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Faire des pauses ! Notre cerveau en a besoin, pourquoi ?

Publié le 16 juil. 2022 • Par Claudia Lima

Le cerveau est l’organe qui nous commande. Pour tout mouvement effectué, pour toute pensée, il y prend part. Les connexions de notre cerveau sont permanentes et il peut donc se fatiguer rapidement. 

Μais alors, quand fait-il des pauses ? Que s’y passe-t-il ? Comment l’aider à faire des pauses ? 

Vous souhaitez des réponses, lisez notre article ! 

Faire des pauses ! Notre cerveau en a besoin, pourquoi ?

Qu’est-ce que le cerveau ? A quoi sert-il ?  

Le cerveau est l’organe le plus complexe du corps humain. Situé dans la boîte crânienne, il constitue, avec la moelle épinière, le système nerveux central. Pesant environ 1,3 kg, il est composé de 100 milliards de neurones qui communiquent entre eux de manière ininterrompue, ainsi, chacune de nos expériences de vie et nos apprentissages sont intégrés.  

Le cerveau assure de nombreuses fonctions vitales dans l’organisme. Il est le centre de contrôle de tous nos organes, assume les fonctions motrices et cognitives ainsi que la production hormonale.  

Il gère tout ce que nous faisons et se fatigue, il peut donc réclamer des pauses. 

Pourquoi le cerveau se fatigue-t-il ? 

Lorsque nous réalisons une tâche, notre cerveau ne peut pas s’y concentrer avec une importance haute durant plus de dix minutes environ, il a besoin d’une pause avant de recommencer.  

Pour être efficace dans une activité, il faut être concentré, c’est-à-dire engager volontairement un processus cognitif. C’est pourquoi ce qui fatigue, ce n’est pas tant la concentration que le contrôle cognitif pour y parvenir. Par conséquent, il faut s’obliger à rester focalisé, à résister aux distractions. Cela génère de la fatigue mentale

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, lorsque notre cerveau est sollicité pour une tâche, ce n'est qu’une petite partie des neurones qui s’y attèle, l’autre partie se met en veille.  

Comment le cerveau décide-t-il de faire une pause ? 

Les neurobiologistes parlent de deux modes de fonctionnement dans le cerveau :  

  • Le réseau par défaut : celui qui s’active quand on laisse libre cours à ses pensées, qui permet le bon fonctionnement de la mémoire, des émotions et de l'introspection, 
  • Le réseau exécutif : celui qui assure les fonctions cognitives, comme le raisonnement, le langage et la communication. 

Le réseau par défaut se mettrait en veille nécessairement pour ne pas perturber le réseau exécutif lors de tâches importantes. Il se connecte ou se déconnecte en un dixième de seconde. Par exemple, lorsqu’un individu rêvasse sur son fauteuil et que son téléphone sonne, c’est le réseau par défaut qui s’est mis en veille pour permettre au réseau exécutif de se mettre en activité et saisir le téléphone.  

Concernant la fatigue, pour chaque activité en cours, le cerveau va savoir s’il est temps de faire une pause ou non. Il va ainsi décider de l’effort à fournir en évaluant systématiquement les bénéfices et les coûts que cela implique. Dès qu’il y a une accumulation de signaux cérébraux de fatigue, un signale déclenche l’arrêt de l’activité. A l’inverse, dès que ces signaux se dissipent, un autre signal déclenche la reprise immédiate de l’activité. 

Notre cerveau étant intelligent, il est aussi capable de repousser ses limites en cas de stimulation émotionnelle, financière et autres. Le seuil de fatigue varie donc en fonction de la motivation.  

Une autre façon pour le cerveau de faire une pause est de déconnecter les circuits émotionnels, c’est ce qui peut arriver aux personnes victimes de traumatismes violents. On parle d’amnésie traumatique. Le cerveau utilise ce mécanisme pour se protéger car mourir de stress est possible, il préfère alors dissocier l’événement de la personne, ainsi elle l'oublie. Evidemment, le retour à la réalité est extrême et il est nécessaire d’être bien suivi psychologiquement.   

Que fait réellement notre cerveau lorsqu'il est en pause ? 

Dès qu’il n’y a plus de contraintes intellectuelles, une forme de mémoire non forcée se met en place. Pendant que nous sommes éveillés, des pensées surgissent librement, c’est la pensée spontanée décrite ainsi par le psychologue William James. Sont inclus dans ce phénomène, les pensées et sentiments inopinés, le rêve éveillé, ou encore la pensée créative. Tout ceci serait puisé dans le stock d’informations en mémoire. 

Comment aider notre cerveau à faire une pause ? 

Permettre à son cerveau de faire une halte augmente la productivité.  

Pour faire une pause, il faut simplement être actif différemment. Par exemple, pour un travail manuel, faire des pauses impliquant un certain niveau de réflexion comme lire un journal permet de mieux restaurer les capacités, à l’inverse lorsque le travail d’une personne demande réflexion et stratégie comme un poste de bureau, la pause devrait consister en une activité manuelle ou physique. Le but étant de changer de contexte d’activité.  

Ces dernières années, de nombreuses méthodes de gestion du temps ont vu le jour et celles-ci intègrent pleinement les temps de pause dans l'organisation des journées, qu’elles soient dans un contexte professionnel ou personnel. 

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21 commentaires


Claudia.L • Animatrice de communauté
le 18/07/2022

Bonjour @Loelys, votre question pique ma curiosité, je vais me renseigner...

Belle journée,

Claudia


Gbretagne
le 20/07/2022

Phil64 on vous retrouve dans la contestation cependant, vous pourriez lire des livres sur le cerveau écrits par des grands professeurs qui vous expliqueraient tout cela scientifiquement simplement et facile à comprendre. Si cela vous intéresse vraiment je peux vous indiquer quelques titres. N'oubliez pas non plus que nos intestins sont le deuxième cerveau de notre corps.


GérardC
le 22/07/2022

Merci pour ce très bel article.

Je vois mon cerveau comme un outil qui, s’il est doué d’une grande autonomie, reste à ma disposition. Cela signifie que je souhaite pouvoir guider son activité, même partiellement. Dans le cadre professionnel, c’était pour être plus efficient. Maintenant, c’est pour mieux vivre la fibromyalgie.

Pour cela, je dois sortir de mes postures extrêmement altruistes et exigeantes vis à vis de moi-même, au profit d’objectifs personnels : moins souffrir, écouter mes envies et écarter ce qui pourrait me contrarier. Mon cerveau me suit dans mes choix !

Mettre un peu distance avec une maladie, un mal être, une situation, m’a toujours permis d’en prendre un peu le contrôle. Cela marche avec mon cerveau.

Merci encore pour cet article.

Ce ne sont que mes avis. Prenez soin de vous avec bienveillance.


Nanou67
le 22/07/2022

Passionnant, justement je suis à mon bureua et ai fait une pause en lisant cet article. En effet le cerveau ne s'arret jamais.

Bises à tous

Nadia


ljus4576
le 23/07/2022

Oui 100% daccord avec vous

et la sophrologie y participe c'est génial pour faire une pause avec toute cette charge mentale

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