Comment mieux accepter ses pathologies : borderline, stress post-traumatique, dépression, TCA

Bonjour,

Recevoir un diagnostic n’est pas toujours facile, même si on se sait en souffrance/errance depuis des années. Il faut ’l’entendre et l’accepter.

Cela est mon cas… je suis en veille depuis 25 ans avec des hauts et des bas, jusqu’à un événement familial qui m’a projetée dans un burn out personnel.
la goutte d’eau qui a fait ressortir tous les démons bien caché au fond de ma mémoire et là… c’est la cata.

De quelqu’un de très active professionnellement aussi au plan personnel, j’ai basculé dans un autre monde.

Diagnostic : Trouble de stress post traumatique complexe, TAG, TOCs, trouble de l’attachement s’accocient à cela des troubles congnitifs qui ne me permettent plus de travailler à temps plein.

j’apprends à digérer tout ça à l’aide d’un psychothérapeute, de mon médecin traitant et d’un psychomotricien et surtout j’effectue un gros travail personnel car l’accompagnement médical ne suffit pas. C’est dur, parfois même très dur mais j’essaie de garder le cap.

les médicaments aident aussî. Les anxiolytiques pour ma part, ne supportant pas les antidépresseurs… et le sport, quand c’est possible.

Personnellement la parole me libère, je me documente pour mieux comprendre mes troubles, les thérapeutes aussi peuvent expliquer et rassurer.

Voilà, j’espère que ma réponse a pu t’apporter un peu d’aide.

Courage !

J'ai vécu un stress post traumatique important. À la suite de ça, j'ai eu des idées suicidaires, je ne me nourrissais plus, j'étais dans une détresse totale. Il a fallu réagir et mon médecin psychiatre m'a prescrit un antidépresseur. Cela m'a maintenue en vie j'ai envie de dire...

Je me suis aussi tournée vers un hôpital de jour et je suis partie vivre dans un foyer médicalisé. J'avais des activités qui me permettaient de "rester parmi les vivants".

À ceux qui sont confrontés à la même épreuve, je leur dis de ne pas baisser les bras, et d'utiliser tous les dispositifs possibles pour se maintenir en vie le temps que le corps et l'esprit se remettent. Au début c'est dur, on croit qu'on ne va pas y arriver mais accrochez-vous. Vous méritez le bonheur. Aujourd'hui je n'ai plus d'antidépresseurs et malgré mes problèmes de santé j'ai une vie que j'aime.

Bon courage. Prenez soin de vous.

Bonjour,

Pour ma part j'ai trouvé une "solution" ou plutôt un viatique dans la marche à pied. Je suis dépressif ou déprimé pour un rien et dès que je rentre chez moi, j'ai une vie pas terrible. En société j'ai beaucoup de problèmes avec les conflits qui me rendent malade par le déchaînement d'émotions. Marcher cela fait du bien et à un moment donné notre cerveau observe l’environnement et on est moins centré sur soi et ses propres émotions. J'essaye d'accepter que ce sont des émotions/sensations de déprime et qu'il faut les laisser passer. J'ai abandonné l'idée de "guérir", pendant des années j'ai vu des psychiatres et à un moment je me suis dit que je suis comme ça et qu'il faut s'accepter.

Il y a quelques mois j'ai "découvert" un passage de Montaigne et maintenant quand je marche j'essaye de me concentrer sur le moment présent et l'acte. Je pense qu'aujourd'hui les psy appellent ça la méditation de pleine conscience. Montaigne a écrit: "Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors. Rien de plus simple. Et quand je me promène seul dans un beau verger, il peut arriver que, pendant un certain temps, mes pensées soient accaparées par des sujets étrangers à ce qui m'entoure, mais le reste du temps, je fais en sorte de la ramener à la promenade, au verger, au plaisir d'y goûter la solitude, à moi-même. La nature,comme une mère, a respecté pour nous ce principe fondamental de nous rendre agréables toutes les actions qu'elle nous a ordonné d'accomplir par nécessité et pour vivre. Et elle nous y incite non seulement par la raison, mais encore par le désir. Il serait injuste de corrompre les règles qu'elle a édictées."

Bon courage à tous.