignaient de tels sommets, jugés dans ce cas acceptables, car les entreprises ne peuvent amortir leurs frais de développement que sur de très petites populations de patients. Le Soliris d'Alexion, qui traite une maladie rare du sang, coûte 536.629 dollars par an, mais ne concerne que 8.000 personnes aux Etats-Unis. Le Cinryze de Shire, à 230.826 dollars par an, qui traite un type d'oedème vasculaire rare, ne s'adresse qu'à 18.000 patients aux Etats-Unis et en Europe.
Le Kadcyla, médicament de Roche contre certains types de cancer du sein, lancé en 2013 à plus de 151.000 dollars pour neuf à dix mois de traitement, représente déjà un cas de figure plus proche du Sovaldi par le nombre de patientes concernées. Avec toutefois une différence majeure : Kadcyla permet seulement de suspendre la progression de la maladie pendant 9 à 10 mois, après échec des autres traitements, alors que Sovaldi ou Harvoni permettent de guérir. C'est la raison pour laquelle l'agence anglaise Nice (National Institute for Health and Care Excellence), qui examine le rapport coût-efficacité des nouveaux médicaments, a émis un avis négatif sur le produit de Roche, alors qu'elle est favorable au Sovaldi de Gilead - même si elle n'a pas donné, pour l'instant, son feu vert définitif.
Cela veut-il dire que Sovaldi n'est pas trop cher ? Si on compare son prix à son coût de développement et de production, il semble complètement déconnecté. Si on le compare en revanche aux dépenses qui seront engendrées par les soins nécessités par les malades au fur et à mesure que leur état s'aggrave, et ceci jusqu'à leur décès, le prix du Sovaldi retrouve un sens. Un tiers des personnes infectées vont en effet développer une cirrhose qui, pour une fraction d'entre eux, aboutira à un cancer du foie - des situations qui conduisent à de multiples hospitalisations, voire à des greffes.
Pour déterminer si un médicament est efficace en termes de coûts, le Nice utilise une méthode appelée Qaly (pour « quality adjusted life year »). Selon cette méthode, qui applique à la santé publique la théorie économique de l'utilité, une année en bonne santé correspond à un Qaly de 1, et une intervention causant la mort à un Qaly 0, les années de maladie se situant entre 1 et 0. C'est aussi cette méthode qui est utilisée dans deux études récentes, l'une américaine et l'autre française. La première, publiée dans les « Annals of Internal Medicine » et consacrée à un usage en prison conclut à l'efficacité économique de Sovaldi (à un prix renégocié de 54.500 dollars) pour le traitement des personnes incarcérées, aussi bien pour les longues que pour les courtes peines. La seconde étude, réalisée par l'Agence nationale de la recherche contre le sida et les hépatites (ANRS) et publiée dans le « Journal of Hepatology », conclut également à l'efficacité économique de Sovaldi pour les patients dont le foie a atteint un stade de fibrose supérieur ou égal à 2 (graduation de 0 à 4) au moment du diagnostic.
Cette approche de l'efficacité économique d'un médicament ne tient malheureusement pas compte de l'importance de la population concernée. En France, pour l'hépatite C, on a parlé de 150.000 patients éligibles, aux Etats-Unis de 3 millions, en Grande-Bretagne de 160.000 personnes. Or, même à l'aune des systèmes de santé des pays riches, cela nécessite des budgets énormes. C'est d'ailleurs ce qui retiendrait le Nice de recommander ultimement Sovaldi pour une utilisation dans le système public de santé britannique. Et en France, il est clair aussi qu'une forme de rationnement interviendra. Car, si les économies escomptées sont réelles, elles se produiront de façon échelonnée dans le temps.
En outre, ces dépenses qui vont grever initialement le poste « médicaments » ne lui permettront pas d'économies ultérieures, car c'est le poste « hôpital » qui en bénéficiera. Comme l'explique Frank Lichtenberg, professeur à Columbia University et coauteur de l'étude « Economics of innovation and new technology », qui a examiné l'impact de l'innovation médicale sur les dépenses de santé en Suède entre 1997 et 2010, « le coût des médicaments ne doit pas être considéré isolément du reste des dépenses de santé ».
LesEchos.fr