Une simple borderline qui souhaite donner un coup de main

Moi je suis Pro-lexomil vive le lexomil . c un traitement qui a fait ses preuves sans faire de miracles non plus, mais s'il existe depuis 30 ans sur le marché pharmaceutic c qu'il y'a une raison. Une bonne raison. Le seul soucis c que c comme une drogue on ne peut plus s en passer sinon tremblements et autres effets secondaires

Excusez moi mais vous me parler de quel symptôme car si je comprend bien on parle pas de la même chose j'ai l'impression...

@Yacine7‍  Il m'arivait aussi d'avoir régulierement une sorte de pointe au coeur, qui me faisait mal quand je respirait et qui me paralysait en quelque sorte. J'ai compris que c'était dû à l'angoisse. De puis que je prends un nouveau traitement, je n'en ai plus jamais eu, avec bien sûr le suivi de la psychologue pour discuter des angoisses.

@Harleen‍  Je me reconnait pas mal dans ton témoignage. Pendant longtemps je n'ai pas voulu prendre de médicaments non plus. Puis je suis arrivée à un point où je ne me supportais plus, et on a commencé les traitements. C'etait en 2012. Ce n'etait pas la panaçée, mais ca allait mieux.

Et puis en ce debut d'année , j'ai fait une sorte de burn-out vis-à-vis du boulot, et peut-être un peu de ma vie. Les choses n'allaient plus, il fallait que ça change.

J'ai pris rdv avec un psychiatre au cmp (je n'en voyait pas à l'époque), je me suis trouvée une nouvelle psychologue, juste super, et on a changé le traitement du tout au tout. On a tatonné, ca n'a pas marché du premier coup, mais il y avait franchement du mieux.

J'ai bien sûr arreté mon travail en Février.

Aujourd'hui je me sens mieux, je suis toujours une grande angoissée, j'anticipe trop les choses, surtout les mauvaises choses qui pourraient arriver et n'arrivent jamais! J'ai repris un travail depuis deux semaines, dans une autre branche, et je me sens utile et mieux , même s'il me faut un long temps d'adaptation, je le sais, je m'accroche et ne baisse pas les bras à la moindre difficulté, comme il m'arrivait de le faire auparavant.

J'essaye aussi de m'entourer de personnes positives, c'est super important. Malheureusement , ma famille est toxique, donc je m'éloigne d'eux...

J'ai encore beaucoup de chemin à faire, et êut-être y aura-t-il encore des échecs, mais je m'accroche et essaye de me faire confiance.

@Harleen bonjour Katie, je viens de te lire et je suis ravie de savoir que tu as trouvé la paix et su gérer ta situation. J'aurais quelques questions... pour commencer, comment se traduisent tes troubles de là personnalités borderline ? Je ne m'y connais pas vraiment disons que je me suis informée sur le sujet et que je m'y suis un peu reconnue sans pour' autant savoir si j'avais ce trouble là. Apres je pense que seul un professionnel peut nous diagnostiquer réellement, mais je voudrais savoir ce qui t'as alertée, etc... comment on définie cette maladie.

ensuite comment as tu fais pour te gérer ? Personnellement avant l'année derniere je n'ai jamais eu "d'envie" suicidaire, meme si j'ai toujours eu des pensées assez noires, morbides parfois mais jamais la pensée de mettre fin à mes jours ou de me faire du mal. Ca.a commencer l'année dernière de me faire du mal ou d'avoir des excès de colère parfois violents (donner des coups contre les murs, pousser...) des espèces de crises. Est ce que c'etait aussi ton cas ? En tout cas j'ai de plus en plus de mal à gérer 

merci pour l'aide que tu apportes en tout cas c'est super gentil de partager ton experience

@Harleen * mes pensées suicidaires j'en ai depuis quelques mois et de plus en plus intenses... c'est pour ça que je prend en compte tes conseils

Bonjour, 

Je suis nouvelle ici, j'ai appris il y a peu et après 16 ans de traitement pour dépression que j'étais en fait Borderline. Je suis soulagée de savoir ENFIN ce que j'ai mais ça m'angoisse un peu car j'ai peur de devoir vivre comme ça encore longtemps et mon instabilité est épuisante et douloureuse au quotidien...
J'ai eu un parcours étudiant plutôt chaotique avec des abandons successifs, et ma vie professionnelle suit le même schéma. A la moindre remarque, dès qu'on me critique, que je n'y arrive pas, que ce n'est pas parfait je m'effondre. Je suis en arrêt depuis 6 mois suite à une tentative de suicide due à un burn out. Je vis recluse, complètement isolée, sans motivation pour chercher un autre travail, je n'arrive pas à me projeter, je pense que peu importe l'endroit ou le job je n'y arriverai pas et serais contrainte d'essuyer un n-ième échec. Je ne sais pas gérer les échecs, ils me mettent dans des situations insoutenables.

Je vis avec mon copain. Mais il subit mes sauts d'humeur, à la longue j'ai peur de le perdre comme j'ai perdu tous mes amis, j'ai coupé les ponts avec mes collègues et mes amis il y a 6 mois, en même temps que mon burn out, je n'ai plus de vie sociale en dehors de ma famille et mon conjoint. Des fois ça m'angoisse d'être avec lui, je me dis que le perdre serait insupportable et me plongerait dans une tristesse infinie et des fois je le regarde et je me dis que je ne l'aime pas, qu'on pourrait rompre maintenant je le vivrais très bien et ne pleurerai pas. Je sais que je suis imbuvable, colérique, triste, de mauvaise compagnie, méchante, aigrie, jalouse, changeante, envieuse, négative et que personne ne souhaite s'entourer de gens comme ça. Je suis horrible aussi avec mes parents, que pourtant j'aime plus que tout.

J'ai honte de moi, de mon physique, de ce que je suis, je me sens nulle, inutile, désagréable, j'ai le sentiment de ne pas avoir ma place ici, de ne pas la trouver, et en plus de bousiller la vie de gens que j'apprécie. Je m'imagine souvent en train de me tuer. De sauter de notre balcon du 4ème, de sauter du pont quand je le traverse, de foncer dans la voiture qui vient à contre sens, de me vider de mon sang dans la douche. J'ai fait du saut en parachute, j'ai consciemment oublié d'ouvrir mon parachute, je confirme que le parachute de secours marche bien :) 
Je me bourrais la gueule avec mes anti dépresseurs, je me scarifie entre les cuisses, je ne mets pas ma ceinture de sécurité sur l'autoroute, je conduis saoule. J'ai des comportements à risque, des mots blessants quand je demande à mes parents de me laisser mourir parce que je souffre trop dans ce corps et dans cette vie. 

J'ai connu la période la plus difficile de ma vie ces 2 dernières années. Je faisais entre 2 et 5 crises d'angoisses par jour, des insomnies, des cauchemars dont un qui revenait sans cesse, j'ai développé une boulimie vomitive, je me faisais vomir après chaque repas, 3 à 4 fois par jour avec les angines, maux de gorge qui ne me quittaient jamais, et des scarifications tous les jours pour m'apaiser, c'était mon échappatoire et ce qui me faisait tenir.  Depuis mon arrêt ça s'améliore, ma boulimie est un mauvais souvenir d'un an et demi, mes crises d'angoisse se sont réduites à 2 - 3 par semaine et mes scarifications à de temps en temps. J'ai remplacé ma boulimie par une addiction au sport, je cours 1h par jour et fais 1h de musculation avec mon conjoint. C'est une autre façon de me faire mal. Je crois que j'ai un déficit de sérotonine.
J'ai eu des traitements pour gérer les émotions, mais je ne suis pas prête à accepter la prise de poids qui est dans les effets secondaires fréquents. Je sors à peine de ma boulimie mais je reste fragile (une rechute après un buffet à volonté chinois), dès que je monte à 58kg je panique et je peux ne pas manger et doubler mes séances de sport. 

Mon message est long, j'ai peur que personne ne le lise du coup ahah... je me plains beaucoup et je m'en excuse mais je serais ravie d'échanger avec des personnes ayant la même "pathologie" - ça me réconforte de venir ici après une crise, ça m'aide à relativiser 

Coucou @Heilynn‍   , moi j'ai vu ton message qui m'a beaucoup touchée. Je vois parfois sur ce forum des personnes ayant le même genre de troubles que moi : pensées suicidaire, scarifications, comportement à risque, solitude, perte de motivation, troubles alimentaires... Tout ce qui est censée faire une vie. On es censée manger, on est censée rire, prendre soin de son corps, etc.

Personnellement je me suis fait mon propre diagnostique si on peut dire... j'ai commencée à ressentir ces "symptômes" pendant quelques mois ainsi qu'une grande instabilité émotionnelle (je pouvais fondre en larme si on me parlais, si on haussait le ton des fois ou selon la discussion) ça devenait invivable. Meme à mon travail je pouvais parfois me disputer avec mon manager, puis d'autres fois je fondais en larmes tant je sentais de pression en moi. J'ai toujours ete une personne émotive mais avec son caractère. Sauf que la ca devenait vraiment souvent , et peu importe avec qui. Parfois je rigolais beaucoup à mon travail car j'ai toujours eu ce côté la, et j'aimais beaucoup rire mais peu à peu les ondes négatives se sont accumulee et je suis devenue tres nerveuse et émotive. Je suis allée voir mon médecin pour lui en parler, elle m'a dis que ça passerais. "Tu fais pas de depression" m'a t'elle dit. Ca s'arrangeait toujours pas, je suis retournée la voir. Elle m'a repete pareil. Puis encore une fois. À chaque fois j'étais un peu plus déboussolée que la dernière, je pleurais devant elle, j'expliquais ma situation. Mais rien. Je suis allée voir un autre médecin qui m'a prise plus au serieux et m'a donnée quelques medocs pas très forts pour me détendre et dormir (car mon anxiété perturbait mon sommeil et mon appetit je ne mangeais plus dutout pendant un moment) ca m'a un peu aidée côté sommeil. Donc il a arrete rapidement de m'en prescrire au final je les ai utilisé que pendant 2 semaines. Il m'a soutenu et conseillée mais m'a dis que ça passerais... au final pas dutout. C'est de pire en pire tout les jours. En plus il m'arrive de ne pas savoir ce que j'ai. Je me dis est ce que je fais une depression, est ce que je suis bipolaire ou borderline ? Finalement il y a des rapprochements entre ces maladies/troubles et je ne m'y retrouve pas. En tout cas je sais que j'ai quelque chose pour etre dans un tel mal etre et perte de contrôle...

C'est fou comme je me reconnais dans ce que tu as dis. Sauf niveau famille avec qui je ne recois pas trop de soutiens et ou l'environnement ne m'aide pas. J'ai perdu beaucoup d'amis aussi. J'ai quelqu'un mais je ne le vois presque pas je ne vis pas avec, et c'est compliqué pourtant ca fais 3 ans que je suis avec. Je me sens toute seule. J'ai vu une phrase qui disait "il vaut mieux être tout seul, que d'être avec des personnes qui nous font nous sentir seul" quelque chose du genre. Et c'est exactement mon cas.

Maintenant je ne travail plus, car j'ai démissionnée. Je ne sais pas quoi faire de mes journées alors je range, je fais à manger à ma famille, du menage, parfois je dessine ou lit. Puis des fois je ne fais rien. Je n'arrive pas. Et tout les jours je pense à la mort : comment en finir, dois je garder espoir et est ce que ça vaut le coup, apres ma mort est ce que j'aurais une "autre vie mieux", si j'en finis est ce que je vais pas détruire mon entourage meme si j'ai pas l'impression etc...

Je me fais du mal moi aussi, ca a commencé par les poignets puis maintenant les jambes. J'ai l'impression d'être folle... avant je comprenais pas en quoi ça pouvait soulager ceux qui faisait ca. Et c'est morbide on se le cache pas... mais j'ai compris maintenant que c'est une facon de se "canaliser", de déplacer le mal qu'on a en sois ailleurs. De "préférer se faire mal que de mettre fin à ses jours"...

C'est bien que tu t'occupes en faisant des sports etc et que tu aies du soutiens. C'est une chose importante qui t'aideras sans doute. Si tu souhaites discuter d'avantage c'est avec plaisir, ici ou en mp. N'hésite pas 🌷En attendant je te souhaite du courage et tu as tout mon soutiens dans cette epreuve

Bonjour,

Merci beaucoup d'avoir partagé ton experience, ça me rassure de voir qu'on peut aller mieux. 

J'ai été diagnostiquée  borderline en 2018 après une tentative de suicide.  Depuis j'ai été  sous antidépresseurs (prozac), mais j'ai arrêté mon traitement car, ça va paraître stupide, mais je n'aime pas devoir dépendre d'un médicament.

De plus j'ai du mal à communiquer avec mon psychiatre ou un  thérapeute c'est vraiment au dessus de mes forces de parler de moi, j'ai l'impression que c'est une perte de temps.

Des fois je me donne l'impression de me complaire dans mon mal être....

@Yacine7 Coucou,

J'ai souvent ce genre de douleurs, à gauche, moi. Ce sont des points nerveux. Je pense qu'en se détendant vraiment, la douleur peut passer. Souvent on est trop crispés, trop tendus, et ce qui peut aider c'est d'apprendre à respirer calmement, en inspirant profondément et lentement, et en expirant aussi lentement. J'ai aussi des maux d'estomac, dûs au stress, le matin je me lève, et l'anxiété me saisit, d'où les douleurs thoraciques et les douleurs d'estomac. Ça passe dans la journée. Il faut aussi éviter la caféine, ou les boissons excitantes, et manger correctement, avoir une hygiène de vie réglo et bien dormir la nuit. 

Bonne journée ! 

@Incertain salut ! Ba moi c’est exactement sa surtout en ce moment et beaucoup d’anxiété surtout avec cette atmosphère actuel je pense que sa joue beaucoup aussi ... merci en tout cas sa fait du bien d’entendre une personne qui a les mêmes symptômes