- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Bon à savoir (pour tous)
- Quand l’anxiété devient maladive
Quand l’anxiété devient maladive
- 870 vues
- 12 soutiens
- 27 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
Rubicas
Bon conseiller
Rubicas
Dernière activité le 09/03/2021 à 21:29
Inscrit en 2018
68 commentaires postés | 8 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
-
Posteur
Encore faut-il arriver à sortir de chez soi pour trouver de l'aide ...
Voir la signature
Rub
bébési
bébési
Dernière activité le 01/10/2024 à 23:04
Inscrit en 2013
4 commentaires postés | 1 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Explorateur
"Mais tu as tout pour te sentir bien", ce genre de reflexion est difficile à entendre alors que la peur est là. Je me bouge mais, les douleurs sont très fortes, ça brûle à l'intérieur
Utilisateur désinscrit
Pareil ça brule dans la poitrine. Avec oppression et souffle court. J'ai tant fait d'attaques de paniques ( J avais reellement l'impression de mourir ) Aujourd'hui j'ai recours à un anxiolytique. Mais le quotidien est difficile car je souffre et je n'en parle pas car les personnes ne comprennent pas. Ils pensent que respirer est automatique. Enfin heureusement j'ai eu des périodes sans médicament. Je connais par coeur les techniques pour se soulager mais des fois ça ne marche pas... En ce moment je suis de nouveau en sevrage avec lentement une baisse de traitement car on devient vite dépendant.
mariebleu
Bon conseiller
mariebleu
Dernière activité le 20/05/2020 à 17:00
Inscrit en 2016
730 commentaires postés | 335 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
@Alinou91 bonjour , je connais bien ces symptômes et bien que j'aie les "outils" comme dit la psy, ça ne marche pas toujours. Je prends un léger anxiolytique que j'essaie d'oublier ....
J'ai lu ton histoire et je te souhaite du fond du cœur de continuer à avancer comme tu le fais , le métier que tu choisis est très important pour nous, les patients , et tu devrais en tirer beaucoup sur le plan humain. Bon courage, bien à toi .
Marie-Sylvie
Voir la signature
Marie 🎵
Utilisateur désinscrit
@mariebleu merci pour ce gentil message, Marie-Sylvie . Depuis toujours j'aime les métiers où la dimension humaine est importante. J'ai grandi avec un grand frère handicapé et mon premier métier a été de travailler dans une maison spécialisée qui accueillent des enfants dont les parents ne peuvent pas les élever... J'ai aussi été assistante de vie chez un particulier. Ca fait si longtemps que je n'ai pas pu travailler du à mes soucis de santé, que je suis contente retravailler auprès des personnes agées. A temps partiel pour reprendre doucement. Hate d'etre demain meme si j'ai des apprehensions, normal. Le temps de prendre mes marques, j'espère qu'ensuite ça ira. Je suis d'accord avec toi que ça m'apportera beaucoup sur le plan humain. De plus je vais enfin retrouver une vie professionnel, et je dirai meme plus une vie sociale. Me sentir utile aussi... enfin!
Je te souhaites un bon dimanche
Rubicas
Bon conseiller
Rubicas
Dernière activité le 09/03/2021 à 21:29
Inscrit en 2018
68 commentaires postés | 8 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
-
Posteur
Coucou à tout le monde;
Merci de vous avoir donné la peine de me laisser des messages. C'est la première fois que ça m'arrive à avoir des crises d'angoisse au point de ne plus pouvoir sortir de chez moi. Jusque là, je me "boostais" et ça allait plus ou moins bien, mais je finissais par arriver à sortir. J'ai vu mon "doc" et il m'a prescrit un léger anxiolytique et des consultations chez un psy pour évacuer le plus gros.
Déjà, grâce à l'anxiolytique, je sors un peu, même si il reste de l'angoisse. Maintenant, je comprends mieux les personnes à qui ça arrive !!! C'est vraiment handicapant, surtout quand on vit seule.
Je serai ravie de pouvoir encore partager aussi sur d'autres sujet, et ainsi de pouvoir me faire des amies.
Merci aux personnes qui me répondront.
Bonne fin de Dimanche et à bientôt; Kisssss.
Voir la signature
Rub
Utilisateur désinscrit
Salut @Rubicas
Comme tu as pu lire au dessus, je peux sans problème discuter avec moi. Poses moi des questions et j'y répondrai le mieux possible. Chez moi l'anxiéte et la dépression font parties de ma vie depuis longtemps. J'ai eu des périodes plus cool quand meme. Je pense pouvoir t'aider, et c'est avec plaisir car ici on se soutient. Perso je suis tombée sur de chouettes personnes.
Bonne semaine à toi
Rubicas
Bon conseiller
Rubicas
Dernière activité le 09/03/2021 à 21:29
Inscrit en 2018
68 commentaires postés | 8 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
-
Posteur
Bonsoir Alinou91;
Merci pour ton message; cela me fait du bien. Avec le traitement, ça va un petit mieux, et je sors un peu, mais pas évident. Cet après-midi j'avais un rendez-vous avec mon conseillé de banque, et alors qu'il me conseillait, j'ai eu une crise de larmes, sans que je m'y attende; pas évident à vivre dans ces moments-là. Surtout que je m'y attends pas et que je ne sais pas ce qui déclenche ces crises de larmes...J'espère que petit à petit ça va aller mieux.
En général, je m'intéresse un peu à tout, et j'ai une passion, c'est les animaux. Je crois que si j'avais les moyens et que si je m'écoutais, je serai comme Noé ou Brigitte Bardot (hi-hi-hi).
Bonne semaine à toi aussi, et au plaisir d'avoir de tes nouvelles.
Voir la signature
Rub
Utilisateur désinscrit
Bonjour à vous
je suis moi une angoissée née
l abandon est ma peur
ayant eu un papa qui m a abondonnee a 7ans j’ai il y a 30 ans rencontré ma raison de vivre mon mari mais qu a 25 ans de plus que moi et petite santé
je me lève et me couche angoissée de le perdre
je sais que je ne survivrais pas ceci
j espère un jour m en sortir
bonne journée
Rubicas
Bon conseiller
Rubicas
Dernière activité le 09/03/2021 à 21:29
Inscrit en 2018
68 commentaires postés | 8 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
-
Posteur
Bonjour Molleke7;
Effectivement ce n'est pas évident de vivre avec une personne avec qui on a une grande différence, et inévitablement, on est confronté au "départ" de l'autre. Cependant, dès le départ vous le saviez, et c'est inéductable. C'est sûr que lorsqu'on a déjà connu des situations "d'abandon", ça n'arrange rien.
Tout ce que je peux faire, c'est de vous souhaiter beaucoup de courage, et de faire le plus possible des moments uniques qui renforceront votre complicité. Pas besoin de mettre en place des choses extraordinaires, mais partager un maximum de petites choses avec lui; comme partager une boisson peut rendre le moment privilégier; essayer de vous projeter un peu et partager avec lui vos souhaits sur ce que vous aimeriez faire; reparler des moments vécus; bref tout ce qui peut enrichir et positiver ces moments au maximum; ainsi il "partira" plus serein, et peut-être que pour vous, tout cela sera moins lourd.
Très gros courage, et au plaisir de vous lire à nouveau.
Ps: moi aussi j'ai eu une relation avec un homme de 25 ans de plus que moi; nous ne vivions pas ensemble, et c'était loin d'être simple, mais ce que nous avons vécu était beau et fort.
Voir la signature
Rub
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
Inscrit en 2017
1 216 commentaires postés | 297 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Ami
Dominique Servant, psychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Lille, consulte et enseigne sur le traitement de l’anxiété depuis 25 ans. Dans Se libérer de l’anxiété et des phobies en 100 questions (éd. Tallandier), il distingue l’anxiété normale, éprouvée par tous, de celle qui fait souffrir et qu’il faut soulager.
Nous ressentons tous une anxiété face aux incertitudes de l’existence. Nous avons peur de tomber malade, de perdre des êtres chers. Cette émotion est normale, et l’on peut considérer qu’elle joue un certain rôle dans notre capacité à nous adapter à ce qui nous arrive.
Mais pour beaucoup d’entre nous, l’anxiété n’est plus raisonnable, elle n’obéit plus à la logique, elle devient envahissante et nous rend vulnérables. Il nous est alors difficile de trouver le sommeil, de nous concentrer. Notre esprit s’accroche à des pensées que nous n’arrivons pas à mettre à distance. L’anxiété se dresse devant nous sans prévenir, et tout d’un coup la panique s’abat sur nous.
Nos proches ne comprennent pas toujours cette souffrance qui ne relève pas d’une anomalie observable ou d’un problème concret. Mais l’anxiété est bien là et nous gâche la vie.
Quand l'émotion n'est plus normale
Chez certaines personnes, dans certaines situations et à certains moments de la vie, l’anxiété devient maladive. Quatre conditions doivent être réunies pour qu’elle puisse être qualifiée ainsi :
Une personne sur cinq est touchée
Ainsi, on distingue les troubles anxieux de l’anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes intenses, durables, qui entraînent un vrai mal-être et une gêne dans la vie de tous les jours, dans le travail ou les loisirs. Ces troubles touchent environ une personne sur cinq. Il en existe de plusieurs sortes.
Le trouble panique : il est défini par la répétition d’attaques de panique (crises aiguës d’angoisse), dont certaines sont imprévisibles, entraînant une gêne quotidienne et une anxiété anticipatoire (« peur d’avoir peur ») quasi permanente.
Les phobies : elles sont toutes caractérisées par une peur intense, et perçue comme excessive, d’objets ou de situations non réellement dangereux. Toute confrontation (réelle ou en imagination) avec l’objet ou la situation en cause provoque une anxiété qui peut être majeure, allant jusqu’à l’attaque de panique. Néanmoins l’angoisse est absente dès que le sujet se sent « à l’abri ».
Deux formes de phobies sont distinguées :
La peur du regard et du jugement de l’autre
Les phobies sociales (que l’on appelle aussi trouble d’anxiété sociale) : elles sont caractérisées par une peur intense du regard et du jugement de l’autre. Le sujet redoute des activités quotidiennes comme parler ou agir en public. Les phobies sociales correspondent à un authentique trouble anxieux qui ne saurait être confondu avec une simple timidité.
Le trouble anxieux généralisé : il correspond à une inquiétude quasi permanente et durable (d’au moins six mois), concernant divers motifs de la vie quotidienne (risque d’accidents ou de maladies pour les proches ou soi-même, anticipation de problèmes financiers ou professionnels, etc.), sans possibilité de se « raisonner » et de contrôler ces ruminations. Celles-ci engendrent un état de tension permanent, physique et psychique.
L’anxiété, sous les différentes formes citées plus haut, est le problème psychologique le plus fréquent. Des études faites sur de très grands échantillons à travers le monde montrent qu’environ 15 à 20 % des personnes interrogées ont présenté à un moment de leur vie un trouble anxieux, selon une étude publiée en 2005.
La proportion, en France, dépasse cette fourchette pour atteindre 22,4 %, un niveau plus élevé que dans les autres pays européens comme le montre l’étude épidémiologique ESEMed/MHEDEA publiée en 2005. Les phobies spécifiques sont les plus fréquentes (11,6 %) suivies par l’anxiété généralisée (6 %), les phobies sociales (4,7 %), le trouble panique (3 %) et l’agoraphobie (1,8 %).
Plus de femmes que d’hommes touchés
Les études ont montré que les troubles débutaient chez l’adulte jeune (de 18 à 35 ans) et parfois même chez l’enfant (anxiété de séparation, phobie sociale…). Après une période de stabilisation au milieu de la vie, on note un nouveau pic à partir de 65 ans. Toutes les études montrent que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Cette particularité n’a pas d’explication unique et plusieurs hypothèses ont été avancées comme des particularités biologiques et hormonales, des facteurs sociologiques (le rôle social des femmes) ou psychologiques (sensibilité).
Les troubles anxieux touchent toutes les catégories sociales et toutes les origines. L’anxiété semble plus fréquente dans les villes, comparativement à la campagne. On attribue cela au stress des villes liés à l’urbanisation. La pollution également pourrait jouer un rôle sur le système neurobiologique de l’anxiété.
Pourquoi sommes-nous anxieux ? L’anxiété a longtemps été attribuée à une nature faible et émotive ou à un manque de volonté, avant qu’elle soit reconnue comme relevant de causes à la fois médicales et psychologiques qui restent à préciser.
L’exagération d’un fonctionnement biologique normal ?
Concernant la biologie, les chercheurs n’ont pas trouvé d’anomalie. Les chercheurs pensent plutôt à l’exagération d’un fonctionnement biologique normal. Aucun gène codant pour un neuromédiateur ou un enzyme impliqué dans la biologie de l’anxiété n’a été retrouvé.
Les nouvelles méthodes d’exploration du corps et du cerveau comme l’imagerie cérébrale (scanner, IRM), la neurobiologie et la génétique montrent des perturbations dans l’anxiété. Les structures du cerveau impliquées dans la réaction de peur seraient, dans l’anxiété, sensibilisées, comme montré dans cette étude publiée en 2016.
L’intervention sur les facteurs de stress et leurs conséquences psychologiques reste donc la meilleure façon de prévenir, pour les personnes qui possèdent une vulnérabilité génétique, la survenue ou l’évolution d’un trouble anxieux.
Nous savons bien que l’anxiété ne peut s’expliquer uniquement par la biologie et l’hérédité. Il y a aussi des causes psychologiques comme les évènements de l’enfance, l’éducation et le vécu qui ont forgé notre personnalité. L’anxiété est une émotion fondamentale, nécessaire au développement de l’enfant, à la construction de sa personnalité et à son adaptation au monde et à ses dangers.
Accepter l’anxiété, pour qu’elle ne soit plus un obstacle dans notre vie
L’anxiété ne se soigne pas seulement, elle se maîtrise : on apprend à l’accepter pour qu’elle ne soit plus un obstacle dans notre vie. On peut agir sur sa propre anxiété. Quand on a une nature anxieuse, on ne va pas en changer mais peu à peu, on va réagir totalement différemment dans des circonstances dans lesquelles, auparavant, on alimentait la mécanique anxieuse. Avec le temps, on comprend mieux ses propres réactions.
Lorsque l’anxiété est plus forte et plus résistante, on pourra avoir recours à des traitements. Les médicaments anxiolytiques soulagent transitoirement l’anxiété mais exposent à la dépendance. Comme traitement de fond, les antidépresseurs agissant comme un véritable filtre émotionnel sont recommandés. Il faut cependant limiter l’utilisation des médicaments et proposer d’autres méthodes tout aussi efficaces, particulièrement les psychothérapies.
On prescrit les médicaments quand il est nécessaire de soulager les symptômes et que ce n’est pas possible immédiatement par des moyens autres non, médicamenteux. Il ne faut pas considérer que ce n’est une fin en soi, il faut s’engager dans un autre traitement qui implique un engagement personnel comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC). Les techniques de relaxation et de méditation permettent également de soulager les symptômes. Les TCC et la méditation de pleine conscience ont une efficacité équivalente aux médicaments avec l’avantage d’une meilleure stabilité dans leurs effets. Ils évitent aussi la rechute.