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Comment lutter concrètement contre l'ignorance dont fait l'objet l'épilepsie ?
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Rochambeau
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aujourd'hui, nous accueillons @Marctine !
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@Nowelben et @Domini35 @Sandy64230 plus on est de fous, plus on rit !
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Frankie
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@Frankie on est 600 000 épileptiques en France, on n'est pas au Rotary, quoi ! on prend quasiment tout le monde, tous les âges ! il y a un très grand brassage social aussi, je l'ai constaté sur les différents sites, ainsi que la méconnaissance des gens de leurs droits, qui sont nombreux, encore faut-il en avoir connaissance = moi-même, malgré des études de droit, j'ai tout découvert au jour le jour !
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nephertitih
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nephertitih
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Bonjour, ,
Pour ma part, j'ai fait 4 croisières. Mon médecin me faisait au préalable une ordonnance avec tous mes médicaments. Mais je les amenaient car je ne voulais pas acheter de génériques au cas où, et les ordonnances c'est pour la douane. Quand à la carte européenne, la sécurité sociale ne veux pas me la refaire car la mienne fonctionne. .c'est la vieille carte sans photo.
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Brigitte
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c'est un très bon choix, @nephertitih de ne pas prendre de générique, car ils varient en concentration, de - 10% à + 10%, et pour l'épilepsie, ça le fait pas du tout ! par ailleurs, il est effectivement plus prudent de se déplacer à l'étranger avec ses ordonnances. J'ignorais que sur la Carte Européenne, il y avait une version avec photo. Elle est désormais valable DEUX ans, et c'est tant mieux !
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aujourd'hui, nous accueillons ici @Bastos ! bienvenue ! @Liloo64 vous souffrez d'absences c'est bien ça ?
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@Jeanrem est le nouveau du we : bienvenue, car plus on est de fous, plus on rit ! Moi, je suis "française de l'étranger", donc je dois toujours avoir suffisamment de traitement en Allemagne.
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@Liloo64 étant donné que @Paulo Jorge signale qu'il faudrait mieux prendre en compte la souffrance psychologique de la personne épileptique ... je souhaite vous faire prendre conscience que j'ai À LA FOIS créé ce fil, tout en étant épileptique, et que pour le faire vivre, j'ai besoin de la participation de vous tous... déjà que le traitement me ralentit tellement... @Frankie lance-toi ! j'en peux plus ! @annedebzh ?
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une nouvelle approche découverte à l'étranger :
De la musique pour calmer le cerveau des épileptiques
Pauline Anderson, 6 janvier 2020
Baltimore, Etats-Unis –
Être exposé à des musiques comportant des sonorités particulières pourrait constituer une option thérapeutique non invasive pour réduire les crises épileptique chez les patients souffrant d’épilepsie réfractaire, suggère une étude préliminaire [1].
Les investigateurs ont en effet trouvé que cette nouvelle thérapie régulait les décharges épileptiformes intercritiques (activité épileptiforme inter-ictale [IEA]) chez les patients réfractaires aux autres formes de traitement, comme les médicaments antiépileptiques, et était particulièrement efficace chez les patients qui présentaient une IEA élevée à l’état basal.
Chez ces patients, « nous avons montré que les stimuli que nous avons créés spécialement pour cette expérimentation avaient un effet notable sur la fréquence de l’activité intercritique » a expliqué Grace Leslie, chercheur et professeur assistant à la School of Music (Georgia Institute of Technology, Atlanta), à Medscape Medical News.
Les résultats ont été présentés au congrès annuel de l’American Epilepsy Society (AES) 2019.
Théorie auditive
Environ 40% des patients souffrant d’épilepsie sont réfractaires aux médicaments. Bien que différentes techniques de neuro-modulation puissent réduire l’IEA, ces options ont tendance à être invasives et incluent de la chirurgie résective, et l’implantation de dispositifs de stimulation électrique (stimulation du nerf vague, stimulation cérébrale profonde et stimulation magnétique trans-crânienne répétée).
L’utilisation de tonalités sonores de basses fréquences a déjà été testée dans les maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer, avec quelques succès en termes d’allègement de la pathologie, a expliqué Robert J. Quon, doctorant et co-investigateur (Dartmouth Geisel School of Medicine, Hanover, New Hampshire).
Le mécanisme qui sous-tend ces effets thérapeutiques bénéfiques reste inconnu, même si les experts ont avancé quelques théories. Par exemple, ce type d’intervention pourrait augmenter le flux sanguin dans certaines régions cérébrales et recruter des cellules sanguines aidantes, avance Grace Leslie.
Dans le domaine de l’épilepsie, il y a peu de preuves de la façon dont les tonalités basses améliorent les crises.
« Notre théorie est que cela peut réduire l’activité inter-ictale des patients épileptiques, mais nos recherches en cours consistent à explorer les mécanismes physiologiques potentiels qui sous-tendent ces bénéfices » explique Robert J. Quon.
« Bruit blanc » et synchronisation
Pour évaluer cette approche, les chercheurs ont recruté neuf patients souffrant d’épilepsie réfractaire qui étaient admis à l’hôpital Dartmouth-Hitchcock Medical Center) pour un suivi par électroencéphalographie intra-crâniale (ECoG).
« Les électrodes ont été implantées dans le cerveau pour un examen pré-chirurgical visant à déterminer quelle région spécifique du cerveau était impliquée dans la survenue des crises et leur propagation » a précisé le jeune chercheur. Les investigateurs ont enregistré l’activité cérébrale des participants pendant l’exposition à une sélection de courts stimuli acoustiques. L’un d’eux était la sonate de Mozart pour Deux pianos en Ré Majeur (K448). Ce morceau a été choisi, en partie, parce qu’il a été utilisé dans des expérimentations réalisées par des chercheurs taïwanais qui étudiaient l’impact de la musique sur l’activité épileptiforme chez des enfants. Les fréquences les plus basses pouvant être détectées par les humains sont d’environ 20 Hz. Les fréquences un peu plus hautes utilisées dans l’étude peuvent ressembler à fond sonore ou à un grésillement de « bruit blanc ». « Nous essayons de voir comment ces tonalités peuvent affecter les fréquences d’activité inter-ictale et s’il existe une forme de synchronisation cérébrale, comme un alignement du cerveau, sur ces types de sonorités externes » ajoute Robert J. Quon.
*Le bruit blanc, nom choisi par analogie à la « lumière blanche » qui superpose des ondes du spectre du visible, est composé de toutes les fréquences audibles. Le bruit blanc présenterait des propriétés hypnotiques. Selon certains auteurs, cette superposition de bruit à large spectre pourrait être une alternative non-pharmacologique à de nombreux médicaments sédatifs, hypnotiques utilisés pour combattre l’insomnie, divers troubles psychiatriques, ou effets du stress et du stress post-traumatique.
Réponse significative aux sonorités
En utilisant un détecteur automatique d’activité développé par un autre laboratoire, les chercheurs ont séparé les patients en deux groupes d’activité inter-ictale basse et élevée. Les résultats ont montré que l’exposition à de basses fréquences réduisaient significativement l’activité inter-ictale. « Nous avons trouvé que dans le groupe qui présentait une activité inter-ictale basse, la réponse était très forte ».« De façon intéressante, dans le groupe avec un taux d’activité élevée, nous avons montré une réponse significative chez 3 des 4 sujets pendant l’exposition au stimulus, signifiant qu’il y a eu une réduction des pics d’activité quand nous avons joué ce morceau » a détaillé le doctorant. Lequel pense que le groupe a l’activité basale élevée lui a permis de détecter des altérations de la fréquence de l’activité inter-ictale masquées chez les patients dont l’activité basale est basse. Cette réduction de l’activité inter-ictale était généralisée à tout l’hémisphère droit, plus spécifiquement au cortex temporal supérieur et à l’hippocampe – des régions cérébrales dont les scientifiques pensent qu’elles sont impliquées dans l’analyse de la musique dans le cerveau.
Prescription musicale
Réduire l’activité épileptiforme pourrait augmenter les processus cognitifs chez les patients atteints d’épilepsie réfractaire, a commenté Grace Leslie. Une des prochaines étapes de recherche sera de déterminer s’il y a un bénéfice supplémentaire à s’exposer plus durablement à ces sonorités. Les résultats actuels « représentent un boulevard » pour la prise en charge de l’épilepsie, a considéré l’investigatrice.
« Notre recherche fait avancer la compréhension des relations étroites entre musique et épilepsie, et va générer des connaissances importantes pour de futures applications de la neuro-modulation sensorielle non invasive » a-t-elle ajouté. « Je pense que nous pourrions composer et valider de nouveaux styles de musique qui ramèneraient santé et bien-être chez les patients. Dans 5 à 10 ans, nous pourrions envisager qu’un médecin puisse prescrire une intervention sous forme de musique pour faire face à un besoin spécifique d’un patient ».
Dans un commentaire pour Medscape Medical News, le Dr Daniel Goldenholz, (neurologue, Beth Israel Deaconess Medical Center, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts) a qualifié ces résultats de « captivants ».
« Les auteurs soulèvent la question de savoir si les patients pourraient être aidés par des écouteurs. Si c’était le cas, ce serait génial car cela ne nécessiterait ni médicaments ni branchements intracrâniens » a-t-il jugé alors qu’il n’est pas impliqué dans cette recherche.
Il a mentionné qu’il y a bien eu des cas rapportés d’utilisation de la musique de Mozart pour stopper des crises d’épilepsie chez des patients souffrant d’épilepsie.
Néanmoins, le Dr Goldenholz s’est demandé si prêter attention à tout ce qui est susceptible d’occuper le cerveau n’aurait pas aussi un effet anti-IEA à court terme. Il note à ce titre la preuve anecdotique d’une activité IEA réduite pendant la conduite. « Peut-être y-a-t-il un bénéfice pour les patients à faire simplement une tâche exigeante demandant toute leur attention » a-t-il suggéré. Le neurologue s’est aussi dit curieux de savoir ce qui arriverait au cerveau après que l’exposition aux stimuli auditifs s’arrête. « Les patients reviennent-ils à nouveau à leur taux basal ? » s’est-il demandé. La chercheuse Grace Leslie a indiqué que toutes ces questions feraient l’objet d’une future recherche.
L'étude n’a pas reçu de financements spécifiques, ni ses auteurs.
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rochambeau
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Sur internet, j'ai lu toutes les idées fausses sur les épileptiques, du genre, que notre pathologie relèverait de la psychiatrie et non de la neurologie. Ou bien que quand une personne fait une crise tonico-clonique (au 20e siècle, on disait "de grand mal") il fallait d'urgence mettre les doigts dans sa bouche pour l'empêcher d'avaler sa langue ! le volontaire ne risque pas d'oublier la sévérité de la morsure à laquelle il a été confronté, je vous l'assure ! Il faut vous assurer qu'il ne risque pas de se blesser, en lui mettant un oreiller sous la tête, éloigner toutes les lampes qui risqueraient de se renverser, et laisser passer la crise, qui va durer entre 3 et 5 mn... appeler les pompiers si ça dure plus, mais ça n'est généralement pas le cas. Après, on est vanné pendant plusieurs heures, on peut aussi s'être pissé dessus, mais c'est la routine !
C'est pourquoi, après être retournée remercier les équipes soignantes du service de neuro-chirurgie de Cologne où j'ai été opérée, ainsi la neuro-chirurgienne qui est allée farfouiller dans mon cerveau de gauchère, sans oublier le délégué de la mutuelle allemande AOK qui a fait de son mieux pour que la Sécu renvoie la Carte Européenne d'Assurance Maladie que j'avais oubliée pour la première fois. Je suis également allée remonter le moral des troupes dans la clinique de Bonn où j'ai passé 2 mois, en fauteuil roulant comme tout le monde. C'est important parce que les familles sont durement affectées, quand elles ne parviennent pas à soulager leur proche... "Ich bin kaput", m'a dit un maçon... J'ai tenu à remercier le maximum de personnel soignant, ils le méritent bien !
Je suis consciente aussi que l'épilepsie est très mal vue actuellement, dans 2 tendances d'une certaine religion. Mais également qu'un certain anti-épileptique, sous forme de gouttes, est détourné de son usage pour être ajouté dans un cocktail alcoolisé. Dans ce cas, il est surnommé "la drogue du violeur", car la personne qui a naïvement accepté un verre d'un inconnu, est retrouvée le lendemain, dénudée, violée, ne se souvenant plus de son nom ni d'où elle habite... Elle ne peut donc pas porter plainte, et avec les téléphones portables, les auteurs se filment masqués, et font circuler leurs "exploits" sur les réseaux sociaux... Je ne parle pas de "on dit", cette situation est arrivée à une amie de ma cousine, elle doit avoir dans les 40 ans, mais a désormais la mentalité d'une enfant de 8 ans maximum, et est "brut de décoffrage", c'est-à-dire qu'elle dit tout ce qui lui passe par la tête, sans penser à mal. Elle est fille unique, ses parents ne roulent pas sur l'or, et ils ont dû la placer dans un établissement spécialisé. Ils doivent se dire : "Mais qu'est-ce qu'elle deviendra après notre mort ?"
Alors désormais, je vais me tourner vers la PRÉVENTION, en allant présenter les différents types d'épilepsie dans les collèges et les lycées. Et je suis sûre de recevoir bien plus lors de ces échanges, que je ne vais donner ! Certes, je vais devoir faire fi de ma tendance à la timidité, mais "La parole est un sport de combat" ! ça n'est pas de moi, c'est le titre d'un livre d'un éminent juriste. Je suis consciente que les 2 premières mn sont cruciales, pour avoir l'air accessible, et pour faire comprendre qu'on peut me poser toutes sortes de questions, car il n'y en a aucune qui soit bête = tous les épileptiques, leur famille et leurs proches sont passés par là !
Mon atout ? venir avec mes anti-sèches, car "faute avouée est à moitié pardonnée", n'est-ce pas ? Je vais donc demander combien il y a d'épileptiques en France, combien on compte de mineurs sur ce nombre, combien d'années il faut patienter pour être opéré, si l'on est opérable, bien sûr, car il ne faut pas que la zone retirée joue un rôle trop important dans la vie de tous les jours. Je parie que peu auront au moins une réponse exacte, mais ça n'est pas un examen, juste un échange !
Je viendrai avec le livre "JE SUIS EPILEPTICMAN", d'Alexandre Lafont, et signalerai qu'il est hilarant sur youtube, quand il explique qu'il est en "erreur 404", mais engagerai les élèves à lire ça avec l'encadrement d'un enseignant, parce que c'est méchamment dur, tout de même...
et là, "surprise, surprise", je ferai semblant d'être atteinte d'une "absence" pendant 20 secondes, puis enchaînerai sur les débuts de la guerre d'Indochine, comme si j'étais prof d'histoire-géo... ça sera parlant, j'espère ! mais pendant un entretien d'embauche, ça pardonne vraiment pas ! votre CV ira direct à la poubelle !
Puis je citerai la dizaine de causes probables d'épilepsie, y a de tout, seules 2 sont ... pas cool ! au final, j'espère faire comprendre qu'il est vital de faire du vélo, ou se déplacer sur tout ce qui roule, AVEC un casque sur la tête = on met bien sa ceinture de sécurité dès qu'on monte en voiture, non ? et bien, c'est pareil ! Un traumatisme crânio-cérébral grave, ça ne se répare pas comme une jambe cassée ! c'est un ticket gagnant pour l'épilepsie 2 ans plus tard !
J'oublierai de citer le véritable labyrinthe administratif pour pouvoir toucher les aides auxquelles nous avons droit, mais mentionnerai le statut de "travailleur handicapé" auquel nous avons droit, et qui nous rend "indéboulonnables". Pourquoi citerais-je aussi les métiers qui nous sont interdits, comme chirurgien, ou pilote d'avion ? dommage, j'exerçais le second, mais souffrirai d'un "léger" problème de mémoire....
Et vous, comment allez-vous vous y prendre pour diminuer toutes les préjugés dont sont victimes les épileptiques ? et pour sensibiliser la jeunesse à la soixantaine de formes différentes d'épilepsie ?
Toutes vos suggestions sont les bienvenues ! "3, 2, 1, IGNITION !"