S’il est impossible de lutter contre le vieillissement ou son patrimoine génétique, il est en revanche possible d’avoir une influence positive sur son hypertension artérielle, son tabagisme, son alimentation, son cholestérol, son niveau de stress ou encore sa sédentarité. Ces facteurs de risques cardiovasculaires agissent essentiellement en favorisant l’athérosclérose, c’est-à-dire l’accumulation des graisses dans la paroi des artères. Ils favorisent aussi la thrombose (apparition de caillots) dans les artères.
Il ne faut pas confondre facteurs de risques cardiovasculaires et maladies cardiovasculaires. Les facteurs de risques interviennent très en amont du développement de la maladie. Ils se cumulent pour augmenter le risque potentiel de maladie. Le dépistage systématique par une mesure de la pression artérielle, un interrogatoire et/ou une analyse de sang permettent de les mettre en évidence.
Autant la maladie cardiovasculaire est installée et irréversible, autant les facteurs de risques sont maîtrisables et réversibles avec des effets bénéfiques sur la santé. À un stade plus tardif, les complications peuvent apparaître, comme une poussée aiguë hypertensive, une décompensation du diabète (Le diabète étant un facteur de risque important des maladies coronaires), une angine de poitrine, etc.
Rôle de l’hérédité dans les maladies cardiovasculaires
L'hérédité cardiovasculaire est également un facteur de risque majeur. Les jeunes ayant un antécédent de maladie cardiovasculaire dans leur famille présentent plus fréquemment des taux de cholestérol et de triglycérides anormaux. Cette population présente de ce fait un niveau de risque cardiovasculaire plus important. Elle est le plus souvent mal dépistée ou trop tardivement. Près de 50 % des jeunes adultes victimes d'infarctus du myocarde sont, en effet, porteurs d'anomalies glucido-lipidiques sévères sans le savoir.
Dernière mise à jour : 01/03/2018