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Lombalgies aiguës : le paracétamol ne fait pas mieux que le placebo contre la douleur
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le pote d'Héliott
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le pote d'Héliott
Dernière activité le 02/05/2023 à 14:50
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... cela veut-il dire que pour des douleurs lombaires chroniques, les patients doivent passer directement à la codéine ou des dérivés morphiniques?
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«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
scoobidoo
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scoobidoo
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Quand J'arrive aux urgences, à l'hôpital, une infirmière commence par me placer une perfusion avec du paracétamol. Ensuite, quand je dis que j'ai mal, la réponse est " je vous ai déjà donné du paracétamol, je ne peux rien faire de plus".
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Faux Scoobidoo !
On commence par une perf de Paracetamol , c est vrai .Puis , il y a toujours un protocole selon le type de douleur avec des antalgiques plus puissants .Pour une lombalgie aigue , on va associer paracetamol et ains et si inefficace , on passe au topalgic voire a l actiskenan ( morphinique) .
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Peut-être là où tu travailles, je sais ce que j'ai vécu, les urgences je connais malheureusement pour moi !
Je n'ai parlé que de ma propre expérience, ce n'est pas faux, je ne raconte pas d'histoire.
Une seule fois, au bout de plus de 2 heures, on est passé à autre chose, sans me dire ce qu'on faisait et sans regarder le dossier, on m'a fait une piqure de morphinique. Je suis allergique ! Je ne te raconte pas la suite.
Je n'ai jamais été écoutée aux urgences, le comble fut quand la responsable de la garde était une chirurgienne, elle a oublié que je n'étais pas anesthésiée, bonjour la délicatesse de l'examen.
Je suis capable de dire beaucoup de bien sur le corps médical, surtout quand je parle de mon médecin traitant et de ma spécialiste, mais je pense avoir le droit de dire quand on ne tient pas compte de ma douleur contrairement aux directives.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Non..Scoobidoo ..pas ou je travaille en ce moment mais seulement partout ou je suis passee ( hopital , clinique , hopital des armees ..) en plus de vingt ans d experience .Par contre , je suis plutot d accord avec toi en ce qui concerne la qualite de l ecoute aux urgences ...mais c est un tt autre debat .
Utilisateur désinscrit
Ainsi, si le paracétamol s'avère inefficace, que fait-on, on attend juste que ça passe? ou alors direct codéïne ou morphine comme le demande notre ami LePote?
car il me semble que l'alitement n'est pas non plus recommandé...
cigale83
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cigale83
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Ami
Bonjour,
Dans mon cas il a été jugé utile de m'implanter une pompe à morphine intra-thécale (distribution de la morphine dans le liquide céphalo rachidien au niveau L3-L4 par l'intermédiaire d'un cathéter, la pompe étant implanté dans l'abdomen. J'en suis à mon 2ème modèle, l'avantage avec cette méthode c'est que la morphine ne passe pas dans le sang, mais le résultat n'est pas fiable à 100%.
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cigale83
Utilisateur désinscrit
Le sujet dit " lombalgies aigues " et parle de lumbagos . Dans ce cas la , c est certain que le paracetamol est insuffisant et que bien souvent , des injections d ains sont prescrites pendant qques jours . On y associe souvent du tramadol ( type Ixprim , Zaldiar ) ou de la codeine mais rarement des morphiniques ( s il s agit bien sur d un banal lumbago ) .Les antiinflammatoires agissant en general en 48 h , la prise d antalgiques est relativement reduite .
Pour les lombalgies chroniques , la prise en charge est differente .
Utilisateur désinscrit
Un lumbago terrible au mois d'aout soigne avec codeine, anti inflamatoire en piqure, opium type lamaline..1 mois pour recuperer totalement mais etant en conge mon medecin traitant ne m'a prescrit aucun arret de travail..j'ai repris le boulot completement creve par contre lui est bien parti en vacances dans les iles.
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir,
Je ne comprends pas, le médecin qui t'a fait la prescription pouvait te faire l'arrêt de travail. Même à l'hôpital ils le font pour quelques jours le temps de voir le médecin. Quand mon médecin est malade et que j'en ai besoin, je vais en voir un autre, même la sécu l'accepte.
Frrancine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Le paracétamol ne fait pas mieux que le placebo contre la douleur du lumbago, selon une étude sur plus 1.600 patients atteints de douleurs lombaires aiguës.
Les patients sous placebo, un produit totalement inactif, ont même récupéré plus vite, avec un délai médian d'un jour, que ceux qui avaient reçu le médicament antidouleur, pourtant recommandé comme traitement de première ligne pour ce "mal au bas du dos" courant, écrivent les auteurs, jeudi dans la revue médicale The Lancet.
Ces "résultats suggèrent que le paracétamol n'affecte en rien le temps du rétablissement d'une lombalgie commune aiguë" et "l'approbation universelle de paracétamol dans ce groupe de patients pose question", estime l'équipe australienne qui a réalisé l'étude.
Le paracétamol n'a également eu aucun effet sur la douleur, le handicap, la fonction, le changement global des symptômes, le sommeil ou la qualité de vie.
Les douleurs lombalgiques constituent la principale cause d'invalidité dans le monde, et le paracétamol est "universellement" recommandé comme traitement de premier choix, selon The Lancet.
L'étude, baptisée "PACE", a regroupé 1.652 individus de 235 centres de soins primaires de Sydney (Australie), répartis par tirage au sort en trois groupes, suivis trois mois. Le premier groupe a reçu des doses régulières de paracétamol (3 fois par jour pouvant être pris jusqu'à 4 semaines), le deuxième en prenait si besoin (dose maximale 4g/jour) et le dernier a eu des comprimés de placebo.
Au bout de sept jours consécutifs sans (zéro) ou quasiment plus (1) de douleur (l'intensité douloureuse étant mesurée sur une échelle de 0 à 10), le rétablissement était considéré comme acquis.
Le temps médian de récupération a été de 17 jours pour les deux premiers groupes et de 16 jours pour le groupe placebo. Tous les patients ont reçu des conseils de qualité, du réconfort et ont été rassurés sur le pronostic favorable de leur mal de dos; autant d'éléments qui, suggèrent les résultats de l'étude, peuvent être plus importants dans la gestion de cette douleur que le traitement médicamenteux.
Dans un commentaire dans la revue, le Dr Bart Koes et sa collègue Wendy Enthoven (Erasmus MC University Medical Center à Rotterdam) félicite l'équipe "pour s'être attaquée" à cette question de recherche sur un sujet qui est resté depuis aussi longtemps sans preuve et sans débat. Mais, les recommandations ne peuvent être changées sur la base d'un seul essai, notent-ils.
Source : LeParisien.fr