Crises d'angoisses en couple

Ce message est ancien mais très intéressant. Les crises d'angoisses sont mystérieuses et dépendent à mon sens de différents paramètres et de nombreux facteurs.

C'est quand elle deviennent chroniques que c'est vraiment très angoissant. Je n'en avais jamais fait avant l'âge de 40 ans, puis diagnostic Bipo. Donc maintenant je sais qu'il faut s'écouter, son moral, son mental, son corps. Se protéger des environnements et des personnes toxiques. Effectivement les crises d'angoisses sont des larmes donc il faut y être attentif pour analyses les causes puisqu'elles en sont la conséquences. C'est comme tout, si on change rien cela n'a pas de raison de s'arrêter. Si on prend un médicament sans connaître la cause de sa "maladie" c'est comme mettre un pansement sur une jambe cassée. 

Apres si se sont des crises d'angoisses que dans le domaine affectif ou sentimental, ceci est assez ciblé. Et je pense que les crises d'angoisses dans le temps on arrive à les reconnaître, à les voir arriver, à les gérer. C'est un bon radar si elles s'arrêtent quand on quitte le sujet perturbateur sans regret ni manque. Et si on retrouve un équilibre avec les bons environnements et les bonnes personnes. Apres elles s'estompent et finissent par disparaître. Apres pourquoi on est attiré par des personnes qui ne nous conviennent pas et que l'on ne s'en rendent pas compte avant les crises d'angoisses je ne sais pas mais dans un sens elles sont positives quand elles nous alertent afin que nous puissions agir.

Bonjour,

Je viens de tomber sur ce post et j’y réagis bien qu’il date de quelques années, car il décrit parfaitement ce que je vis depuis bien longtemps maintenant.

J’ai 42 ans et je n’ai jamais réussi à construire une relation de couple durable car je souffre d’anxiété et de crises d’angoisse dans chacune de mes histoires.

J’ai trouvé très intéressant le fait que l’auteure du post indique que ces crises sont le signe que quelque chose ne va pas dans la relation et qu’il faut y mettre un terme. Je me demande personnellement si l’angoisse ne nous bloque pas dans la mesure où elle tue dans l’œuf toute possibilité de travailler sur la relation pour qu’elle nous convienne mieux, si le partenaire y est également disposé. C’est un comportement “tout ou rien” qui laisse peu de place à l’adaptabilité, à la tolérance aux imperfections inhérentes a toute relation.

Pour ma part, ce trouble constitue une vraie souffrance. Dès que l’angoisse pointe le bout de son nez, je sais que la relation est vouée à l’échec car elle me handicape tellement au quotidien (l’anxiété ne me lâche plus du matin au soir) qu’elle finit pas fausser mon jugement et altérer mes sentiments. Et puis elle survient vraiment de façon brutale, alors que jusque-là j’étais bien dans la relation, ce qui me laisse dans l’incompréhension et la frustration.

Je serais très curieuse de savoir si d’autres personnes vivent cette situation et comment elles parviennent à la gérer.

Merci par avance pour vos retours d’expérience !

Et bien je vais y réagir... en tant que personne qui était de l'autre côté de la barrière, le compagnon.

D'abord, je dirais quand-même que si j'ai été initialement choisi, ce n'est pas par amour, mais pour mes qualités d'empathie et une certaine concordance dans nos attentes à tous niveaux. Mais une relation sex-friend et une relation constructive ne se construisent pas sur les mêmes bases.

La relation est devenue sérieuse, et j'ai choisit de privilégier sécurité et construction, mettant le désirs, qui étaient surtout les pulsions, dous contrôle. Après renseignement, mon psy me confirme ce bon choix.

Ma compagne, par sa pathologie, devait écouter son corps, ses besoins, ses désirs, ses fantasmes. Mais après un an de relation sérieuse, elle a compris qu'elle devrait canaliser seule ses pulsions, et par honte n'en a jamais parlé.

Par amour, elle a essayé decgerer, mais la crise psychotique s'est peu à peu développer, finissant par totalement m'isoler de sa vie alors qu'elle disait pourtant encore m'aimer et vouloir finir ses jours avec moi.

Deux ans d'incompréhension pour moi, de fatigue, d'isolement dans mon boulot, pour gérer en essayant d'évacuer...et une dernière année très difficile, avec un presque faux-pas. Et ah final une rupture de sa part... une fuite immédiate de la mienne, par instinct de survie.

Aujourd'hui encore, elle me fait comprendre que je n'ai pas su entendre ses besoins, et les miens.

Mais elle sait que desirs et pulsions ne désignent pas la même chose, que ses pulsions sont difficilement conciliable avec une vie de couple (deuxième histoire pour elle, deuxième même issue).

Alors oui, je peux comprendre ses psychoses, cette honte ces deux dernières années. Mais comment oublier qu'au tout début de la relation elle n'avait pas eu peur de se confier, quand elle ne m'aimait pas encore, et qu'un an plus tard elle s'est braquée au lieu de poursuivre le dialogue. Je l'aimais plus que tout au monde, jamais j'aurais refusé le dialogue, j'aurais toujours cherché des solutions pour préserver notre couple, aussi difficiles puissent être ces solutions.

Cette psychose qui s'installe, ce manque de communication, voulu et non fait, sauf quand il est trop tard, est le pire de tout. Elle isolé les deux, et au final ce que vous appelez un malaise, qui est gerable au débit, devient un obstacle au final qui ne laisse plus qu'une option, la fin de l'histoire, et les erreurs, de part et d'autre, qui laissent des blessures irréparables aux deux.

Il m'est difficile de conclure, tant ma souffrance est immense à ce jour... j'étais persuadé de rentrer dans sa vie pour lui amener du meilleur, j'ai échoué, et en plus j'en paie le prix fort.

J'espère que vous arriverez, vous, à trouver la conclusion qui vous aidera

Bonsoir,

Je vous remercie pour votre réponse, mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien. Votre compagne s’est-elle mise à souffrir d’anxiété à un moment donné de la relation ? Avez-vous retrouvé dans les différentes expériences décrites dans ce post des attitudes / traits qu’avait votre amie ?

Oui tout à fait.

Lorsque j'ai toujours été dans don sens, qui lui permettait de canaliser ses failles, et donc les cacher, la relation à été impeccable, selon mon ressenti.

Quand j'ai pris des positions plus sécurisantes, visant à construire une vraie relation sérieuse, sur des bases solides, elle a su qu'elle devrait affronter seule ses failles inavouables, ses pulsions.

Plutôt que d'en parler ouvertement, elle s'est renfermée dans le silence, et la dépression psychotique s'est installée, elle a senti un malaise dans notre relation qui s'est aggravé avec le temps.

Elle a perdu le contrôle de ses pulsions, à fait de lourdes erreurs, à culpabilisé, à essayer de cacher les choses.

Le déclic, je iense, à été de rechercher si je ne pouvais pas être un MPN et de se rendre compte que c'était elle qui l'était.

Mais il était trop tard, le mal était fait, et je baissait déjà les bras.

Cette rupture a été pour elle comme un tsunami. Elle l'a provoquée, et je l'ai accepté, confirmé, validé.

Il ne lui restait plus que ce miroir dans lequel elle ne pouvait faire autrement que se voir telle qu'elle est. Je ne lui ai jamais dit, par respect, bienveillance, empathie.

Mais je sais, et je souffre de toit ce que j'ai pu donner... alors oui, je suis d'accord avec vous, quand on sent une forme de dépression anxieuse s'installer dans une relation, on finit par comprendre que l'essence même de la relation est vouée à l'échec.

Et quand on a au fond de soi trop d'imperfections pour les corriger, lissuenen est que plus douloureuse. Et il ne restera alors que le déni, pour survivre, survivre encore, mais toujours et seulement survivre.

Je suis désolé que sa vie ne se résume qu'à survivre...

La mienne, c'est vivre, le plus sainement possible, et j'y travaille de toute mon ame...

Lui restait-il encore une âme ?