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Patients Prostatite
Prostatite chronique : n'y a-t-il vraiment rien à faire ?
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Candice.S
Animateur de communautéBon conseiller
Candice.S
Animateur de communauté
Dernière activité le 20/12/2024 à 17:13
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Bonjour @Fatigué72,
Je vous remercie pour l'ouverture de ce sujet Je l'ai déplacé dans le groupe "Vivre avec une prostatite" pour plus de visibilité.
J'invite ici quelques membres avec qui vous pourrez échanger :
@Baba27 @tawan77 @ericlapro @Zencuentro @colombiere @Mini423 @Pitttt @Micha94* @papout
D'avance merci pour vos retours et conseils à @Fatigué62 !
Vous pouvez également rejoindre la discussion suivante :
Une prostatite chronique depuis janvier 2015
Belle journée à tous,
Candice de l'équipe Carenity
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Candice.S
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Les membres participent aussi...
Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
Voilà : et donc surtout, relaaax !
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Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
Voilà : et donc surtout, relaaax !
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Fatigué72
Fatigué72
Dernière activité le 28/10/2023 à 09:57
Inscrit en 2020
20 commentaires postés | 18 dans le forum Prostatite
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Contributeur
Explorateur
Bonjour à tous Voilà, j'ai lu pas mal de sujet de cette maladie, je trouve que les symptômes sont les mêmes et les causes sont différentes. Pour mon cas , un matin en urinant je sentais des brûlures, tout de suite j'ai fait allusion à une infection urinaire. J'ai fait un UCBU , rien. J'ai vue mon médecin il m'a tout de suite orienté chez un urologue. Après consultation et une échographie le résultat ( cystite).après un traitement par antibiotiques + alpha bloquants + permixon 160 .le problème persiste toujours. Après 3 autres consultations toujours pareilles. J'ai changé d'horloge. Une autre série d'analyses. Plus approfondi. ECBU. Échographie. Recherche d'MST, prélèvement urétral, Hiv, hépatite, chlamedia. Siphilis, ......etc tout est négatif. Après 3 mois il m'a confirmé que c'est une prostatite chronique et c'est à vie. C'était un choc pour moi. Il m'a prescrit un antibiotique pour 4 semaines +alpha bloquants +permixon +anti-inflammatoire. Et le résultat est toujours le même. Brulures +une boule dans le ventre par moments, une légère rétention d'urine, jet faible,...etc. Je suis partie voir un professeur privé France, même analyses même radio, a la fin il m'a donné le même traitement en version originale. Toujours la même chose. Et un niveau de stresse plus élevé, tout le temps nerveux. Ma vie de couple a complètement changé sur tout les plans. Je vie avec les mêmes médicaments avec une surveillance du taux de PSA chaque 2 mois et une formule sanguin. J'ai pris rendez-vous dans un hôpital en France en fin d'année chez un autre professeur pour voir plus clair et de comprendre cette fichue maladie qui me pourrit la vie. J'espère trouver un peu de réconfort avec vous tous et quelques conseils à suivre Merci