Diabete
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@machas
De rien et bon courage.
Si j avais les @ j aurai mis Camille et Margarita en copie de ton post mais je ne peux mettre que le 1er @ sur mon téléphone portable.
Envoie leur un post ou un mp pr qu' elles t aident.
Bisous
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Bonjour @machas,
Est-ce que vous vous souvenez du nom de la discussion ou du groupe dans lequel elle a été créée ?
Avez-vous essayé de chercher parmi vos discussions ? https://membre.carenity.com/forum/mes-discussions
machas
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machas
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@Margarita_k
ok je vais essayer avec le lien car je ne me souviens plus du tout ni du sujet ni de la personne qui en parlait, je vais voir avec ce que vs m avez envoyé car cela fait plus de 3 h que je recherche et j avoue avoir mal aux yeux ....quoiqu il en soit , grace aux recherches je suis " tombée" sur des sujets qui datent de 2011 et 2013 super intéressant !!
merci et bonne journée
Pascale
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Pascale
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@machas,
Je comprends tout à fait que c'est compliqué de retrouver une discussion sans savoir son nom ni son auteur, surtout qu'on a des milliers de discussions sur Carenity. Mais je suis contente qu'en cherchant vous avez trouvé encore d'autres conversations intéressantes
Mon lien peut vous aider uniquement si vous avez participé à cette discussion sur le tisane.
Pour information, nous travaillons en ce moment sur les solutions pour faciliter la recherche des discussions sur la plateforme.
Je reste à votre disposition !
Margarita
dinouille
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dinouille
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Diabète de type II : un mal...réversible !Chère amie, cher ami, L’évolution du diabète de type II dans le monde ne cesse d’inquiéter les autorités sanitaires des différents pays. 1 personne sur 11 dans le monde est atteinte de diabète, soit 422 millions de personnes [i]. Cette évolution est plus rapide que les prévisions de l’OMS, qui prévoyait en 2003 [ii] qu’il y aurait 370 millions de personnes concernées en… 2030 ! En Europe, ce fléau concerne 60 millions de personnes [iii] dont 5 millions en France. En Amérique du Nord, la situation est encore plus inquiétante. Les autorités de santé sont inquiètes car le diabète est une maladie qui peut provoquer de nombreuses complications. Soigner la maladie est déjà assez lourd pour le système de santé, mais prendre en charge les complications est un véritable casse-tête. Car le diabète a une incidence très lourde sur la santé des personnes touchées. En France le diabète est : >> la première cause d’amputation (hors accidents) avec 8.000 cas par an en France >> la deuxième cause d’accidents cardio-vasculaires >> la cause de nombreuses complications : maladies des reins, obésité, cécité etc. Ces chiffres, déjà préoccupant en eux-mêmes, seraient par ailleurs sous-estimés car une partie des patients décédés à cause du diabète sont comptabilisés dans la mortalité liée à l’obésité ou aux maladies cardiaques. Les différents types de diabètesVous le savez sûrement, il existe 3 types de diabètes :>> Le diabète de type I est une forme de diabète d’origine familiale (peut-être infectieuse) qui apparaît chez certains enfants ou adolescents. Il représente 5 à 10% de la maladie. C’est une maladie auto-immune qui s’attaque au pancréas et l’empêche de fabriquer la quantité d’insuline nécessaire pour gérer le glucose qui se retrouve en excès dans le corps. >> Le diabète de type II est une maladie du métabolisme. Le corps, fatigué par des excès de sucre où une trop forte sédentarité, finit par ne plus être en mesure de gérer le glucose. On parle de résistance à l’insuline et/ou à la leptine. >> Le diabète gestationnel chez les femmes enceintes est un désagrément qui touche jusqu’à 20% des femmes enceintes. Il est lié à l’incapacité du corps à répondre aux changements hormonaux que la grossesse opère. Là aussi le problème vient de la résistance à l’insuline. Dans cette lettre, je vais vous parler du diabète de type II car c’est lui qui augmente le plus et que l’on peut considérer comme une maladie de civilisation. L’un des points inquiétants de l’évolution de cette maladie du métabolisme est qu’aujourd’hui les enfants et les adolescents sont de plus en plus concernésalors que pendant longtemps le diabète touchait principalement des personnes âgées. Chez ces dernières, on pouvait comprendre facilement que le métabolisme se mette, au fil des années – et des mauvaises habitudes de modes de vie, à dysfonctionner mais chez les enfants, c’est plus grave. Maladie du métabolisme veut dire que le corps fonctionne mal. En clair les cellules ne font pas leur travail. Le corps est entré dans des mécanismes de vieillissement et de mort. Il existe un nombre grandissant de dysfonctionnements métaboliques chez des sujets de plus en plus jeunes, chez qui la vie devrait s’épanouir comme la nature en ce printemps précoce. Cela est révélateur de notre mode de vie moderne. Nos enfants, sans qu’ils ne s’en rendent compte, vieillissent bien plus vite qu’ils ne le devraient. Leurs hormones régulatrices, leurs cellules, sont déjà en état d’épuisement et de désordre. La vraie question dans cette histoire est : pourquoi ? Insuline et leptine, de quoi parle-t-on ?Qu’il s’agisse d’obésité ou de diabète de type II, on retrouve toujours les mécanismes de résistance à l’insuline ou à la leptine.En temps normal, le glucose dans le sang est géré par l’insuline que sécrète le pancréas. Le glucose (ou sucre) est la source d’énergie que notre corps utilise le plus facilement et naturellement. Nous en avons besoin par exemple pour le bon fonctionnement du cerveau. Mais si nous le consommons en excès, ou si les sources de sucre ne sont pas adaptées, notre corps n’est plus capable de le gérer. Le pancréas s’épuise à créer de l’insuline mais au fil du temps, cette insuline est de moins en moins efficace. Résultat, il en faut toujours plus. Et à un moment donné, le pancréas épuisé, rend son tablier. Il ne fabrique plus d’insuline. Le diabète de type II s’installe. La leptine est une hormone du cerveau chargée de réguler les dépenses énergétiques du corps et la prise alimentaire [iv]. Elle est liée à un récepteur (OB-R [v]). On le retrouve dans le cerveau, dans le pancréas, dans le système endocrinien (ganglions lymphatiques) et dans l’intestin grêle (jéjunum) [vi]. Cette hormone joue un rôle direct dans le diabète parce qu’elle régule la satiété. Ainsi, pour lutter en prévention contre le diabète de type II, voire pour en sortir, il faut absolument aider son corps à ménager ces deux hormones. Il y a quatre points clés pour y parvenir :
L’alimentation anti-diabèteLa vérité est qu’il n’y a pas une alimentation contre le diabète. Il en existe plusieurs. Selon les goûts, le lieu d’habitation et les habitudes de chacun. Je vous en propose trois. Elles ont en commun de limiter les apports en sucre, limiter les produits laitiers et la consommation excessive de viande et favoriser une certaine frugalité.Une diète méditerranéenneC’est en Europe, la plus simple à adopter. L’alimentation méditerranéenne n’est pas un régime. C’est un mode de vie complet qui correspond à celui qu’ont eu pendant des siècles différents peuples méditerranéens dont la longévité et la bonne santé ont été observé par de nombreux scientifiques.Encore récemment, un village de Naples a défrayé la chronique en raison du nombre de centenaires qui s’y trouve. Leur secret ? La diète méditerranéenne ! Qu’ont en commun les crétois, les grecs, les napolitains, les turcs et les provençaux (entre autres) ? D’abord une alimentation à base de végétaux majoritairement ainsi que quelques apports d’origine animale. C’est aussi une diète très variée qui par ailleurs respecte le rythme des saisons. C’est enfin une consommation de produits locaux dégustés de manière conviviale (famille, amis, village etc.), régulière et sans excès. L’alimentation méditerranéenne, c’est une abondance frugale : on prend une grande variété d’aliments mais en quantité raisonnable. C’est d’abord une abondance de végétaux. Alors, au menu, je vous propose : asperges, artichauts, bettes, bourrache, câpres, carottes jaunes, violettes, orange ou blanches, céleri, chicorée, chou de toutes les formes et aux teintes diverses, concombre, cresson, fenouil de Florence ou d’ailleurs, fèves d’hier et d’aujourd’hui, laitue, maceron, mâche, panais, poireau, pois, poivrons, pourpier, radis, roquette, salsifis, scorsonère, tomates de toutes tailles et de toutes les couleurs… Ajoutons à cela quelques herbes du jardin : basilic, coriandre, persil, pissenlit, romarin, scolyme d’Espagne, thym… Et ce n’est là que quelques propositions ! La liste est limitative. Elle montre néanmoins, qu’il est possible de prendre autre chose que des pommes de terre, des pâtes et du couscous. A ces légumes variés, les méditerranéens associent des légumineuses, deschampignons, parfois des algues et des épices. Les crétois par exemple, pourront compléter cette biodiversité foisonnante par des plats de fruits de mers ou de petits poissons. Ailleurs, ce sera de la viande blanche ou parfois, à l’occasion, du lapin ou de la viande rouge. Imaginez ainsi une tablée dressée au soleil : des petites assiettes sont disposées un peu partout devant et entre les convives qui se servent en débattant de tout et de rien. Derrière, une cigale chanteuse insiste pour donner son point de vue. On retrouve les salades ici, les tomates par-là qui cousinent avec les aubergines tandis que de l’autre côté, les poivrons ne sont pas en reste. Ils sont verts, rouges et jaunes, marinés dans l’huile d’olive et les aromates. Leurs robes joyeuses attirent l’œil et la fourchette alors que la discussion (parle t’on politique, sport ou d’amitiés retrouvées ?) reprend de plus belle. L’huile d’olive règne sur tous les plats... Un petit mets de poulpes passe de mains en mains que l’on échange avec des tartines légères de thym ou une salade de roquette aux pignons et au basilic. Dans ces conditions, est-il vraiment surprenant que les méditerranéens sachent bien vivre longtemps et tardent à mourir ? Au bord de la table, deux vieux discutent, un verre de vin rouge à la main – est-ce une tasse de thé vert ? Ils font des plans sur la comète. C’est le seul verre du repas, voire de la journée. Alors, ils en profitent. A les voir deviser sur le monde et leurs rêves, on sourit. Ils sont en meilleure santé que l’enfant obèse dont les envies et les ambitions s’affichent en grand sur son écran de playstation. Il est seul. A ses côtés, on trouve un paquet de chips et une canette de soda vides. Ses perspectives soudain, paraissent tristes, étriquées. Le régime okinawaL’île d’Okinawa, au large de la Chine et de Taïwan et au sud du Japon, a aussi développé un mode de vie et une alimentation connus pour produire des centenaires.Comme en méditerranée, l’alimentation y est frugale. On consomme des aliments peu caloriques mais riches en minéraux : des poissons, des algues et des céréales complètes ainsi que des légumes secs. Les habitants d’Okinawa consomment des aliments à faible densité calorique. Des céréales complètes et féculents : riz, pâtes, semoule, maïs doux, patate douce, pomme de terre, beaucoup de légumes, surtout du concombre et de l’aubergine, de nombreux fruits (sauf les fruits séchés), et des oléagineux. Ils complètent ces apports végétaux par la consommation régulière de poissons et fruits de mer (au moins 3 fois par semaine - poissons maigres, coquillages et crustacés) et de quelques (rares) produits laitiers. |
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Mardi diabètologue,il m'a changer mes 2 insulines toujèo à la la place de la lentus et humalog 200 plus concentrè a la place de l'humalog 100
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dinouille
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@dinouille Bonjour,
Pourriez-vous me préciser la source du document :
DIABETE DE TYPE II : UN MAL... RÉVERSIBLE
En effet, malgré son intérêt, je pressens un peu le type de message de l'association internationale du diabète assez culpabilisant. C'est un classique institutionnel.
Pour leur défense, je crois que ce qu'ils veulent dire c'est que la courbe statistique pourrait être inversée.
On y reconnais effectivement le discours qui sous entend que si l'on évitais de manger trop, ou mal ou que l'on faisais du sport, on serait guéri. Statistiquement, cela peut être pertinent. Cependant, vous savez sans doute qu'il y a aussi des perturbations endocriniennes qui peuvent être à la source du problème. D'autres dysfonctionnements. Pareillement, tout le conditionnement médiatique est orienté vers le plaisir de manger, souvent gras et sucré, et sur le corolaire des régimes qui finalement y trouvent leur compte.
Bref, je reste sceptique sur les messages de l'AID qui bien qu'ayant son siège à Bruxelles ne communique et ne mène ses campagnes en anglais. Sauf ici .
Le texte lui-même traite pourtant aussi du problème de l'hormone de satiété. Paradoxe.
Je reconnais neanmoins que l'article comprend simultanément plusieurs informations pertinentes. Le reconditionnement de nos mode de vie peut être un facteur important. Mais, laisser croire qu'en changer suffit, conduit à décréter que ceux qui ne le font pas sont en tors et donc ne méritent pas d'être pris en considération... ou soignés.
Rassurez-vous, je suis convaincu que ce n'est pas votre opinion.
Les deux régimes proposés sont des plus simples et proposent un peu de dans nos assiettes. Qu'ils soient occasionnels, qu'ils produisent ou non l'effet attendu sont aussi utiles que des cours de diététiques/cuisines qui nous aideraient à nous impliquer dans des changements comportementaux difficiles. Par exemple moi avec mon ESPT chronifié. Cela reste plus utile que la centaine de recettes de cuisines que je devrais consulter sur le site "pour être en ordre", alors que la plupart des recettes ne visent ni les basses calories, ni l'équilibre alimentaire, ni le contrôle des graisses ou des sucres.
Comme quoi, pour 1 message bien intentionné et intéressant on en propose 100 qui me suggèrent de manger, manger et manger
Imaginez, quand en plus on a un problème de satiété .
Votre message m'a permis de réagir et je vous en remercie. Malgré ma réaction, il a attiré mon attention sur plusieurs point dont cette fameuse hormone de la satiété.
Outre mes muscles qui ne consomment plus assez les sucres, je n'ai plus le sentiment de goûter vraiment ce que je mange. Je mange une baguette complète avec un litre de soda light décaféiné et je serais prêt à remanger un repas complet sans autre sentiment qu'une fatigue ou plus rarement un reflux gastrique... Je vais en parler à ma généraliste et à mon endocrinologue sur conseil d'un ami. Il est vrai que l'on a le sentiment quand pas mal de choses se déguelinguent que tout est normal. Heureusement qu'il m'a demandé si j'en avais parlé à mes toubibs, car paradoxalement,... non. C'est pourtant important ! Comme quoi...
A bientôt et merci pour les contributions de chacun.
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@Guy.Belgique
Si manger dans les règles de l'art suffisait pour rendre réversible le diabète la chose serait relativement aisée mais il en est tout autrement au point que la piste de la leptine ne soit plus si prometteuse qu'elle l'avait laissée supposer. Avoir un seuil de satiété qui fonctionne ne garantit pas qu'on ne deviendra pas diabétique .
Une autre piste avait été envisagée: la chirurgie bariatrique pour les diabétiques en excès de poids très important : en effet, on avait constaté qu'après ce type d'opération la glycémie redevenait normale et que le diabète n'existait donc plus. Sauf qu'avec le recul on constate à présent qu'au bout d'un certain temps le diabète réapparait.Preuve, s'il en est, que la seule question alimentaire ne règle rien ou du moins ...pas tout.
A bientôt!
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Diabète de type II : un mal…réversible !
Publié par
Pierre Vodoz -
L’évolution du diabète de type II dans le monde ne cesse d’inquiéter les autorités sanitaires des différents pays. 1 personne sur 11 dans le monde est atteinte de diabète, soit 422 millions de personnes [i].
Cette évolution est plus rapide que les prévisions de l’OMS, qui prévoyait en 2003 [ii] qu’il y aurait 370 millions de personnes concernées en… 2030 !
En Europe, ce fléau concerne 60 millions de personnes [iii] dont 5 millions en France.
En Amérique du Nord, la situation est encore plus inquiétante.
Les autorités de santé sont inquiètes car le diabète est une maladie qui peut provoquer de nombreuses complications.
Soigner la maladie est déjà assez lourd pour le système de santé, mais prendre en charge les complications est un véritable casse-tête.
Car le diabète a une incidence très lourde sur la santé des personnes touchées.
En France le diabète est :
>> la première cause d’amputation (hors accidents) avec 8.000 cas par an en France
>> la deuxième cause d’accidents cardio-vasculaires
>> la cause de nombreuses complications : maladies des reins, obésité, cécité etc.
Ces chiffres, déjà préoccupant en eux-mêmes, seraient par ailleurs sous-estimés car une partie des patients décédés à cause du diabète sont comptabilisés dans la mortalité liée à l’obésité ou aux maladies cardiaques.
Les différents types de diabètes
Vous le savez sûrement, il existe 3 types de diabètes :
>> Le diabète de type I est une forme de diabète d’origine familiale (peut-être infectieuse) qui apparaît chez certains enfants ou adolescents. Il représente 5 à 10% de la maladie. C’est une maladie auto-immune qui s’attaque au pancréas et l’empêche de fabriquer la quantité d’insuline nécessaire pour gérer le glucose qui se retrouve en excès dans le corps.
>> Le diabète de type II est une maladie du métabolisme. Le corps, fatigué par des excès de sucre où une trop forte sédentarité, finit par ne plus être en mesure de gérer le glucose. On parle de résistance à l’insuline et/ou à la leptine.
>> Le diabète gestationnel chez les femmes enceintes est un désagrément qui touche jusqu’à 20% des femmes enceintes. Il est lié à l’incapacité du corps à répondre aux changements hormonaux que la grossesse opère. Là aussi le problème vient de la résistance à l’insuline.
Dans cette lettre, je vais vous parler du diabète de type II car c’est lui qui augmente le plus et que l’on peut considérer comme une maladie de civilisation.
L’un des points inquiétants de l’évolution de cette maladie du métabolisme est qu’aujourd’hui les enfants et les adolescents sont de plus en plus concernés alors que pendant longtemps le diabète touchait principalement des personnes âgées.
Chez ces dernières, on pouvait comprendre facilement que le métabolisme se mette, au fil des années – et des mauvaises habitudes de modes de vie, à dysfonctionner mais chez les enfants, c’est plus grave.
Maladie du métabolisme veut dire que le corps fonctionne mal. En clair les cellules ne font pas leur travail. Le corps est entré dans des mécanismes de vieillissement et de mort.
Il existe un nombre grandissant de dysfonctionnements métaboliques chez des sujets de plus en plus jeunes, chez qui la vie devrait s’épanouir comme la nature en ce printemps précoce. Cela est révélateur de notre mode de vie moderne.
Nos enfants, sans qu’ils ne s’en rendent compte, vieillissent bien plus vite qu’ils ne le devraient.
Leurs hormones régulatrices, leurs cellules, sont déjà en état d’épuisement et de désordre.
La vraie question dans cette histoire est : pourquoi ?
Insuline et leptine, de quoi parle-t-on ?
Qu’il s’agisse d’obésité ou de diabète de type II, on retrouve toujours les mécanismes de résistance à l’insuline ou à la leptine.
En temps normal, le glucose dans le sang est géré par l’insuline que sécrète le pancréas.
Le glucose (ou sucre) est la source d’énergie que notre corps utilise le plus facilement et naturellement. Nous en avons besoin par exemple pour le bon fonctionnement du cerveau.
Mais si nous le consommons en excès, ou si les sources de sucre ne sont pas adaptées, notre corps n’est plus capable de le gérer. Le pancréas s’épuise à créer de l’insuline mais au fil du temps, cette insuline est de moins en moins efficace. Résultat, il en faut toujours plus. Et à un moment donné, le pancréas épuisé, rend son tablier. Il ne fabrique plus d’insuline. Le diabète de type II s’installe.
La leptine est une hormone du cerveau chargée de réguler les dépenses énergétiques du corps et la prise alimentaire [iv]. Elle est liée à un récepteur (OB-R [v]). On le retrouve dans le cerveau, dans le pancréas, dans le système endocrinien (ganglions lymphatiques) et dans l’intestin grêle (jéjunum) [vi].
Cette hormone joue un rôle direct dans le diabète parce qu’elle régule la satiété.
Ainsi, pour lutter en prévention contre le diabète de type II, voire pour en sortir, il faut absolument aider son corps à ménager ces deux hormones.
Il y a quatre points clés pour y parvenir :
choisir une alimentation adaptée,
faire du sport,
écouter ses émotions pour limiter son stress,
déjouer les facteurs environnementaux.
Une chose est sûre : même si nous manquons encore aujourd’hui d’études sur le sujet, de nombreux patients parviennent à sortir du diabète de type II en adoptant un changement de mode de vie. Si cette réalité n’est pas encore inscrite dans les tableaux statistiques des agences sanitaires, peut-être est-il temps de se relever les manches et de déjouer les pronostics ?
L’alimentation anti-diabète
La vérité est qu’il n’y a pas une alimentation contre le diabète. Il en existe plusieurs. Selon les goûts, le lieu d’habitation et les habitudes de chacun. Je vous en propose trois. Elles ont en commun de limiter les apports en sucre, limiter les produits laitiers et la consommation excessive de viande et favoriser une certaine frugalité.
Une diète méditerranéenne
C’est en Europe, la plus simple à adopter. L’alimentation méditerranéenne n’est pas un régime. C’est un mode de vie complet qui correspond à celui qu’ont eu pendant des siècles différents peuples méditerranéens dont la longévité et la bonne santé ont été observé par de nombreux scientifiques.
Encore récemment, un village de Naples a défrayé la chronique en raison du nombre de centenaires qui s’y trouve. Leur secret ? La diète méditerranéenne !
Qu’ont en commun les crétois, les grecs, les napolitains, les turcs et les provençaux (entre autres) ?
D’abord une alimentation à base de végétaux majoritairement ainsi que quelques apports d’origine animale.
C’est aussi une diète très variée qui par ailleurs respecte le rythme des saisons.
C’est enfin une consommation de produits locaux dégustés de manière conviviale (famille, amis, village etc.), régulière et sans excès.
L’alimentation méditerranéenne, c’est une abondance frugale : on prend une grande variété d’aliments mais en quantité raisonnable.
C’est d’abord une abondance de végétaux. Alors, au menu, je vous propose : asperges, artichauts, bettes, bourrache, câpres, carottes jaunes, violettes, orange ou blanches, céleri, chicorée, chou de toutes les formes et aux teintes diverses, concombre, cresson, fenouil de Florence ou d’ailleurs, fèves d’hier et d’aujourd’hui, laitue, maceron, mâche, panais, poireau, pois, poivrons, pourpier, radis, roquette, salsifis, scorsonère, tomates de toutes tailles et de toutes les couleurs…
Ajoutons à cela quelques herbes du jardin : basilic, coriandre, persil, pissenlit, romarin, scolyme d’Espagne, thym…
Et ce n’est là que quelques propositions ! La liste est limitative. Elle montre néanmoins, qu’il est possible de prendre autre chose que des pommes de terre, des pâtes et du couscous.
A ces légumes variés, les méditerranéens associent des légumineuses, des champignons, parfois des algues et des épices.
Les crétois par exemple, pourront compléter cette biodiversité foisonnante par des plats de fruits de mers ou de petits poissons. Ailleurs, ce sera de la viande blanche ou parfois, à l’occasion, du lapin ou de la viande rouge.
Imaginez ainsi une tablée dressée au soleil : des petites assiettes sont disposées un peu partout devant et entre les convives qui se servent en débattant de tout et de rien.
Derrière, une cigale chanteuse insiste pour donner son point de vue.
On retrouve les salades ici, les tomates par-là qui cousinent avec les aubergines tandis que de l’autre côté, les poivrons ne sont pas en reste. Ils sont verts, rouges et jaunes, marinés dans l’huile d’olive et les aromates. Leurs robes joyeuses attirent l’œil et la fourchette alors que la discussion (parle t’on politique, sport ou d’amitiés retrouvées ?) reprend de plus belle.
L’huile d’olive règne sur tous les plats…
Un petit mets de poulpes passe de mains en mains que l’on échange avec des tartines légères de thym ou une salade de roquette aux pignons et au basilic.
Dans ces conditions, est-il vraiment surprenant que les méditerranéens sachent bien vivre longtemps et tardent à mourir ?
Au bord de la table, deux vieux discutent, un verre de vin rouge à la main – est-ce une tasse de thé vert ? Ils font des plans sur la comète. C’est le seul verre du repas, voire de la journée. Alors, ils en profitent.
A les voir deviser sur le monde et leurs rêves, on sourit.
Ils sont en meilleure santé que l’enfant obèse dont les envies et les ambitions s’affichent en grand sur son écran de playstation. Il est seul.
A ses côtés, on trouve un paquet de chips et une canette de soda vides. Ses perspectives soudain, paraissent tristes, étriquées.
Le régime okinawa
L’île d’Okinawa, au large de la Chine et de Taïwan et au sud du Japon, a aussi développé un mode de vie et une alimentation connus pour produire des centenaires.
Comme en méditerranée, l’alimentation y est frugale. On consomme des aliments peu caloriques mais riches en minéraux : des poissons, des algues et des céréales complètes ainsi que des légumes secs.
Les habitants d’Okinawa consomment des aliments à faible densité calorique. Des céréales complètes et féculents : riz, pâtes, semoule, maïs doux, patate douce, pomme de terre, beaucoup de légumes, surtout du concombre et de l’aubergine, de nombreux fruits (sauf les fruits séchés), et des oléagineux.
Ils complètent ces apports végétaux par la consommation régulière de poissons et fruits de mer (au moins 3 fois par semaine – poissons maigres, coquillages et crustacés) et de quelques (rares) produits laitiers.
L’alimentation des chasseurs-cueilleurs
Très en vogue ces dernières années, l’alimentation des chasseurs-cueilleurs (ou paléolithique) repose sur l’idée que l’agriculture est une invention récente dans la longue histoire des hommes et qu’elle a modifié (en mal) nos habitudes alimentaires et notre mode de vie.
En effet, longtemps chasseurs-cueilleurs, les humains seraient davantage adaptés à une alimentation liée à la chasse, à la pêche et à la cueillette.
Cela veut dire : privilégier le cru et les végétaux et supprimer totalement les céréales et les produits laitiers.
Au menu de cette alimentation, on trouvera toutes les viandes maigres, les volailles, les poissons et les fruits de mer, ainsi que les œufs, les fruits et les légumes pauvres en amidon, les noix et les graines.
En revanche, sont proscrits les produits transformés, les légumineuses, les légumes riches en amidon, le sucre et les boissons gazeuses.
Naturellement, cette alimentation s’accompagne d’un mode de vie actif : sédentaires s’abstenir ! Le chasseur-cueilleur mérite son repas ! Pour ne pas effrayer son voisin, il laissera lances, haches et autres arcs au placard pour faire son jogging mais n’hésitera jamais à aller visiter ses grands-parents à vélo et à aller chercher ses fruits et légumes à pied et sac au dos chez son producteur le plus proche !
Les règles alimentaires, élémentaires…
De manière plus générale, l’alimentation anti-diabète, qui est aussi un mode de vie, vous l’aurez compris, cherche à favoriser le bon fonctionnement du métabolisme.
Ainsi, à l’adoption d’une alimentation type méditerranéenne, Okinawa ou chasseur-cueilleur selon votre tempérament – ou celui de votre nutritionniste – vous pourrez chercher à :
>> Améliorer le rapport entre oméga 6 et oméga 3 dans votre alimentation. C’est de plus en plus connu : dans l’alimentation moderne l’apport entre graisses n’est pas équilibré.
Pour bien fonctionner, le corps a besoin de gras dits “essentiels”, ceux qu’il ne peut pas synthétiser lui-même. Un apport extérieur est donc obligatoire.
Pour les oméga 3, il s’agit de l’acide alpha-linolénique (AAL) que l’on retrouve par exemple dans l’huile et les graines de lin et de chanvre.
Pour les oméga 6, seul l’acide linoléique (AL) n’est pas synthétisé par le corps. Vous le consommez en prenant de l’huile de maïs, celles de tournesol, de carthame, de pépins de raisin.
Le rapport entre l’apport d’oméga 6 et d’oméga 3 est essentiel pour le corps. Malheureusement l’agriculture intensive et les produits de transformation diminuent les teneurs en oméga 3 et favorisent celles en oméga 6.
Certains produits de consommation courante comme le lait de vache nourries au maïs ou à l’huile de tournesol sont gorgés d’oméga 6.
Le rapport entre les omégas 6 et les omégas 3, dans une alimentation « normale » aujourd’hui est estimé de 10 à 1 et jusqu’à 30 à 1 ! [vii]
Résultat, le ratio est déséquilibré. Il faut remonter les apports en oméga 3 que l’on trouve dans les poissons gras, le saumon, les sardines, les anchois, l’huile de krill ou dans les œufs de poules nourries au lin (filière bleu blanc cœur).
On conseille souvent d’éviter les gros poissons gras (thons, saumon etc.) parce qu’ils sont davantage intoxiqués aux métaux lourds. Et même si l’on peut évacuer les métaux lourds grâce à la transpiration (d’où le jogging ou les courses à pied, sac au dos !), il n’est pas nécessaire de s’exposer inutilement aux toxiques.
>> Certains nutriments sont essentiels pour prévenir le diabète : le magnésium, les vitamines B12, K2 et C. Il est bon de veiller à ne pas être carencé dans ces minéraux [viii].
>> Améliorer son niveau de vitamine D. Une étude iranienne de 2011 a montré que la supplémentation en vitamine était bénéfique chez des patients diabétiques [ix]. Sur 90 patients diabétiques, trois groupes ont été créés: pendant douze semaines, le premier groupe a reçu un yaourt deux fois par jour, le deuxième un yaourt avec de la vitamine D et le troisième groupe, un yaourt avec de la vitamine D et du calcium.
Les deux groupes ayant reçu une supplémentation en vitamine D grâce aux yaourts (non recommandés par ailleurs chez les chasseurs-cueilleurs…) ont connu une amélioration sensible par rapport au premier groupe. Ils avaient abaissé leur résistance à l’insuline.
A défaut de yaourts à la vitamine D, il est davantage conseillé de faire comme les méditerranéens : prendre le soleil en terrasse ! Mais attention, l’été 15 minutes à midi suffisent… Et pour les visages pâles comme moi, cela fait déjà beaucoup !
Abaisser les niveaux de stress
Le stress a une incidence directe sur notre métabolisme. Soit directement parce qu’il provoque des troubles du comportement alimentaire, soit parce qu’il change le fonctionnement de notre corps, notamment en jouant sur les hormones. Certaines personnes grossissent alors qu’elles n’ont pas changé d’alimentation, d’autres sont dans la situation inverse.
Lors du Congrès de Psychologie Energétique auquel je me suis rendu il y a quelques semaines (cf. retrouvez mon compte-rendu ici), le « psy » Dawson Church, l’un des conférenciers, a raconté l’histoire d’un homme dont la colère intérieure l’avait rendu obèse.
C’était l’un de ses patients.
Cet homme était de petite taille et très rond. Il avait toujours été un bout en train. Il était drôle. Mais c’était un clown triste. Car au fond de lui résidait une violente colère.
En travaillant avec lui à travers une séance de chaise vide, technique que notre « psy » international apprécie, il a vu cet homme se transformer.
A cours de la séance, la colère noire est sortie. L’homme s’est mis à invectiver le mur devant lequel il se trouvait.
Avec le psy, ils ont utilisé le « tapping », ou tapotage sur les points d’acupuncture pour diminuer le stress du patient.
Ils ont recommencé cette séance.
Puis, au bout de quelques temps, la colère de l’homme a disparu. Et plusieurs mois plus tard, il avait considérablement maigri. Il avait retrouvé son poids normal.
Ce témoignage ne vaut pas pour tous les cas. Et on ne résoudra pas le diabète de type II par l’EFT ou des séances de psy. Mais il n’empêche, certains comportements alimentaires, voire certaines prises de poids sont du(e)s à des difficultés psychologiques passagères ou profondes. Les travailler, les prendre en compte, c’est déjà lutter contre le diabète.
A la question psychologique, on peut ajouter celle du sommeil. Les deux sont parfois liés mais pas toujours.
Une chose est sûre un bon sommeil facilite le travail du métabolisme : cela permet de mieux vieillir et de prévenir le diabète !
Phtalates et perturbateurs endocriniens
On n’y pense pas toujours dans le diabète ou l’obésité mais les perturbateurs endocriniens peuvent jouer un rôle fondamental.
Et, quand on y songe, c’est logique.
Si les perturbateurs endocriniens, comme leur nom l’indique jouent sur les hormones et nos glandes endocrines, alors ils jouent aussi sur le métabolisme. Souvenez-vous de l’histoire de l’insuline et/ou de la leptine et de leurs récepteurs.
Or, une étude suédoise de 2012 [x][xi] a montré que les plastifiants, produits par l’industrie chimique, appelés phtalates (utilisés notamment comme emballages alimentaires, revêtements, dispositifs médicaux…) “peuvent influer sur le développement du diabète”.
L’étiquetage, évidemment, ne nous informe pas de leur présence…
Une fois de plus, aller au marché plutôt qu’au supermarché a du sens. Mieux : aller directement chez son producteur bio est encore ce qu’il y a de plus sûr !
Et une partie de pêche dans la petite rivière près de chez vous est peut-être une solution aussi…
Chasseurs-cueilleurs, à vos harpons !
Naturellement vôtre.
Notes:
[i] Les chiffres du diabète dans le monde
[ii] Évolution prévue du diabète dans le monde, 2000-2030
[iii] Le diabète en 2016 : où en sommes-nous ?
[iv] http://www.uniprot.org/uniprot/P48357
[v] L’interaction Leptine – Récepteur
[vi] Leptine et diabète
[vii] Fiche santé : Omega 3
[viii] How to Reverse Type 2 Diabetes, Why Insulin May Actually Accelerate Death
[ix] Randomized clinical trial : Daily consumption of vitamin D
[x] Circulating Levels of Phthalate Metabolites Are Associated With Prevalent Diabetes
[xi] Phtalate : les plastifiants déclenchent le diabète ?
Source: Augustin de Livois / IPSN (Institut de Prévention de la Santé Naturelle)
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dinouille
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous, et merci de m'avoir envoyé le nom de l'auteur.
@dinouille , c'est bien ce que je pensais, il va falloir dire à M. Vodoz qu'on s'excuse d'être atteint de diabète. Qu'on ne veut pas lui coûter cher. Son article, supposé généreux, est en fait composé d'une part d'information très rigoureuse scientifique, d'une autre part qui entretien parfaitement la confusion.
@maritima , Vous laissez entendre que la Leptine n'a pas d'intérêt. Cela n'empêche que je cherche à avoir des informations, les chercheurs de santé publique, les diabetologues, ou les fonctionnaire de l'OMS, voir pour l'AID, mais pour un patient sur un site de patient, et qui comme patient souhaite soigner son diabète et notamment réguler sa faim alors qu'il n'a plus de sensation de satiété. Même si cela n'a pas d'intérêt au niveau des statistiques mondiales et du diabète en général. J'ai donc ouvert un sujet pour ce titre. Pour des patients intéressés à cette question.
Merci néanmoins d'avoir réagit.
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marifred
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marifred
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Ami
Bonjour au mois de décembre on m as découvert un diabète ponderal une glyquee a 9.3 glycémie à 1.54 après un traitement januvia et un équilibre alimentaire et 18 kg en moin au moi de juillet glyquee a 5.9 glycémie à 0.85 la diabetologue a tout areter mais sous surveillance hier soir j ai fais un contrôle a 19h15 et la 1.39 j ai pas compris je mange comme d ab et a22h je suis redecendu a 0.99 qui peux me dire ce qui c est passer si vous avez été dans mon cas merci