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- Bernard Bégaud: «Pour le paracétamol, les effets secondaires ont pu être ignorés»
Bernard Bégaud: «Pour le paracétamol, les effets secondaires ont pu être ignorés»
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NICKITA03
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NICKITA03
Dernière activité le 20/11/2024 à 13:21
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Moi je ne vois rien de bien nouveau dans cette étude, tout médicament pris au delà des limites prescrites est dangereux.
Même le + banal d'entre eux devient nocif en surdose, de plus on s'en procure facilement puisqu'ils sont en ventes libre. Je me souviens d'un temps très loin où il fallait absolument obligatoirement demander au pharmacien derrière son comptoir le moindre cachet d'aspirine ou autre sirop pour la toux ! Autre temps, autre façon de vivre.
Je sais bien qu'il ne faut pas vivre dans le passé mais il y a des principes à respecter avec la santé et qu'il ne faut pas jouer avec celle-ci.
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Nickie
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le temp du "libre acces" est recent!!!de plus,qd vous achetez du paracetamol,meme si vous vous servez vous meme,votre pharmacien doit vous reprecisez les doses max a utiliser et vous donner des conseils!!et surtout tenir compte de vos eventuels traitements!
il en est de meme pour les autres produits,sirops,ou autre!!
james42
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james42
Dernière activité le 08/08/2024 à 15:18
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Ami
bonjour,
théorie, mais pas dans la pratique.
ah si une seule fois lors de la grève des pharmaciens j'ai eu des conseils, j'étais fort étonné d'ailleurs; en vingt ans je n'avais jamais reçu de conseils.
Sylvie Joly La Pharmacienne
https://www.youtube.com/watch?v=yuJDUoFAPiI
cordialement, James42.
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La manière la plus efficace de vaincre la maladie, c'est de se débarrasser des médecins Paul Ferron (1926-2007) médecin, Humaniste, humoriste.
ayla55
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ayla55
Dernière activité le 06/10/2024 à 18:15
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en même temps 15 comprimé par semaine c'est beaucoup. l’excès n'est pas très bon pour tout.de fois on se demande que prendre en cas de douleurs... les antiinflammatoires c'est pas trés bon non plus . alors que prendre ??
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la vie est belle
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alors il faut changer de pharmacie,car les conseils sont obligatoires pour chaque delivrance,et cela est verifie tous les ans par les inspecteurs!!
james42
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james42
Dernière activité le 08/08/2024 à 15:18
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Ami
bonsoir,
@cathy51
vous donner toujours les mêmes conseils, mais savez vous que vous ne vous adressez pas à des débiles, on peut essayer d'autres pharmacies, si j'arrive à me faire prêter une caméra et je vais dans les trois pharmacies du quartier, chercher du paracétamol, et je suis sur que je n'aurais pas de conseil.
entre parenthèses les trois pharmacies ne sont pas éloignées de moins d'un Km, donc les pharmacies ne vont pas si mal financièrement.
et si je vous donnais la liste des médicaments que je dois prendre, je pourrais vous jurer sur ce que j'ai de plus chère au monde, que je n'ai jamais eu un conseil, pourtant j'ai trois ordonnances différentes et mes trois médecins ne communiquent pas entre eux, ah oui j'ai changer de médecins aussi.
mais rien n'avance pour autant, c'est simple si on m'annonce une maladie grave je me suicide je gagnerais du temps et ferait des économies à la CPAM.
cordialement, James42.
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La manière la plus efficace de vaincre la maladie, c'est de se débarrasser des médecins Paul Ferron (1926-2007) médecin, Humaniste, humoriste.
Utilisateur désinscrit
que voulez vous?ils font mal leur boulot un point c est tout!!ou alors ,ils savent a qui ils ont a faire!!et ne veulent pas prendre le risque de se faire remettre a leur place!!
james42
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james42
Dernière activité le 08/08/2024 à 15:18
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Ami
vous avez raison, ça doit être ça, et oui la vérité est bien cruelle.
enfin ça me donne une idée je vais faire plusieurs pharmacies dans ma ville en demandant très mais alors très gentiment du paracétamol, puis que vous êtes une professionnelle dites moi à partir de combien de boites, on devrait s'inquiéter, je filmerais tout pour montrer que je demande cela avec courtoisie et politesse et on verra combien de fois on me donne des conseils.
ensuite je pourrais mettre les vidéos sur Youtube, et on risque d'être surpris.
cordialement, James42.
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La manière la plus efficace de vaincre la maladie, c'est de se débarrasser des médecins Paul Ferron (1926-2007) médecin, Humaniste, humoriste.
Utilisateur désinscrit
bonsoir james.
je pense que depuis quelques temps beaucoup de médicaments sont montrés du doigt,en qui faire confiance.personnellement je me pose beaucoup de questions.car plusieurs d'entres eux me sont prescrits.j'en arrive à me demander si je dois les prendre ou non.
cordialement.
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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Ne sait-on pas que lorsqu'on prend un médicament il y a forcement un risque quelque part, on améliore d'un côté pour détruire de l'autre, on prend ses risques car on n'a pas le choix. Faut il tout croire, faut il tout lire....
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VERVEINE
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’université de Bordeaux, est l’un des grands spécialistes français des médicaments et de leurs effets secondaires. En septembre 2013, avec Dominique Costagliola, il avait rendu un rapport à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, «sur la surveillance et la promotion du bon usage des médicaments en France». Il revient sur l’étude anglaise, publiée la semaine dernière (1), qui pointe les risques, longtemps sous-estimés, liés à la prise de paracétamol à long terme.
L’incontournable Doliprane, médicament le plus vendu en France, serait-il dangereux ?
Non, mais on assiste toujours au même scénario. On fait semblant de découvrir qu’un produit, qui est actif et efficace, peut avoir des effets secondaires. Les deux marchent toujours de pair. Que dit l’étude des chercheurs de Leeds ? C’est d’abord une méta-analyse sur des utilisateurs à long terme, c’est-à-dire un travail mené à partir d’études déjà publiées. Elle montre un taux de mortalité accru pouvant atteindre 63% chez les patients consommant de manière répétée des doses relativement importantes (3 grammes par jour). La prise régulière de paracétamol augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires (jusqu’à 68%), en cas de consommation de plus de 15 comprimés par semaine. Quant au risque de développer des problèmes gastro-intestinaux et rénaux, il est augmenté en cas de consommation régulière.
Une surprise ?
Pas vraiment, on connaissait en grande partie ces effets secondaires sur les gros consommateurs de paracétamol. Certains, comme la toxicité pour le rein, sont suspectés depuis l’origine. La toxicité pour le foie est un classique, et probablement le problème principal. Pour autant, il ne faut pas jeter l’anathème sur le paracétamol, car son rapport bénéfice-risque reste très bon.
Pourquoi n’évoque-t-on ces risques que maintenant ?
Cela tient peut-être à l’histoire du paracétamol. Ce produit a longtemps été considéré comme un médicament particulièrement sûr. Les raisons ? Découvert après l’aspirine, il s’est peu à peu imposé au fil des effets indésirables que l’on découvrait chez l’aspirine, tels sa toxicité pour le tube digestif ou le risque en cas de fièvre éruptive (scarlatine et autres) du jeune enfant, etc. Son succès s’est fait là-dessus, le paracétamol étant, en quelque sorte, promu comme l’antidouleur qui ne provoquait pas… de douleurs à l’estomac. Et les effets secondaires du paracétamol ont pu être en partie ignorés.
Aujourd’hui se pose la question de la surveillance de ces médicaments aussi massivement prescrits…
C’est une question prioritaire. Le paracétamol, c’est 400 millions de boîtes vendues en France, un marché énorme. Il faut absolument mettre en place des études et une surveillance ciblée sur ces médicaments si massivement prescrits et utilisés parfois durant des dizaines d’années. Si l’on ne fait rien, nous risquons de déboucher sur ce que l’on a vu récemment avec les pilules de troisième génération : on a étalé publiquement des chiffres contradictoires sur un risque pourtant déjà bien connu.
Pourquoi ce type de surveillance n’existe-t-il pas ?
Les auteurs de l’étude britannique le reconnaissent eux-mêmes : ils n’ont retenu que 8 enquêtes sérieuses sur les 1 900 qu’ils avaient recensées et regrettent que si peu de données soient disponibles. Ceci nous amène à la vraie question : est-il acceptable que même pour le médicament le plus consommé en France, les prescripteurs n’aient pas à leur disposition des données sérieuses concernant les conséquences sur le foie, le rein ou autre d’une utilisation prolongée ? Il me paraît indispensable de surveiller de façon prioritaire ces expositions de masse.
Qu’attend-on ?
Nous restons un pays en crise par rapport au médicament, et j’avoue ne pas comprendre qu’il n’y ait pas eu un effort plus grand pour développer une information indépendante et largement accessible. Pour l’instant, ce sont les médias qui jouent ce rôle et les autorités qui réagissent. Il me paraîtrait plus sain que ce soit l’inverse.
(1) Dans la revue britannique «Annals of the Rheumatic Diseases».
Libération.fr