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Patients Insuffisance rénale chronique
Les fausses injustices des maladies rénales
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Bien sur que c'est un raccourci rapide.
D'ailleurs comment que ça se fait que les 73% de non inscrits sur les listes aient moins que le Bac. Y a peut-être d'autres raisons à cela non ? Parce-que pour ne pas être inscrit c'est qu'il y a une raison autre que celle qui nous est présenté. L'inscription à part quelques examens médical (coeur, dents) c'est réglé ça se fait facilement et c'est pas les néphrologues qui s'y opposent et c'est pas un problème financier vu qu'on est à 100% ALD.
Non mais bon, on va dire que je suis mauvaise langues mais tant pis je me jette à l'eau.
Si ceux qui ne s'inscrivent pas sur les listes sont ceux qui n'ont pas le bac c'est peut-être qu'ils apprécient d'être cotorep / Mdph et apprécient le status de GIC à 80%. En étant greffé on repasse à 75% et forcément on ne touche plus l'AAH. Ce calcul fais froid dans le dos mais perso je le trouve plus réaliste que celui du journaliste.
Faut dire que la greffe c'est la loterie, si ça va bien une hospitalisation de deux semaines et sinon c'est la galère. Et c'est pas tout le temps rose même quand ça va bien. Moi je ne suis pas pressé d'être re-greffé, et c'est pas pour toucher l'AAH, je ne la touche plus depuis que je travaille (ça fait 15 ans).
Et y a des raisons idéologique. L'idée d'avoir un corps étranger dans son corps, je me demande si ça ne dérange pas plus en fonction d’où on vient.
@++
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Utilisateur désinscrit
Les malades diplômés bénéficient davantage des greffes de rein, sans que cela soit la conséquence d'une discrimination.
L'association de patients atteints de maladies rénales, Renaloo, a suscité un certain émoi, cette semaine, en affirmant: «Quels que soient la tranche d'âge et le sexe, les patients diplômés ont plus souvent accès à la greffe que les autres.» Sous-entendu: les plus défavorisés seraient moins bien pris en charge par les médecins. Indignation du Pr Bruno Moulin, chef du service de néphrologie et transplantation au CHU de Strasbourg: «Nous sommes dans un système ou la prise en charge est la plus large au monde, quels que soient l'âge, les ressources ou l'instruction et jamais nous ne décidons en fonction du diplôme!»
L'association se base sur les réponses de 8600 volontaires à une enquête réalisée en 2012 pour les États généraux du rein (EGR) pour distinguer, dans un article de la revue Population: «Les patients dialysés non inscrits sur la liste nationale d'attente de transplantation (73 % ont moins que le bac), les patients (encore) dialysés mais inscrits sur la liste d'attente (65 % ont moins que le bac) ; les patients transplantés (44 % ont moins que le bac).» D'où l'analyse des auteurs de l'étude: «Les dialysés non inscrits sur la liste sont donc moins diplômés que les dialysés inscrits, lesquels sont à leur tour moins diplômés que les dialysés transplantés.» Et surtout cette conclusion: «Ce ne sont pas les plus riches qui coûtent ici le plus cher au système de santé, mais les plus pauvres, qui restent malgré tout moins bien soignés.»
Un raccourci qui fait bondir le Pr Christian Combe, président de la Société francophone de néphrologie dialyse et transplantation (SFNDT): «Ils considèrent l'accès à la transplantation comme si c'était complètement indépendant de l'état médical des patients», explique-t-il au Figaro, «or, médicalement, un patient qui commence un diabète de type 2 à 55 ans et se retrouve en dialyse à 75 ans, ce n'est pas la même chose qu'une jeune femme frappée à 20 ans par un lupus (maladie auto-immune) et en dialyse à 40 ans! Il est probable que le patient le plus âgé ait plus de pathologies associées, par exemple infarctus, AVC, cancer guéri, que la patiente la plus jeune, rendant la greffe plus risquée».
3500 transplantations par an
D'ailleurs l'association l'admet: «Les différents groupes sociaux ne sont pas atteints dans les mêmes proportions par les mêmes maladies rénales.» Elle note aussi que «les membres des classes populaires sont plus touchés en nombre absolu par les maladies vasculaires, le diabète et l'obésité, et par conséquent leurs effets sur la fonction rénale. Le rein finit par être atteint, mais il n'est pas à l'origine de la maladie.» L'enquête Quavi-REIN, menée en 2011, montre effectivement que «ce sont au contraire des troubles plus localisés, rénaux dès l'origine, qui frappent relativement plus souvent les patients les plus diplômés, comme les maladies génétiques (polykystose, etc.), les glomérulonéphrites et les maladies systémiques».
Pour Renaloo, «les personnes malades ont aussi leur rôle à jouer. Leur capacité à être des acteurs de leurs décisions et de leurs parcours et à s'émanciper du pouvoir médical constitue un autre levier majeur de réduction des inégalités sociales». De quoi faire sortir de sa réserve l'ancien chef du service de néphrologie du centre hospitalier sud-francilien (Évry), le Pr Olivier Kourilsky: «C'est absolument inacceptable, les auteurs de cet article se basent sur des études totalement inadéquates sur le plan épidémiologique pour jeter le discrédit sur toute la communauté des néphrologues.»
Lui-même transplanté il y a dix ans après des années de dialyse, le président de la Ligue rein et santé, Michel Raoult, trouve «incompréhensible d'opposer la dialyse et la greffe», comme le fait Renaloo. Pragmatique, le Pr Moulin en profite pour lancer un appel aux dons: «Avec près de 3500 transplantations par an, la France est le troisième pays au monde mais nous pourrions en faire plus avec d'avantage de donneurs.»
Source : Figaro Santé