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Patients Dysfonctionnement sexuel masculin
Troubles de l'érection : les médicaments à la rescousse
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Utilisateur désinscrit
Bonjour a tous,
Pourquoi creer des doublons? Diviser pour mieux regner ? C'est votre but ? En tous cas ce n'est pas le mien, qui est juste d'aider d'aider des malheureuses personnes atteintes de troubles de l'erection,dont les repercussions sur le moral,peuvent parfois entrainer le suicide ! Je ne joue pas a la petite gueguerre, cela ne m'interesse pas! Salutations Circonstanciees.
Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Bonjour Prépuce,
Si vous faites référence à ce sujet, il ne s'agit pas d'un doublon mais de la diffusion d'un article dédié aux traitements des troubles de l'érection. En effet, ce groupe de discussion vous permet de partager tous les liens et articles consacrés aux troubles de l'érection que vous avez trouvé intéressants.
Bonne journée.
Julien
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Julien
Utilisateur désinscrit
c'est juste du copier/coller! lamentable !....
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Julien
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Julien
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Il existe désormais des médicaments efficaces pour palier les difficultés d'érection, mais ces traitements n'agissent que si les déficiences sont d'origine «mécanique».
Les troubles de l'érection ont à la fois des causes physiques et des causes psychologiques. Un mélange complexe que les sexologues résument en deux mots: trouble multifactoriel. Et comme si les choses n'étaient pas déjà assez compliquées, le dialogue entre le cerveau et le pénis est à double sens. Ainsi un stress intense peut-il empêcher l'érection, mais l'inverse est aussi vrai, et une action strictement locale sur l'organe viril, par exemple par une injection de vasodilatateur, a un retentissement sur le cerveau en diminuant l'anxiété, ce qui en retour facilite l'érection.
«Lorsque l'homme se remet à fonctionner, il ne retrouve pas seulement une érection mais aussi sa confiance en soi», explique le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue, directeur du Centre d'andrologie de l'hôpital Cochin (Paris). «Si les troubles persistent, il faut aller plus loin car cela signifie que la dysfonction érectile n'était alors que l'arbre qui cachait la forêt», ajoute-t-il aussitôt. A moins, bien sûr, que l'homme et sa partenaire s'accommodent de ces perturbations érectiles. Ce qui est plus fréquent qu'on ne le pense.
Autrefois, lorsqu'ils évoquaient la part biologique de l'érection, les médecins se contentaient de délivrer des conseils d'hygiène de vie: éviter de manger trop gras, de trop boire, ne pas fumer et faire du sport régulièrement.
L'objectif étant de préserver le bon état des vaisseaux et des nerfs du pénis. Mais l'essentiel de la prise en charge thérapeutique reposait encore sur les aspects psychologiques de l'excitation. Désormais la biologie de l'érection est clairement revenue au centre des attentions avec l'arrivée du Viagra, premier inhibiteur de phosphodiestérase V (IPDE5) en 1998, rapidement suivi de ses petits frères, Levitra et Cialis, puis Spedra plus récemment. Peut-être trop.
Veiller au bon usage du médicament
«Le risque est aujourd'hui de ne pas aborder les aspects psychogènes», souligne le Dr Jean-Roger Dintrans, psychiatre et sexologue (Paris), «ou de les réduire à l'angoisse de performance». Il n'est qu'à entendre certains leaders de la discipline, tel Irvin Goldstein, le directeur du Centre de médecine sexuelle de San Diego (Etats-Unis): «Ce n'est pas pour dévaloriser les aspects psychologiques mais à un certain point tout le sexe est mécanique, affirmait-il peu de temps après l'arrivée du Viagra. L'homme a besoin d'une rigidité axiale suffisante de son pénis pour la pénétration et doit arriver à la maintenir. C'est une structure mécanique et les structures mécaniques suivent des principes scientifiques». On a connu plus romantique.
Il est vrai que les médicaments de l'érection ont largement fait la preuve de leur efficacité. A condition de veiller à leur bon usage, insistent les spécialistes. «Lorsqu'elle n'est pas contre-indiquée, la prescription d'un IPDE5 chez un homme doit être accompagnée, explique le Dr Frédérique Hédon, médecin-sexologue (Neuilly), c'est-à-dire qu'il faut rechercher les évènements qui ont pu déclencher la panne: la vie du couple, le travail, etc. Car si la dysfonction érectile cache un problème de fond, l'IPDE5 ne suffira peut-être pas». Le Dr Dintrans met aussi en garde contre un abord réducteur des troubles de l'érection: «Si l'on permet chimiquement l'érection sans changer les conditions du désir, l'homme risque de s'enfoncer dans la prestation de service sexuel».
La liste des causes possibles de dysfonction érectile est longue. «On peut les résumer en trois grands axes, explique le Dr Dintrans: les difficultés avec les partenaires éventuels, le manque de confiance en soi et l'âge». Pour l'âge, c'est un fait physiologique, lorsque l'on vieillit l'érection devient moins spontanée, plus longue à se former, moins ferme, moins durable, plus inconstante et requiert souvent une stimulation directe pour se produire. On ne peut rien y faire mais une bonne hygiène de vie peut retarder cette évolution. La qualité de la relation de couple peut bien sûr retentir sur l'excitation. Trop conflictuel, elle peut susciter des blocages émotionnels. Harmonieuse, elle assure satisfaction émotionnelle mais risque de devenir routinière et nuire à l'excitation sexuelle qui a besoin d'imprévu sinon de nouveautés. Enfin, dans les cas ou la perte d'estime de soi est au premier plan, les médicaments donnent souvent des résultats spectaculaires, à condition que les blessures narcissiques ne soient pas trop profondes.
Sexualité: beaucoup d'attentes irréalistes
«Avec un IPDE5, l'homme va retrouver son érection et donc confiance en lui», souligne ainsi le Dr Mimoun. Rassurer est souvent la première tâche des sexologues. Surtout dans un discours ambiant qui valorise la notion de performance sexuelle. La moindre défaillance entretient alors un cercle vicieux de représentations négatives. «L'angoisse de performance conduit l'homme à avoir son attention focalisée sur son érection, détaille le Dr Dintrans, mais alors elle ne peut plus l'être sur le jeu érotique. Or, il faut être sûr de soi pour partager son désir, pour le porter dans le territoire de l'autre».
De plus, le stress et l'anxiété rendent l'érection plus difficile à obtenir car ils stimulent le système nerveux sympathique. «La crainte d'être en panne peut mettre en panne, résume le Dr Hédon. Parfois l'anxiété est tellement forte qu'elle peut même empêcher l'action des injections intra-caverneuses!». La position de la partenaire n'est pas plus confortable. Si elle fait tout pour aider l'homme à retrouver son érection, elle accentue la pression de performance. «Et si elle minimise en disant que ce n'est pas grave, l'homme va se sentir incompris car pour lui ‘C'est grave!'», note le Dr Hédon.
La thérapie permet de remettre les choses à leur place. «Beaucoup d'hommes ont des attentes irréalistes par rapport à la sexualité», explique le Dr Dintrans. Les films pornographiques, réalisés «avec trucage» ce dont beaucoup de spectateurs n'ont pas conscience, entretiennent d'ailleurs dans l'imaginaire collectif l'illusion d'une puissance masculine quasiment inépuisable bien loin de la réalité quotidienne. En pratique, la première raison qui empêche les hommes, comme les femmes, d'avoir plus souvent des rapports sexuels n'est pas le manque de désir mais plus prosaïquement la fatigue, comme le rappelait une étude française menée sous la houlette du Dr Marie-Hélène Colson, médecin-sexologue (Marseille) et publiée en 2006 dans le Journal of Sexual Medicine.
Un nouveau traitement
«Le but de la thérapie est bien sûr que l'homme retrouve une érection satisfaisante mais aussi de l'aider à aller vers une sexualité plus sensuelle et moins génitale qui, en général, correspond mieux à sa partenaire», souligne le Dr Hédon. Mais pour lui, cela ne signifie pas qu'il faille abandonner son comportement sexuel pour se couler dans celui de l'autre. «On fait une erreur de représentation en étendant à la sexualité l'égalité hommes-femmes au sens culturel, social, professionnel, explique-t-elle. On confond égalité et identité. Les hommes et les femmes n'ont pas le même sexe anatomique, pas la même physiologie ni les mêmes hormones». Une différence organique qui a des répercussions psychiques: «L'homme vit son sexe comme quelque chose d'extérieur et la femme vit le sien comme quelque chose d'intérieur», souligne-t-elle. C'est peut-être ce qui pourrait faciliter la prise du nouveau traitement dont l'arrivée sur le marché français est imminente, Vitaros, puisqu'il s'agit d'un gel externe de prostaglandine. L'homme dépose simplement une goutte de gel au bout du gland au niveau de l'orifice urinaire.
Reste que certains n'ont pas envie d'être confronté à la complexité de leur sexualité. Voir dans l'érection un simple problème d'hydraulique ou un déficit hormonal qui peut être résolu médicalement ne déplait pas aux hommes. «Beaucoup préfèrent penser qu'ils ne fonctionnent pas parce qu'ils n'ont pas assez d'hormone mâle», remarque le Dr Sylvain Mimoun. L'érection peut aussi être obtenue par un procédé purement mécanique grâce au vacuum, un système de pompe à aspiration associé à un anneau faisant garrot à la base de la verge une fois celle-ci gorgée de sang. Enfin, dans les cas les plus graves, l'implantation de prothèses péniennes est une alternative efficace.
Source : Le Figaro Santé