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Faut-il changer notre calcul du prix des médicaments ?
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BABARD
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BABARD
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Les prix des médicaments sont totalement " déconnectés ", mais pour des raisons beaucoup plus simples et financières ! Le reste n'est QUE du pipeau, les explications foireuses ! Ces produits doivent se vendre sur les mêmes bases que les autres produits .... Qualy ou pas !! Toutes les autres explications ne tiennent pas la route ... De toutes façons ces Sociétés Multinationales feront QUE ce qu'elles veulent.... imposeront ... ET nous DEVRONS payer aux prix imposés, car trop d'intérêts personnels sont en jeux ! Ne rêvons pas..... la aussi !
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Vaste sujet qui devrait amener nombre de réactions.
Les finances sont le leitmotiv de la survie de nos Sociétés. Les multinationales imposent les feux de vie ou de mort. Ce qui régule la vie sur Terre....
Un médicament, pour le citer, Famphyra. Il possède une AMM limitée.
Soit il est validé +bénéfice/-risque....soit manque d'Etudes/recul. Que veut dire cette limitation dans le temps ? pourquoi ?
Pour 28 jrs de traitement, il vaut 252 €....limités ou pas si AMM totale ? vignette jaune, la CPAM le rembourse (dans la théorie) à 15 %; complice pour un médicament dont on ne sait rien, qui rapporte à certains, qui pénalise d'autres.
C'est fatigant de penser. Encore plus quand je comprends pas ou plus...
Serena
BABARD
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Un placebo ne peut il remplacer certains médicaments .... Mais là, vaste débat !!!! Les Labos ne sont pas prêts ... à l'accepter !
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Efficacité possible du placebo mais on ne peut remettre totalement en question les pathologies ou les douleurs.
Lors de mes 1ers essais avec les huiles essentielles, honnêtement j'y croyais pas.
Mon 1er essai portait sur les maux de tête auxquels je suis sujette. Une goutte suffisait sur le front ! mouais.....c'était vrai. Vous me direz que les raisons sont nombreuses. Parfois, rien. Je pense à mon hypertension ....
Mon fils avait une verrue sous un naevus que le dermato refusait d'opérer. En 2 we, plus de verrue....un mois après le dermato l'opérait.
Une hernie hiatale qui se rappelle à mon bon souvenir au point de me réveiller. Il était conseillé un massage sur le plexus la veille. Mouais....c'était vrai.
Diabétique + cholestérol familial : avant le labo, j'ai pris des huilles essentielles pour vérifier de l'efficacité où là, pas de placebo possible. Les 2 avaient diminué ! bien sûr, pas en un matin = plus rien.
Cystite : ras le bol des antibio, j'en essaie une. Le traitement était 3 g/jr MMS. Mouais....j'ai pris une goutte matin et soir seulement. Traitement de 2 semaines = plus rien, confirmé par labo.
Je dors très très mal. Les ai presque toutes essayées = aucun effet !
Il me semble que le placebo a ses limites.
Après le choc d'un accident de voiture, la pharmacie me conseilla l'homéopathie (n'étais pas encore branchée huiles essentielles). Des mois = aucun effet
Petites expériences....marchent ou pas.
Serena
Utilisateur désinscrit
pour l effet placebo,j ai deja mis un post ds l autre sujet!qd au prix des medocs,il ne faut pas oublier que les vignettes jaunes (15%)sont prevues pour tous les produits qui vont etre derembourses ds les annees a venir!
mais la chose la + interessante de la part des labos,c est qu il ne mettent plus aucune vignette sur les boites depuis le 1er octobre!donc ,pour l instant,on finit les stocks des produits vignetes,mais apres,ca sera a vous de regarder au dos de vos ordonnaces(si votre pharmacien l imprime bien sur)pour savoir le taux de remboursement de vos medicaments!!
l excuse des vignettes,,"soit disant economie de papier et protection des arbres!!!!!""
mais c est pour mieux nous "enfumer"comme on dit chez nous!!
BABARD
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BABARD
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à serena = SI, le placebo fonctionne SI l'esprit est infiniment confiant en celui ci .... Mais notre approche du placebo est erronée, notre foi inexistante parfois ! Nous n'avons pas à chercher à comprendre... NOTRE esprit, sans notre aide, agit seul ! Dur à comprendre ? NON, mais nos conditionnements nous " bloquent " ! Ce jour, on insiste pour que vous preniez de la tisane de " machin", mais surtout bien chaude, à 19 h 18.... et que vous dormirez comme un enfant.... CROYEZ moi, si vous suivez ces directives précises.... VOUS DORMIREZ ! QU'est ce que la " méthode Coué "..... Ce soir, serena, vous dormirez !!! dormez ...
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à cathy
Les vignettes jaunes appellées à disparaître des remboursements, on avait remarqué le subterfuge car médicament réputé inefficace....euh après 20 ans !
Famphyra, un nouveau (entre-autres) pour la SEP : vignette jaune, prix 252 € avec AMM limitée (!?) J'en parlais sur un autre forum "ma c koi ce souk"
à Babard
Même en m'offrant une fleur (ce dont je vous remercie), mon sommeil est très limite ! mais je ne désespère jamais. Que les gens cessent de se plaindre pour un oui ou un non (ts domaines)....en lisant COUE. Lire amène le sommeil, mais Coué avant de dormir....je repars pour 24H d'activités non-stop .
Je suis naturellement exigeante avec moi. Avec les autres, n'en parlons même pas....Mais si vous faîtes l'effort de m'en envoyer davantage, je ferai une exception
Serena
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serena,cela n etait que des infos pratiques!mais apparemment,tout ce que j ecris passe mal!excusez moi de vouloir vous renseigner!
Utilisateur désinscrit
@cathy
Je ne comprends pas ce que vous me reprochez puisque je vais dans votre sens ! de + en + de médoc passent à 15% de remboursement pour finir totalement déremboursés....car jugés INEFFICACES !....après 20 ans dans les officines (c un fait que personne ne pense à mettre en lumière, AMM, remboursement puis ZERO avec excuse bidon, y a truc....)
J'apportais ce médicament récent en France avec une AMM limitée (déjà pas normal) et malgré tt remboursé qd mm à 15 %. Si je poursuis votre raisonnement, il sera déremboursé ....pour inefficacité (!?)
UN médicament vignette blanche remboursé à 65% que des millions utilisent (j'en fais partie) pour maux de tête, fièvre, enfin le truc basique (do....ane). Depuis combien de temps existe-il celui-là ? et why un tel remboursement ? pas le prix en soi (1.91)(je remarque que les prix ne sont + indiqués sur les ^vignettes). Est-ce aussi pour la planète ? (arbre).
Serena
Chris31
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Chris31
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coucou juste un petit passage les filles ! Vous discutez de la durée de vie d'un médoc , de son taux de remboursement fluctuant en "fin de vie" ainsi que de son déremboursement ? ouie ouie ouie .... ça ne se résume pas en quelques lignes ! Et les génériques on en parle pas ?
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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Julien
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L'arrivée prochaine sur le marché français, après le marché américain, du Sovaldi, un médicament miracle du laboratoire Gilead contre l'hépatite C lancé au prix de 84.000 dollars pour un traitement de douze semaines, avait fait scandale. Et que dire de son successeur, le Harvoni, qui combine le Sovaldi à un autre antiviral pour une efficacité améliorée, mais à un prix lui aussi supérieur : 94.500 dollars pour la même durée de traitement. C'est pour en discuter que différentes associations de patients et ONG organisent aujourd'hui, au ministère de la Santé, une série de débats avec l'ensemble des parties prenantes. Au-delà de la problématique de l'hépatite C, c'est en effet la question du juste prix des médicaments innovants qui est posée, sachant que Sovaldi et Harvoni sont les premiers à permettre de guérir les patients définitivement .
Premier constat : on est dans des ordres de grandeur jamais égalés pour un produit destiné à des millions de malades. « Ce sont des niveaux de prix de médicaments pour des maladies rares, alors que l'hépatite C n'est pas une maladie rare », plaide Steve Miller, directeur médical du fournisseur de médicaments américain Express Scripts. Jusqu'à présent, en effet, seuls les médicaments orphelins atteignaient de tels sommets, jugés dans ce cas acceptables, car les entreprises ne peuvent amortir leurs frais de développement que sur de très petites populations de patients. Le Soliris d'Alexion, qui traite une maladie rare du sang, coûte 536.629 dollars par an, mais ne concerne que 8.000 personnes aux Etats-Unis. Le Cinryze de Shire, à 230.826 dollars par an, qui traite un type d'oedème vasculaire rare, ne s'adresse qu'à 18.000 patients aux Etats-Unis et en Europe.
Le Kadcyla, médicament de Roche contre certains types de cancer du sein, lancé en 2013 à plus de 151.000 dollars pour neuf à dix mois de traitement, représente déjà un cas de figure plus proche du Sovaldi par le nombre de patientes concernées. Avec toutefois une différence majeure : Kadcyla permet seulement de suspendre la progression de la maladie pendant 9 à 10 mois, après échec des autres traitements, alors que Sovaldi ou Harvoni permettent de guérir. C'est la raison pour laquelle l'agence anglaise Nice (National Institute for Health and Care Excellence), qui examine le rapport coût-efficacité des nouveaux médicaments, a émis un avis négatif sur le produit de Roche, alors qu'elle est favorable au Sovaldi de Gilead - même si elle n'a pas donné, pour l'instant, son feu vert définitif.
Cela veut-il dire que Sovaldi n'est pas trop cher ? Si on compare son prix à son coût de développement et de production, il semble complètement déconnecté. Si on le compare en revanche aux dépenses qui seront engendrées par les soins nécessités par les malades au fur et à mesure que leur état s'aggrave, et ceci jusqu'à leur décès, le prix du Sovaldi retrouve un sens. Un tiers des personnes infectées vont en effet développer une cirrhose qui, pour une fraction d'entre eux, aboutira à un cancer du foie - des situations qui conduisent à de multiples hospitalisations, voire à des greffes.
Pour déterminer si un médicament est efficace en termes de coûts, le Nice utilise une méthode appelée Qaly (pour « quality adjusted life year »). Selon cette méthode, qui applique à la santé publique la théorie économique de l'utilité, une année en bonne santé correspond à un Qaly de 1, et une intervention causant la mort à un Qaly 0, les années de maladie se situant entre 1 et 0. C'est aussi cette méthode qui est utilisée dans deux études récentes, l'une américaine et l'autre française. La première, publiée dans les « Annals of Internal Medicine » et consacrée à un usage en prison conclut à l'efficacité économique de Sovaldi (à un prix renégocié de 54.500 dollars) pour le traitement des personnes incarcérées, aussi bien pour les longues que pour les courtes peines. La seconde étude, réalisée par l'Agence nationale de la recherche contre le sida et les hépatites (ANRS) et publiée dans le « Journal of Hepatology », conclut également à l'efficacité économique de Sovaldi pour les patients dont le foie a atteint un stade de fibrose supérieur ou égal à 2 (graduation de 0 à 4) au moment du diagnostic.
Cette approche de l'efficacité économique d'un médicament ne tient malheureusement pas compte de l'importance de la population concernée. En France, pour l'hépatite C, on a parlé de 150.000 patients éligibles, aux Etats-Unis de 3 millions, en Grande-Bretagne de 160.000 personnes. Or, même à l'aune des systèmes de santé des pays riches, cela nécessite des budgets énormes. C'est d'ailleurs ce qui retiendrait le Nice de recommander ultimement Sovaldi pour une utilisation dans le système public de santé britannique. Et en France, il est clair aussi qu'une forme de rationnement interviendra. Car, si les économies escomptées sont réelles, elles se produiront de façon échelonnée dans le temps.
En outre, ces dépenses qui vont grever initialement le poste « médicaments » ne lui permettront pas d'économies ultérieures, car c'est le poste « hôpital » qui en bénéficiera. Comme l'explique Frank Lichtenberg, professeur à Columbia University et coauteur de l'étude « Economics of innovation and new technology », qui a examiné l'impact de l'innovation médicale sur les dépenses de santé en Suède entre 1997 et 2010, « le coût des médicaments ne doit pas être considéré isolément du reste des dépenses de santé ».
LesEchos.fr