La vie de couple avec une personne souffrant de bipolarité est-ce possible ?

Je suis bipolaire de type 2 . Je suis mariée depuis 24 ans . J'ai fait beaucoup de dépressions sévères  avant que le diagnostic tombe . Je ne suis pas encore vraiment stabilisée . Ce n'est pas facile tous les jours mais on s'accroche . 

@Candyce bonjour jai été en dépression 20 années passées ca allait ca n'allait plus 

Jai commencé à être suivi pour dépression en 1999 et ce durant 3 ans dès que j'allais mieux j'arrêtais mon traitement..

 En 2008 jai fais une TS directement en hp 3 semaines on m'a bourré de cachets un vrai zombie 

Ma famille ne venait quune fois par semaine ( mari et enfants)

Jai travaillé de-ci delà et un beau jour jai trouvé une place d ash qui ne me plaisait guère j ai alors commencé les scarifications je suis resté 1mois êt demi re hp 3 semaines 

J'ai fais 4 séjours en tout et scarifications 4 années 

La je vais à peu près mais je suis très inquiète et angoissé par ce foutu coronavirus ! 

Jai 3x2 anxyolitiques différents le soir et un thymoregulateur le matin

Bonjour, j'ai été diagnostiquée en 2007  bipolaire je n'étais qu'une ado de 14 ans à ce moment là j'étais dans le déni jusqu'à récemment. Pour moi au départ c'était juste mon caractère fort ou le faite d'être fleur bleue, je refusais catégoriquement de me voir comme bipolaire (je ne l'accepte même pas vous dire) 

Comme j'ai une tentative de suicide à mes 14 ans on m'avait placée dans un hôpital psychiatrique c'est là qu'ils m'ont diagnostiquée, je prenais de la Dépakine j'étais comme un zombie pas beaucoup d'émotion pas de libido rien j'étais vide comme coquille. Comme j'etais assez rebelle je faisais tous ce qu'il fallait pour pas les prendre en cachette dès fois on me forçait à les prendres comme je me faisais prendre. Après 2 ans de calvaire j'ai arrêtée la médication comme j'étais dans le déni. Je dois dire que c'était jamais facile jusqu'à maintenant mes sautes d'humeur, hypersensibilité, hypersexualité par moment une énorme libido à pas de libido,.... je passes d'un extrême à l'autre. Je déteste d'être comme ça et puis jusqu'à maintenant j'ai été célibataire mes crises se manifester tout les 4 mois et moins forte qu'à mon adolescence. J'arrivais à gérer malger le manque de suivie médicale

C'est que récemment qu'elles sont plus fortes mes crises... depuis 6 mois je suis en couple et que je fais vivre un enfer à mon copain tout les mois avant mon cycle menstruel mais j'étais pas aussi odieuse et bipolaire que récemment... il n'est pas encore au courant comme je l'ai quittée récemment en étant délirante... c'est pas ce que je veux et cet relation que j'y tiens m'a fais réaliser que pour avoir une vie plus normal et de la stabilité je dois absolument consulter et suivre mon traitement. Et aussi par l'occasion de me rattraper en expliquant ma maladie à mon "copain". Enfin je ne sais pas s'il voudrait de moi surtout après toute les méchancetés que j'ai que je ne pensais pas et puis durant les 6 mois je l'ai quittée 3/4fois pour des broutilles. Je tiens énormément à lui et je voudrais vraiment faire tout pour être mieux dans ma vie personnelle et affectif. Je sais pas si rattrapable mais au je fais le pas pour en parler avec lui et évidemment mes proches surtout mes amies comme je n'ai pas de soutiens familiale (vue qu'ils sont d'autant plus dans le déni, que pour eux c'est juste mon caractère)

Je ne sais pas trop comment en parler avec mon copain pour qu'il soit compréhensible. J'ai surtout peur du jugement et de l'abandon... alors qu'au fond je sais que c'est quelqu'un de très à l'écoute et qui n'ai pas du genre à juger mais ce qu'il me fait peur le plus c'est qu'il ne veuille pas de moi à cause de cet maladie... mais si il est réellement amoureux (ce que je pense c'est le cas comme il me le dit tellement)  ça n'arrivera pas. Si vous pouvez me donner des conseils pour pouvoir bien communiquer et de bien faire avec lui? Et d'autre conseil pour accepter ma maladie et faire le pas pour en parler autour de moi. Merci beaucoup de prendre le temps de me lire

BONJOUR jour @Hajar13

Je vie avec une personne bipolaire et je peux comprendre. Il faut beaucoup de communication et beaucoup damour pour affronter vos moments difficiles. Mais rien est impossible.

Bonjour,

J'étais en couple avec un bipolaire pendant plus de 5 ans avec un enfant. Nous nous aimons profondément et j'ai décidé suite à une crise et une violente dispute de le quitter. Je sais que ces crises sont incontrôlées et même lui ne voulait pas me quitter ce soir là. Je comprends l'épuisement de l'entourage et les témoignages de personnes en couple qui doivent supporter ces épisodes où ton ou ta conjointe te prend pour de la merde car un élément a déclenché sa colère. J'ai longtemps analysé cette maladie car je ne connaissais pas la maniaco-dépression.

Je l'ai supplié à maintes reprises de se soigner comme il le faisait à ces débuts. Mais il refuse.

Il arrive néanmoins à se stabiliser, travailler normalement mais le fait de cacher sa maladie, de me mentir en me disant qu'il n'est pas bipolaire, c'est à cause de moi qu'il fait des crises m'a poussée lors de cette violente dispute à le quitter.

Mon témoignage veut apporter de la lumière sur l'entourage.

Vous avez le droit de partir comme moi lorsque vous êtes à bout.

Cela n'est pas de votre faute.

Surtout quand la personne malade vous fait du mal en refusant d'admettre la vérité.

On peut quitter quelqu'un qu'on aime et refaire sa vie. La douleur est incommensurable mais les personnes borderlines peuvent également vous rendre malheureux à petits feux lorsque tous les 15 jours vous êtes rabaissé, menacé.

Je pense d'ailleurs qu'il y a des personnes malades qui se soignent et qui contrairement à ceux qui ne se soignent pas ne font pas de mal à leur entourage car ils s'excusent ou se donnent à fond pour être irréprochable.

J'ai lu beaucoup de témoignages positifs où les personnes bipolaires se soignent et cela m'a aidée à me séparer de cette personne.

Je vais arrêter de m'occuper de cette personne bien que je l'aime infiniment car je pense qu'au contraire je ne l'aimais pas dans sa maladie. Je le rassurais en disant que ces crises ce n'était rien mais là la violence verbale et gestuelle m'a démontrée que j'avais fait une grosse erreur en le réconfortant, c'est a dire en sous-entendant qu'il n'avait pas besoin de traitement.

Je m'en veux car nous avons un enfant ensemble et je n'ai pas réussi à lui ouvrir les yeux.

C'est dommage mais je préfère me concentrer sur mon enfant plutôt que d'avoir les yeux rivés sur la maladie.