Amélioration du trouble borderline avec le temps ?

@Claudia.L Bonjour,

Oui, en effet, avec le temps, je vais beaucoup mieux.

Au point d'avoir cessé tous traitements médicamenteux, qui, selon moi, avaient trop d'effets négatifs dans mon quotidien (addictions aggravées, impossibilité de rester concentrée, diabète, problèmes d'incontinence, et même, des crises "psychotiques" plus fortes que sans les traitements)

J'ai fait partie de l'association REV (le réseau sur l'entente de voix) qui m'a mise en relation avec beaucoup d'autres "entendeurs de voix" ("schizophrènes") et j'ai pu complétement sortir de la psychiatrie et des traitements antipsychotiques.

Ca n'a pas été facile, mais cela fait presque quatre ans maintenant, et je vais de mieux en mieux.

Je suis très occupée, entre une association cultuelle où je me suis beaucoup investie, la musique (piano), l'aquarelle et l'écriture.

Quand je vais bien, je vois du monde, sors, bouge.

Quand ça va moins bien, je me concentre sur des choses plus solitaires.

Ce n'est pas facile sans traitement, mais les avantages que j'en retire me conviennent mieux que de reprendre des médicaments.

Là, depuis le décès de maman, il y a un an, j'ai eu une baisse significative.

Du coup, j'ai demandé de l'aide pour reprendre des soins, mais pas psychiatriques, dans un centre du diabète, où il y a des médecins, des infirmières, du sport, mais aussi des psychologues, des groupes de paroles.

Pendant longtemps ce sont mes parents qui se sont occupés de moi, vu les problèmes que j'avais.

Depuis quelques temps, c'est moi qui m'occupe d'eux, papa va avoir 93 ans, et maman est décédée à 91 ans.

Je n'ai plus trop le choix, même si je suis bien entourée, (de mon mari, de ma soeur qui m'aide pour papa, et de mes nombreux amis), mais même si parfois c'est un peu difficile, cela est un grand plaisir pour moi. Une façon de les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pour moi.

Je viens d'avoir 60 ans, et enfin, même si je reste marginale dans mon fonctionnement, je me sens bien, à ma place.

Pas guérie, bien entendu, mais très heureuse de vivre!

Bien cordialement,

Catherine