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La scarification, y avez-vous déjà succombés ? Comment s'arrêter ?
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Claudia.L
Animatrice de communautéBon conseiller
Claudia.L
Animatrice de communauté
Dernière activité le 17/04/2025 à 18:06
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Bonjour @Carlena
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Avez-vous parlé avec le médecin qui vous suit de ces scarifications ?
Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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Utilisateur désinscrit
@Claudia.L Bonjour,
Merci de vous intéresser à ce sujet particulier et de m'apporter une piste.
Oui j'en ai parlé il y a deux ans lorsque ça a commencé. Il m'a dit que c'est plutôt une bonne alternative notamment à la boisson mais qu'il ne fallait pas que ça aille plus loin et je la scarification pouvait créer une sorte de dépendance.
Mon médecin traitant a vu les traces sur mes cuisses, il a fait la grimace mais s'est abstenu de tous commentaires.
J'ai peur d'en parler car je ne trouve pas d'autres alternative. Mon ancienne psychiatre m'avait proposé si cela devenait trop important d'aller voir un comportementaliste mais je ne sais pas quelles démarches effectuer ni si c'est un spécialiste remboursé (je suis en ALD).
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Dépressive depuis de longues années, j'ai découvert lors d'une rechute que la souffrance physique pouvait m'aider à canaliser et diminuer la souffrance psychique.
J'ai commencé la scarification par me couper avec une aiguille (car c'est ce que j'avais sous la main) puis vite passer au cutter. D'abord les bras car c'était le plus facile à atteindre. Mais un jour, en remontant machinalement mes manches, les personnes qui m'entouraient s'en sont aperçues. Ce fut un désastre, j'ai reçu des réflexions désobligeantes, on m'a traitée de folle, j'ai perdu des amis, je me suis faite renvoyer etc... J'ai donc enchaîné sur le ventre et les cuisses.
Le problème est que cette douleur prend la place dans le cerveau que peu de temps et les souffrances psychiques reviennent vite. Les entailles sont devenues plus grandes, plus profondes. J'ai commencé à entailler le dessous des pieds afin que lorsque je marche, je ressente la douleur. Je ne peux plus m'arrêter, c'est devenue une addiction et je pense souvent à me casser un membre (j'ai cassé mon auriculaire avec un marteau) ou des choses dans ce genre pour couper cette insupportable machine dépressive.
Est-ce que vous ou l'un de vos proches a recours à cette "solution" ? Avez-vous des idées pour me sortir de ce cercle ? En sachant que mes médicaments contre la dépression ne font pas beaucoup d'effet.