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Erreur médicale : les démarches à suivre pour être indemnisé
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patsong
patsong
Dernière activité le 09/11/2024 à 07:41
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23 commentaires postés | 3 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ami
bonjour
depuis 3 ans mon taux de psa(prostate) n'a cessé d'augmenter
brulures lorsque j'urine , sensation que ma vessie ne se vide pas en plein
mon médecin a laissé passé
et aujourd'hui j'apprends que j'ai un cancer de la prostate
l'urologue quand il a vu mes résultats de psa des 3 années n'a pas compris pourquoi mon médecin n'a pas réagi
cdt
Utilisateur désinscrit
c'est pas évident de faire reconnaître un accident médical à moins que la gravité saute aux yeux; l' erreur c'est la même chose, quant on passe devant les tribunaux c'est pareil il récite une leçon sur la façon dont ils ont opéré? Le meilleur moyen de faire changer tout cela ce serait de mettre des caméras à chaque opération même bénigne avec obligation de garder les vidéos 1 année, là cela changerai le problème, enfin je rêve? par contre effectivement les tribunaux reconnaissent l'aléa thérapeutique, j'en suis passé par là je suis passé par l'ONIAM , j'ai obtenu un petit quelque chose, mais c'est largement en dessous de l'invalidité, à l'époque comme j'étais artisan taxi cela ma permis de payer mes charges, aujourd'hui le problème s'aggrave avec l'age par contre moi je suis à la recherche de quelqu'un qui pourrai me dire ci je peux retourner devant les tribunaux pour demander une aggravation de ma santé? bonne soirée tous.
Utilisateur désinscrit
c'est pas évident de faire reconnaître un accident médical à moins que la gravité saute aux yeux; l' erreur c'est la même chose, quant on passe devant les tribunaux c'est pareil il récite une leçon sur la façon dont ils ont opéré? Le meilleur moyen de faire changer tout cela ce serait de mettre des caméras à chaque opération même bénigne avec obligation de garder les vidéos 1 année, là cela changerai le problème, enfin je rêve? par contre effectivement les tribunaux reconnaissent l'aléa thérapeutique, j'en suis passé par là je suis passé par l'ONIAM , j'ai obtenu un petit quelque chose, mais c'est largement en dessous de l'invalidité, à l'époque comme j'étais artisan taxi cela ma permis de payer mes charges, aujourd'hui le problème s'aggrave avec l'age par contre moi je suis à la recherche de quelqu'un qui pourrai me dire ci je peux retourner devant les tribunaux pour demander une aggravation de ma santé? bonne soirée tous.
pomme123
Bon conseiller
pomme123
Dernière activité le 29/11/2024 à 14:13
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Ami
demander un conseil juridique gratuit en mairie pour vous renseigner, redemander à l'ONIAM
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pomme123
titims
Bon conseiller
titims
Dernière activité le 24/04/2020 à 10:18
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1 192 commentaires postés | 10 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ami
C est quand meme recent cette loi 2002 car j ai decouvert ma polyarthrite dans les annees 90 et on m a soigne pour un herpes dans l oeil a cette epoque avec des piqures de cortisone dans l oeil pendant 6 mois car c etait tres virulent soit disant et a la finale je me suis retrouvee avec une ulceration de la cornee alors que c etait des nodules rhumatoides donc la PR et je n ai jamais pu recuperer mon dossier medical pour les poursuivre donc j ai abandonne et je me retrouve aujourd hui avec l oeil droit qui n a plus que 5 sur 10 alors que j avais 10 sur 10 avant tout ca aux 2 yeux!!!
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Titims
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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10 075 commentaires postés | 23 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Si vous avez été victime d'un accident ou d'une erreur médicale, sachez que différentes voies de recours sont à votre disposition. Nous vous les listons ci-dessous.
1 – Qu’est ce qu’une erreur médicale ? Quelle différence avec « l’aléa thérapeutique » ?
Les professionnels de santé sont tenus à une obligation de moyen et non de résultat. Ainsi, s’ils sont obligés de déployer tous les moyens à leur disposition pour nous soigner, ils n’ont heureusement pas l’obligation de nous guérir.
D'un point de vue purement juridique, on ne peut pas faire condamner un établissement ou un professionnel de santé pour une erreur médicale. Pour que ce soit le cas, il faut qu’il y ait eu une faute pénale qu’elle soit intentionnelle ou non.
Pour savoir s'il y a eu une faute ou non, les juges s’appuient sur les cinq attitudes mentionnées dans le Code de santé publique «maladresse, imprudence, inattention, négligence, manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement».
Le fait que l’erreur ne soit pas considérée comme fautive ne veut pas dire que le dommage subi ne sera pas reconnu et qu’il ne sera pas indemnisé. Il pourra alors être considéré comme un aléa thérapeutique.
L’aléa thérapeutique peut sous certaines conditions faire l'objet d'une indemnisation car il recouvre notamment l’accident médical non fautif c'est à dire, la réalisation, en dehors de toute faute du praticien, d'un risque accidentel inhérent à l'acte médical et qui ne peut être maîtrisé.
2 – Que faire pour qu'une erreur médicale soit reconnue ?
En tout premier lieu, vous devez demander votre dossier médical. La loi Kouchner du 4 mars 2002 vous autorise à accéder à votre dossier médical complet. Pour ce faire, envoyez tout d'abord votre demande à l’hôpital ou au praticien concerné. Ils auront alors 8 jours à la réception de votre courrier (ou 2 mois dans certains cas) pour vous communiquer votre dossier.
Ensuite, il convient d’évaluer avec un professionnel du droit s’il y a bien eu une erreur médicale ou non. A ce titre, renseignez vous bien auprès d’association de patients, du Défenseur des Droits ou du service protection juridique de votre assurance. Ces derniers pourront alors vous dire s’il convient ou non pour vous d’entamer une procédure qui peut être, en particulier si elle passe par les voies judiciaires, coûteuse en cas d’échec.
S’il y a bien une erreur médicale et que les séquelles sont peu importantes, privilégiez la transaction amiable.
Envoyez alors un courrier en recommandé avec accusé de réception à la personne que vous estimez être responsable de l’erreur médicale en lui demandant de faire jouer son assurance de responsabilité professionnelle. Une expertise amiable sera alors déclenchée. Cette dernière évaluera s’il y a eu ou non une erreur médicale et le préjudice subi.
En cas d’erreur médicale grave, il vaut mieux saisir la Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation (CRCI). La saisine de cette commission est gratuite et elle ne nécessite pas l’assistance d’un avocat. Si votre dossier est recevable, la Commission se tournera vers l'assurance du médecin ou à défaut vers l’Oniam (Office national d’indemnisation des actes médicaux) afin de vous faire rapidement une offre d’indemnisation.
3 – L'action judiciaire : le dernier recours
Si vous refusez l’offre à l’amiable qui vous a été faite, si le seuil de gravité fixé pour une procédure amiable n’est pas atteint ou si au contraire le préjudice subi s’avère très grave, il vous faudra saisir la justice.
Concrètement, il s’agit du tribunal de grande instance si un établissement privé est en cause sauf si le préjudice est inférieur à 10 000 € (dans ce cas le recours doit être déposé auprès du tribunal d’instance).
En cas d’erreur médicale subie dans un établissement de santé public ou par l’intermédiaire d’un professionnel exerçant en tant que salarié d’un établissement public, c’est le tribunal administratif qu’il faudra saisir.
Quel que soit le cas de figure, le recours aux tribunaux ne doit être envisagé qu’en dernier recours car il s’agit d’un processus long (un procès dure environ un an) et qui peut être très coûteux en cas d’échec (l’assistance d’un avocat est obligatoire tout comme la réalisation d’une expertise médicale qui est à la charge du plaignant).
4 – Quelle indemnisation espérer ?
L’indemnisation est fonction des séquelles établies lors de l’expertise médicale. Cela peut aller de quelques milliers à plusieurs millions d’euros. Cette indemnité est calculée en fonction du préjudice subi.
Pour plus d'informations :
Une infographie claire et intéressante : http://www.66millionsdimpatients.org/les-recours-pour-une-victime-en-infographie/
[Document PDF] : Victimes d’accident médical, d’infection nosocomiale ou d’affection iatrogène : quelles démarches ?
Défenseur des Droits
Collectif interassociatif sur la santé
Office national d’indemnisation des accidents médicaux
Fédération des associations d’aide aux victimes d’accidents médicaux