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Quand l’anxiété devient maladive
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Utilisateur désinscrit
C bon ....c tombé..meta pulmonaire...bon on va griller tout ça..c'est con mais savoir ça soulage.....le combat continue !
clairevqt
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clairevqt
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@Molleke7 Je souffre d'anxiété depuis 24 ans, et avant ça j'avais vécu deux traumatismes à 4 et 7 ans. En 2013 j'ai connu mon ami qui avait 13 ans de plus que moi, et pareil, une petite santé. C'était un amour passionnel. Il est décédé en août 2014.... et je suis toujours vivante, et j'avance, et ce n'est pas facile tous les jours. Je suis bien entourée, je me prends en main quand ça va moins bien, des fois j'ai besoin de retourner à l'hôpital. Je te souhaite de t'en sortir. Pensées pour toi....
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@Molleke7 Je souffre d'anxiété depuis 24 ans, et avant ça j'avais vécu deux traumatismes à 4 et 7 ans. En 2013 j'ai connu mon ami qui avait 13 ans de plus que moi, et pareil, une petite santé. C'était un amour passionnel. Il est décédé en août 2014.... et je suis toujours vivante, et j'avance, et ce n'est pas facile tous les jours. Je suis bien entourée, je me prends en main quand ça va moins bien, des fois j'ai besoin de retourner à l'hôpital. Je te souhaite de t'en sortir. Pensées pour toi....

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moi, ce qui m'angoisse, c'est d'avoir appris que les généralistes ne recevaient qu'une heure de cours sur les 60 formes différentes d'épilepsie... quand au contexte international très complexe auquel nous sommes confrontés, j'ai acheté les DVD du Dessous des cartes. On m'a fait essayer quasiment tous les antidépresseurs de la planète pendant une dizaine d'années, avant que j'aboutisse chez une endocrino qui m'a "tâté" la thyroïde et m'a dit : "mais c'est tout petit tout ça !". Je me souviens bien du scientifique qui avait assuré que les nuages de Tchernobyl s'étaient arrêtés à la frontière... dire qu'on a tous gobé ça !
@mariebleu je vais aller assister aux conférences du Crédit Agricole lors de la Journée de l'Epilepsie, en février, tu aurais des questions à me transmettre si tu ne peux pas t'y rendre ? je vais également représenter la Fondation Française de Recherche sur l'Epilepsie (www.fondation-epilepsie.fr) au Conseil national des Barreaux, lors du Grenelle du Handicap en juin, et on a du pain sur la planche ! je participerai à l'atelier Handicap et Accessibilité, mes mois en fauteuil m'ont sensibilisée à cet aspect des choses : ah ! les ascenseurs en panne à l'université Paris Ouest La Défense (ou Paris 10 Nanterre) en pleine période d'examens qui ont empêché les étudiants en fauteuil de rejoindre la salle d'examen = c'est du Nanterre tout craché !
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rochambeau
Louise
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Bonjour à tous, nous avons écrit un nouvel article sur l'anxiété généralisée, cela pourrait vous intéresser :
Bonne journée !
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Louise de l'équipe Carenity
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moi @Yacine7 j'ai peur des attentats, car ils peuvent frapper partout, tout le temps, alors j'ai souscrit un contrat Garantie Accident de la Vie (le fameux label GAV) et j'ai quitté la MACIF.
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rochambeau
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Louise
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Dominique Servant, psychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Lille, consulte et enseigne sur le traitement de l’anxiété depuis 25 ans. Dans Se libérer de l’anxiété et des phobies en 100 questions (éd. Tallandier), il distingue l’anxiété normale, éprouvée par tous, de celle qui fait souffrir et qu’il faut soulager.
Nous ressentons tous une anxiété face aux incertitudes de l’existence. Nous avons peur de tomber malade, de perdre des êtres chers. Cette émotion est normale, et l’on peut considérer qu’elle joue un certain rôle dans notre capacité à nous adapter à ce qui nous arrive.
Mais pour beaucoup d’entre nous, l’anxiété n’est plus raisonnable, elle n’obéit plus à la logique, elle devient envahissante et nous rend vulnérables. Il nous est alors difficile de trouver le sommeil, de nous concentrer. Notre esprit s’accroche à des pensées que nous n’arrivons pas à mettre à distance. L’anxiété se dresse devant nous sans prévenir, et tout d’un coup la panique s’abat sur nous.
Nos proches ne comprennent pas toujours cette souffrance qui ne relève pas d’une anomalie observable ou d’un problème concret. Mais l’anxiété est bien là et nous gâche la vie.
Quand l'émotion n'est plus normale
Chez certaines personnes, dans certaines situations et à certains moments de la vie, l’anxiété devient maladive. Quatre conditions doivent être réunies pour qu’elle puisse être qualifiée ainsi :
Une personne sur cinq est touchée
Ainsi, on distingue les troubles anxieux de l’anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes intenses, durables, qui entraînent un vrai mal-être et une gêne dans la vie de tous les jours, dans le travail ou les loisirs. Ces troubles touchent environ une personne sur cinq. Il en existe de plusieurs sortes.
Le trouble panique : il est défini par la répétition d’attaques de panique (crises aiguës d’angoisse), dont certaines sont imprévisibles, entraînant une gêne quotidienne et une anxiété anticipatoire (« peur d’avoir peur ») quasi permanente.
Les phobies : elles sont toutes caractérisées par une peur intense, et perçue comme excessive, d’objets ou de situations non réellement dangereux. Toute confrontation (réelle ou en imagination) avec l’objet ou la situation en cause provoque une anxiété qui peut être majeure, allant jusqu’à l’attaque de panique. Néanmoins l’angoisse est absente dès que le sujet se sent « à l’abri ».
Deux formes de phobies sont distinguées :
La peur du regard et du jugement de l’autre
Les phobies sociales (que l’on appelle aussi trouble d’anxiété sociale) : elles sont caractérisées par une peur intense du regard et du jugement de l’autre. Le sujet redoute des activités quotidiennes comme parler ou agir en public. Les phobies sociales correspondent à un authentique trouble anxieux qui ne saurait être confondu avec une simple timidité.
Le trouble anxieux généralisé : il correspond à une inquiétude quasi permanente et durable (d’au moins six mois), concernant divers motifs de la vie quotidienne (risque d’accidents ou de maladies pour les proches ou soi-même, anticipation de problèmes financiers ou professionnels, etc.), sans possibilité de se « raisonner » et de contrôler ces ruminations. Celles-ci engendrent un état de tension permanent, physique et psychique.
L’anxiété, sous les différentes formes citées plus haut, est le problème psychologique le plus fréquent. Des études faites sur de très grands échantillons à travers le monde montrent qu’environ 15 à 20 % des personnes interrogées ont présenté à un moment de leur vie un trouble anxieux, selon une étude publiée en 2005.
La proportion, en France, dépasse cette fourchette pour atteindre 22,4 %, un niveau plus élevé que dans les autres pays européens comme le montre l’étude épidémiologique ESEMed/MHEDEA publiée en 2005. Les phobies spécifiques sont les plus fréquentes (11,6 %) suivies par l’anxiété généralisée (6 %), les phobies sociales (4,7 %), le trouble panique (3 %) et l’agoraphobie (1,8 %).
Plus de femmes que d’hommes touchés
Les études ont montré que les troubles débutaient chez l’adulte jeune (de 18 à 35 ans) et parfois même chez l’enfant (anxiété de séparation, phobie sociale…). Après une période de stabilisation au milieu de la vie, on note un nouveau pic à partir de 65 ans. Toutes les études montrent que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Cette particularité n’a pas d’explication unique et plusieurs hypothèses ont été avancées comme des particularités biologiques et hormonales, des facteurs sociologiques (le rôle social des femmes) ou psychologiques (sensibilité).
Les troubles anxieux touchent toutes les catégories sociales et toutes les origines. L’anxiété semble plus fréquente dans les villes, comparativement à la campagne. On attribue cela au stress des villes liés à l’urbanisation. La pollution également pourrait jouer un rôle sur le système neurobiologique de l’anxiété.
Pourquoi sommes-nous anxieux ? L’anxiété a longtemps été attribuée à une nature faible et émotive ou à un manque de volonté, avant qu’elle soit reconnue comme relevant de causes à la fois médicales et psychologiques qui restent à préciser.
L’exagération d’un fonctionnement biologique normal ?
Concernant la biologie, les chercheurs n’ont pas trouvé d’anomalie. Les chercheurs pensent plutôt à l’exagération d’un fonctionnement biologique normal. Aucun gène codant pour un neuromédiateur ou un enzyme impliqué dans la biologie de l’anxiété n’a été retrouvé.
Les nouvelles méthodes d’exploration du corps et du cerveau comme l’imagerie cérébrale (scanner, IRM), la neurobiologie et la génétique montrent des perturbations dans l’anxiété. Les structures du cerveau impliquées dans la réaction de peur seraient, dans l’anxiété, sensibilisées, comme montré dans cette étude publiée en 2016.
L’intervention sur les facteurs de stress et leurs conséquences psychologiques reste donc la meilleure façon de prévenir, pour les personnes qui possèdent une vulnérabilité génétique, la survenue ou l’évolution d’un trouble anxieux.
Nous savons bien que l’anxiété ne peut s’expliquer uniquement par la biologie et l’hérédité. Il y a aussi des causes psychologiques comme les évènements de l’enfance, l’éducation et le vécu qui ont forgé notre personnalité. L’anxiété est une émotion fondamentale, nécessaire au développement de l’enfant, à la construction de sa personnalité et à son adaptation au monde et à ses dangers.
Accepter l’anxiété, pour qu’elle ne soit plus un obstacle dans notre vie
L’anxiété ne se soigne pas seulement, elle se maîtrise : on apprend à l’accepter pour qu’elle ne soit plus un obstacle dans notre vie. On peut agir sur sa propre anxiété. Quand on a une nature anxieuse, on ne va pas en changer mais peu à peu, on va réagir totalement différemment dans des circonstances dans lesquelles, auparavant, on alimentait la mécanique anxieuse. Avec le temps, on comprend mieux ses propres réactions.
Lorsque l’anxiété est plus forte et plus résistante, on pourra avoir recours à des traitements. Les médicaments anxiolytiques soulagent transitoirement l’anxiété mais exposent à la dépendance. Comme traitement de fond, les antidépresseurs agissant comme un véritable filtre émotionnel sont recommandés. Il faut cependant limiter l’utilisation des médicaments et proposer d’autres méthodes tout aussi efficaces, particulièrement les psychothérapies.
On prescrit les médicaments quand il est nécessaire de soulager les symptômes et que ce n’est pas possible immédiatement par des moyens autres non, médicamenteux. Il ne faut pas considérer que ce n’est une fin en soi, il faut s’engager dans un autre traitement qui implique un engagement personnel comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC). Les techniques de relaxation et de méditation permettent également de soulager les symptômes. Les TCC et la méditation de pleine conscience ont une efficacité équivalente aux médicaments avec l’avantage d’une meilleure stabilité dans leurs effets. Ils évitent aussi la rechute.