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Besoin de s'exprimer
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maritima
Bon conseiller
maritima
Dernière activité le 21/11/2024 à 23:07
Inscrit en 2015
35 260 commentaires postés | 1966 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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@stefleina "pas facile de se sentir mal" Un lapsus ( non révélateur j'imagine).
Passe le meilleur dimanche possible
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
stefleina
stefleina
Dernière activité le 21/11/2024 à 11:45
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39 commentaires postés | 9 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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Maritima oui c'est la réflexion que je me suis faite en me relisant. Merci. bon dimanche également
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stefleina
4ngryP3ach
4ngryP3ach
Dernière activité le 11/04/2018 à 15:06
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12 commentaires postés | 7 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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Ami
Coucou à tous,
Je reviens donner un peu de nouvelles, pas terrible en ce moment. Je me suis blesser au genou au boulot, sauf que c'est un travail que je n'aime pas et qui ne se passe pas bien, du coup j'ai un peu peur que ma douleur ne soit que dans ma tete, et que je n'ai rien au genou.
Quand je me suis blessé en tombant au taff, je suis aller aux urgences le lendemain matin, directement ils m'ont parler d'une possible lesion aux ligaments croisées voir aux menisques, j'ai fait des radios pour verifier quand meme qu'il n'y avait rien osseussement parlant. Bref le doc a pas pu faire d'autre exams parce que mon genou était trop douleureux, mais il m'as dit d'y aller dans la semaine.
c'était un vendredi, j'ai été en arret jusqu'au lundi, sauf que mon gentil petit employeur ne m'as donner ma declaration d'accident du travail que mercredi soir ... youhou donc j'ai repris le boulot et j'ai boitté toute la semaine.
Quasiment deux semaines se sont écoulé depuis que je suis tombé, et mon genou me derange encore.
Et vous ça va comment ?
Utilisateur désinscrit
J ai passé plus de 2 heures pr pouvoir retrouver ce sujet car je ne me souvenais que du contenu , pas du titre ni du pseudo de la personne qui l avait créé.
C est vraiment lamentable cette nouvelle version .
Utilisateur désinscrit
@4ngryP3ach.Bon courage .
Utilisateur désinscrit
Bonjour, j'ai lu vos témoignages avec grand intérêt. Je me suis retrouvée dans la notion de "bulle". Je n'en ai jamais parlé à personne et pouvoir le lire me rassure et me conforte dans l'idée que la fibromyalgie est là depuis l'enfance. Je me suis toujours sentie dedans et soit je ne laissais personne y rentrer soit personne ne pouvait y rentrer (j'en suis là dans mon questionnement). Toujours est-il que j'ai rencontré mon mari très tard (40 ans). Et encore il a fallu pour cela que j'ai un cancer et je sois obligée d'éclater cette bulle ... je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre ... il a été là juste au bon moment ... plus tôt ou plus tard rien en se serait passé. J'en suis sure.
Je me retrouve aussi dans les relations avec ma mère (elle aussi atteinte de fibro). Très conflictuel, sans échange même si je suis maintenant persuadée que l'amour était là ! Je me demande si elle aussi n'était pas dans sa bulle ? Malheureusement je n'aurai jamais la réponse car le cancer l'a emporté ... et oui même cancer et même fibro l'histoire se répète ? Non car j'ai décidé de me battre contre cette foutue bulle !
C'est ce que je voulais vous dire, oui vous avez raison ! parlez échangez videz votre sac ! il y aura toujours quelqu'un qui sera là pour vous entendre et vous comprendre !
Courage
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4ngryP3ach
4ngryP3ach
Dernière activité le 11/04/2018 à 15:06
Inscrit en 2016
12 commentaires postés | 7 dans le groupe Vivre avec la fibromyalgie
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Ami
Honnêtement je ne sais pas vraiment pourquoi je viens vous ecrire, mais je ressens de plus en plus le besoin de sortir tout ca de moi.
Tout d'accord, je m'appelle Ali et j'ai 24ans. Et comme on me le repete en permanence la vie est belle, je suis jeune.
Et bin non, chez moi ça ne marche pas comme ça ... Ma tete a decidé de fonctionner differamment que la normal, et ca depuis le debut de ma vie. Je ne m'en plains pas, au contraire, avec le temps j'ai réussi à voir les cotés positifs à mes étrangetés. Pour certaines de ces bizarreries, j'en viens même à penser que c'est des cadeaux, qui me permettent d'aborder le monde differamment et me protéger.
Je suis bizarre et je vis dans une bulle ... Je n'ai jamais eut beaucoup d'amis, j'ai du mal à m'attacher, trop souvent deçue, ma confiance se donne au compte goutte.
Bref, malgré tout dans ma petite bulle, y a quand même des gens, qui sont allé et venu au fil du temps. Certains de ces personnes m'ont permise d'accepter et de comprendre qui j'étais.
A 19 ans, j'ai rencontré une personne, elle aussi très particulière. Nos particularités nous ont rapprochés. Nous avons passé quelques années de nos vies ensembles. Décelant quelque chose de curieux au niveau de mon cerveau bizarre, non non, elle n'a pas décelé une anormalité mais plutôt une réponse pour moi.
En effet, à 20 ans, après un long combat avec ma scolarité j'apprend que je suis ce qu'on appelle un enfant intellectuel précoce. Ce qu'on appelle communément un surdoué, ce qui est pas du tout le cas, non non, je suis un cancre à l'école. Mais j'adore apprendre, je passe ma vie à découvrir de nouveau truc, je suis tellement obnibulé par le besoin de decouvrir l'inconnu que cela me rend souvent instable.
J'étais censé me sentir mieux après cette découverte, j'avais une vraie raison d'etre "anormale", ce n'étais plus juste un sentiment de ne pas etre comme tout le monde, je l'étais vraiment. Au lieu de me soulager, je me suis juste renfermé un peu plus, je ne voulais pas etre differente. J'ai trouvé un compris, je n'en parle juste pas! Dans tout les cas je suis bizarre.
A 20 ans, ma santé a commencé à se deteriorer. Mes petits mots de tete se sont transformé en horribles migraines, j'ai du commencé à faire attention à ce que je mangais, mon estomac ne supportait plus rien. Nouveau truc qui m'a rendu bizarre, j'ai du arreté de boire, a chaque cuite je mettais des jours a m'en remettre, estomacalement parlant.
Ma vie social a disparu avec ma tolérance à l'alcool!
J'ai commencé à ne plus pouvoir conduire longtemps à cause des migraines. Mon dos qui a été source de gene pour moi depuis mon enfance, était devenue tellement douloureux que les taches de la vie quotidienne, sont venues presque insurmontables.
J'ai fait des batteries de tests, echo, radio, irm ...
Nevralgie d'Arnold
cervicalgie
migraine ophtalmique
corps trop abimé par mes pratiques sportives (je suis une cavaliere un peu kamikaze)
mauvaise alignement energétique
...
Un par un les diagnostiques se sont fait écartés, a ce moment la on chercher encore une cause differentes à tout les differents symptomes.
Le diagnostic est tombé ... lorsque le medecin a decelé une carence en vitamine D. La moitié des symptomes coicidés, le medecin m'a donc préscrit une cure de vitamine D, suite à cette cure j'ai refait une prise de sang: mon taux de vitamine D était redevenu normal. Pourtant j'avais toujours mal, j'étais toujours autant épuisée, j'avais de plus en plus de mal à trouver de la motivation.
Par elimination, le medecin m'a diagnostiqué une fibromyalgie à 22 ans!
Honnetement, j'ai vu tout ma vie defilé devant mes yeux, ca fesait quelques mois que mes differents medecins me parler de cette maladie. Mais je refusais d'y croire. Je voulais avoir quelque chose de soignable, j'en suis meme venue a prier d'avoir une tumeur au cerveau. Je preferais ça plutot que la fibro.
Malgré tout, je voulais me battre. A cette époque la, je vivais entouré d'animaux. On vait 3 chats, 3 chiens, 3 chevaux et 1 lapin, je me battais pour eux. Ils le meritaient!
A 22 ans, je suis rentré en formation pour faire le métier de mes reves, etre monitrice d'équitation. Dure dure année, contraigniante physiquement mais aussi psycologiquement. Habituellment très peu demonstrative, j'ai fondu en larmes à l'annonce de l'obtention de mon diplome. J'avais réussi, pendant un an j'ai réussi à ne pas laisser la maldie prendre le dessus sur ma vie, sauf que ... pendant un an je me suis défoncé, la seule façon que j'avais trouvé de ne plus avoir mal, c'était de forcer mon corps toujours plus. J'ai trop forcé mon corps a commencé à lacher.
Aujourd'hui, j'ai 24 ans et j'ai l'impression de vivre dans le corps d'une vielle femme.
Pourtant, ma vie est chouette, je partage ma vie avec une homme parfait. Casse couille au possible mais tellement compréhensif.
Petit portait rapide de la situation pour mieux vous reperer. Je connais mon copain depuis le lycée, depuis nos 16 ans. On s'est perdus, retrouvé reperdu puis retrouvé de nouveau. Y a un an, on a prit les choses en mains en s'avouant nos sentiment, depuis on habite ensemble.
Il supporte tous les jours les symptomes de la fibro, sans savoir. Il supporte mes sauts d'humeurs, mes crises, ma fatigue, mais il ne sait pas vraiment pour la maladie. En verité personne ne le sait, sauf mon ex qui était présent pendant les examens et le diagnostic mais a qui je ne parle plus. Le sujet a été aborder avec mon entourage, mais ils ne prennent pas la maladie au serieux. Quant a mon copain, j'avais commencé à lui en parler mais quand la premiere lueur de panique et d'inquietude à rempli ses yeux j'ai été paralysé, je ne voulais pas l'inquieter, je ne voulais pas qu'il ai de la peine pour moi et encore moins de la pitié. Alors j'ai fait marche arriere, je ne lui ai pas dit.
La vie est belle, je me leve tout les matins avec le sourire parce qu'en vrai, y a tellement pire. Y a des gens qui sont tellement plus a plaindre.
J'ai le sourire aux levres même si ça devient de plus en plus dure de sortir de mon lit. J'ai le sourire aux levres, alors que je fonds en larmes parce que j'en peux plus de me battre, j'en peux plus d'avoir mal.
Je continue à me lever, meme si des fois je suis obligé de ruser avec moi meme. je suis devenue pro en auto-manipulation.
La vie est belle, j'ai un travail, un temps plein en CDI par les temps qui courrent c'est magnifique. C'est un boulot de merde, et clairment pas du tout adapter à moi. J'ai des horaires de merde, je termine tard le soir, entre minuit et 3h du matin. Mais c'est épuisant, je n'arrive à rien faire pendant mes jours de congés. J'ai tellement mal, que simplement d'aller faire les courses est une epreuve. La douleur est toujours presente même allongé dans mon lit. Mais je me fais des sous, du coup on va pouvoir se payer de chouettes vacances de noel avec mon copain!
Je savais qu'il n'y avait pas de bien sans mal, pas de bien sans combat . Mais je ne savais pas qu'il y avait du mal sans bien.
Mais la vie est belle, j'ai des raisons de sourire.
J'espere que je continuerai à trouver.
Aujourd'hui, j'ai 24 ans, et je deteste mon cerveau qui ne s'arrete jamais et qui est pas normal parce qu'il s'invente de douleurs.
Mais c'est pas grave la vie vaut la peine d'etre vecue!
Pour ceux qui auront eut le courage de lire jusqu'au bout merci, j'avais vraiment besoin de mettre des motssur tout ça.
Ali =)