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Crises d'angoisses en couple
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Utilisateur désinscrit
Ce message est ancien mais très intéressant. Les crises d'angoisses sont mystérieuses et dépendent à mon sens de différents paramètres et de nombreux facteurs.
C'est quand elle deviennent chroniques que c'est vraiment très angoissant. Je n'en avais jamais fait avant l'âge de 40 ans, puis diagnostic Bipo. Donc maintenant je sais qu'il faut s'écouter, son moral, son mental, son corps. Se protéger des environnements et des personnes toxiques. Effectivement les crises d'angoisses sont des larmes donc il faut y être attentif pour analyses les causes puisqu'elles en sont la conséquences. C'est comme tout, si on change rien cela n'a pas de raison de s'arrêter. Si on prend un médicament sans connaître la cause de sa "maladie" c'est comme mettre un pansement sur une jambe cassée.
Apres si se sont des crises d'angoisses que dans le domaine affectif ou sentimental, ceci est assez ciblé. Et je pense que les crises d'angoisses dans le temps on arrive à les reconnaître, à les voir arriver, à les gérer. C'est un bon radar si elles s'arrêtent quand on quitte le sujet perturbateur sans regret ni manque. Et si on retrouve un équilibre avec les bons environnements et les bonnes personnes. Apres elles s'estompent et finissent par disparaître. Apres pourquoi on est attiré par des personnes qui ne nous conviennent pas et que l'on ne s'en rendent pas compte avant les crises d'angoisses je ne sais pas mais dans un sens elles sont positives quand elles nous alertent afin que nous puissions agir.
Floann
Floann
Dernière activité le 14/10/2024 à 22:37
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Explorateur
Bonjour,
Je viens de tomber sur ce post et j’y réagis bien qu’il date de quelques années, car il décrit parfaitement ce que je vis depuis bien longtemps maintenant.
J’ai 42 ans et je n’ai jamais réussi à construire une relation de couple durable car je souffre d’anxiété et de crises d’angoisse dans chacune de mes histoires.
J’ai trouvé très intéressant le fait que l’auteure du post indique que ces crises sont le signe que quelque chose ne va pas dans la relation et qu’il faut y mettre un terme. Je me demande personnellement si l’angoisse ne nous bloque pas dans la mesure où elle tue dans l’œuf toute possibilité de travailler sur la relation pour qu’elle nous convienne mieux, si le partenaire y est également disposé. C’est un comportement “tout ou rien” qui laisse peu de place à l’adaptabilité, à la tolérance aux imperfections inhérentes a toute relation.
Pour ma part, ce trouble constitue une vraie souffrance. Dès que l’angoisse pointe le bout de son nez, je sais que la relation est vouée à l’échec car elle me handicape tellement au quotidien (l’anxiété ne me lâche plus du matin au soir) qu’elle finit pas fausser mon jugement et altérer mes sentiments. Et puis elle survient vraiment de façon brutale, alors que jusque-là j’étais bien dans la relation, ce qui me laisse dans l’incompréhension et la frustration.
Je serais très curieuse de savoir si d’autres personnes vivent cette situation et comment elles parviennent à la gérer.
Merci par avance pour vos retours d’expérience !
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PetitLoup
PetitLoup
Dernière activité le 07/12/2023 à 13:30
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Explorateur
@Floann Bonjour à toi,
Je me reconnais totalement dans votre témoignage, on se sent moins seul et ça fait du bien de se dire qu'on est pas fou... Je vis également très mal mes relations sentimentales. Tout se passe bien et le début d'une relation me redonne beaucoup d'espoir, je me dis qu'enfin je vais pouvoir aimer, être aimer, être heureux et serein. Passé quelques semaines, quelques mois, la angoisses apparaissent, comme si une entité nous empêcher de poursuivre le bonheur et les belles choses qu'on était en train se vivre, de ressentir...
Ce sont des sensation très bizarre et ça fait très peur... :(
Les angoisses qui viennent à apparaître subitement, selon moi ce n'est pas systématiquement un signe que quelque chose ne va pas dans la relation, je dirais plus que la raison est souvent personnelles et qu'elle a dans certains cas, rien à voir avec elle. Seulement, quand ces angoisses apparaissent, on veut se persuadé que c'est directement lié à la relation, je le perçois comme ça car je le vis également depuis longtemps et actuellement ça recommence. Ce qui, contre notre gré, provoque la sabotage de nos sentiments, notre attachement... Je le vis très mal car au fond de moi, je donnerais n'importe quoi pour rester avec cette personne et vivre mon histoire avec sérénité.
Ca me rends vraiment mal d'avoir ce sentiment que je n'arriverais jamais à construire une belle histoire, l'impression de perdre le contrôle de sa vie, ses envies réelles... Je désespère...
John
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Guss06
Guss06
Dernière activité le 22/05/2024 à 13:04
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Explorateur
Et bien je vais y réagir... en tant que personne qui était de l'autre côté de la barrière, le compagnon.
D'abord, je dirais quand-même que si j'ai été initialement choisi, ce n'est pas par amour, mais pour mes qualités d'empathie et une certaine concordance dans nos attentes à tous niveaux. Mais une relation sex-friend et une relation constructive ne se construisent pas sur les mêmes bases.
La relation est devenue sérieuse, et j'ai choisit de privilégier sécurité et construction, mettant le désirs, qui étaient surtout les pulsions, dous contrôle. Après renseignement, mon psy me confirme ce bon choix.
Ma compagne, par sa pathologie, devait écouter son corps, ses besoins, ses désirs, ses fantasmes. Mais après un an de relation sérieuse, elle a compris qu'elle devrait canaliser seule ses pulsions, et par honte n'en a jamais parlé.
Par amour, elle a essayé decgerer, mais la crise psychotique s'est peu à peu développer, finissant par totalement m'isoler de sa vie alors qu'elle disait pourtant encore m'aimer et vouloir finir ses jours avec moi.
Deux ans d'incompréhension pour moi, de fatigue, d'isolement dans mon boulot, pour gérer en essayant d'évacuer...et une dernière année très difficile, avec un presque faux-pas. Et ah final une rupture de sa part... une fuite immédiate de la mienne, par instinct de survie.
Aujourd'hui encore, elle me fait comprendre que je n'ai pas su entendre ses besoins, et les miens.
Mais elle sait que desirs et pulsions ne désignent pas la même chose, que ses pulsions sont difficilement conciliable avec une vie de couple (deuxième histoire pour elle, deuxième même issue).
Alors oui, je peux comprendre ses psychoses, cette honte ces deux dernières années. Mais comment oublier qu'au tout début de la relation elle n'avait pas eu peur de se confier, quand elle ne m'aimait pas encore, et qu'un an plus tard elle s'est braquée au lieu de poursuivre le dialogue. Je l'aimais plus que tout au monde, jamais j'aurais refusé le dialogue, j'aurais toujours cherché des solutions pour préserver notre couple, aussi difficiles puissent être ces solutions.
Cette psychose qui s'installe, ce manque de communication, voulu et non fait, sauf quand il est trop tard, est le pire de tout. Elle isolé les deux, et au final ce que vous appelez un malaise, qui est gerable au débit, devient un obstacle au final qui ne laisse plus qu'une option, la fin de l'histoire, et les erreurs, de part et d'autre, qui laissent des blessures irréparables aux deux.
Il m'est difficile de conclure, tant ma souffrance est immense à ce jour... j'étais persuadé de rentrer dans sa vie pour lui amener du meilleur, j'ai échoué, et en plus j'en paie le prix fort.
J'espère que vous arriverez, vous, à trouver la conclusion qui vous aidera
Floann
Floann
Dernière activité le 14/10/2024 à 22:37
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Explorateur
Bonsoir,
Je vous remercie pour votre réponse, mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien. Votre compagne s’est-elle mise à souffrir d’anxiété à un moment donné de la relation ? Avez-vous retrouvé dans les différentes expériences décrites dans ce post des attitudes / traits qu’avait votre amie ?
Guss06
Guss06
Dernière activité le 22/05/2024 à 13:04
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Explorateur
Oui tout à fait.
Lorsque j'ai toujours été dans don sens, qui lui permettait de canaliser ses failles, et donc les cacher, la relation à été impeccable, selon mon ressenti.
Quand j'ai pris des positions plus sécurisantes, visant à construire une vraie relation sérieuse, sur des bases solides, elle a su qu'elle devrait affronter seule ses failles inavouables, ses pulsions.
Plutôt que d'en parler ouvertement, elle s'est renfermée dans le silence, et la dépression psychotique s'est installée, elle a senti un malaise dans notre relation qui s'est aggravé avec le temps.
Elle a perdu le contrôle de ses pulsions, à fait de lourdes erreurs, à culpabilisé, à essayer de cacher les choses.
Le déclic, je iense, à été de rechercher si je ne pouvais pas être un MPN et de se rendre compte que c'était elle qui l'était.
Mais il était trop tard, le mal était fait, et je baissait déjà les bras.
Cette rupture a été pour elle comme un tsunami. Elle l'a provoquée, et je l'ai accepté, confirmé, validé.
Il ne lui restait plus que ce miroir dans lequel elle ne pouvait faire autrement que se voir telle qu'elle est. Je ne lui ai jamais dit, par respect, bienveillance, empathie.
Mais je sais, et je souffre de toit ce que j'ai pu donner... alors oui, je suis d'accord avec vous, quand on sent une forme de dépression anxieuse s'installer dans une relation, on finit par comprendre que l'essence même de la relation est vouée à l'échec.
Et quand on a au fond de soi trop d'imperfections pour les corriger, lissuenen est que plus douloureuse. Et il ne restera alors que le déni, pour survivre, survivre encore, mais toujours et seulement survivre.
Je suis désolé que sa vie ne se résume qu'à survivre...
La mienne, c'est vivre, le plus sainement possible, et j'y travaille de toute mon ame...
Lui restait-il encore une âme ?
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à toutes et à tous !
Je crée une conversation aujourd’hui pour partager avec vous un phénomène qui touche peu de personnes, à savoir la crise d’angoisse (ou crise de panique) due à la relation amoureuse.
J’ai 28 ans et depuis l’âge de 22 ans il m’arrive de temps en temps de faire de grosses crises d’angoisse quand je suis en couple. Cela arrive sans prévenir, très brutalement et cela se caractérise par un profond mal-être, une grande tristesse. Un message se met alors à tourner en boucle dans ma tête : « quelque chose ne va pas dans la relation amoureuse et je dois y mettre fin ».
Je peux alors essayer de me calmer, en général j’appelle un membre de ma famille qui me raisonne et qui me dit qu’il n’y a aucune raison d’être dans cet état. Je suis rassurée pour plusieurs heures. Mais l’angoisse revient accompagnée d’une grande tristesse et le mal-être est si profond qu’il peut aller jusqu’à des envies de mourir.
Le seul moyen de stopper cette angoisse est de mettre fin à la relation amoureuse dans laquelle je suis. Il s’ensuit un immense soulagement et ce malgré la tristesse d’avoir mis fin à la relation.
Ces crises d’angoisse sont des alarmes qui m’indiquent que quelque chose ne va pas dans la relation et que je ne peux plus continuer.
Par le passé, elles m’ont été bénéfiques. A 22 ans je m’étais mise en couple avec une personne qui ne me plaisait pas du tout (suite à des déceptions amoureuses). Au bout de quelques temps je me suis mise à faire des crises d’angoisse. J’ai essayé de lutter contre car je m’étais attachée à la personne en question mais elles revenaient sans cesse. J’ai mis fin à la relation et je suis allée de mieux en mieux.
J’ai ensuite rencontré un homme qui me correspondait très bien et avec qui j’étais heureuse. C’est là que je me suis rendue compte que les crises d’angoisse que j’avais eues m’avaient permis de quitter une relation toxique. J’ai été heureuse pendant 1 an et demi puis mon compagnon a commencé à être plus distant avec moi et à manquer d’attentions. C’a été un sujet de disputes régulières pendant les 6 mois qui ont suivi puis un jour, j’ai fait une grosse crise d’angoisse et j’ai dû mettre fin à la relation.
Cette année (soit 3 ans après ma rupture), je rencontre un garçon avec qui je pense pouvoir tenter une relation. Crise d’angoisse au bout de 2 jours et rupture. Il ne me correspondait pas, je n’en ai aucun regret.
Quelques mois plus tard, je rencontre un homme extraordinaire. Tout ce que je cherche dans une relation. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Je suis amoureuse, lui aussi, j’ai envie de décrocher la lune avec lui. Nous passons 2 mois idylliques et la semaine dernière, grosse crise d’angoisse. La veille de cette crise d’angoisse j’avais eu des inquiétudes par rapport à l’avenir avec lui car il a des enfants et je pense que je n’arrivais pas à me projeter dans cet avenir. Cette crise d’angoisse m’a montré que j’avais atteint mes limites dans l’engagement que j’avais avec lui et ce à ma plus grande déception et tristesse car quelques jours avant je me sentais capable de tout avec lui.
Je sais que ce phénomène ne touche que peu de gens mais j’ai toutefois trouvé sur le net des témoignages de personnes qui vivent la même chose que moi. Aujourd’hui, je souhaite créer ce post pour partager ce qui m’arrive et recueillir vos témoignages.
Les crises d’angoisses sont pour moi une manifestation qui indique que j’ai atteint mes limites. Exactement comme quelqu’un qui aurait trop bu d’alcool et qui se met à vomir pour éviter le coma éthylique. Si je ne tiens pas compte de ces crises, je risque d’aller de plus en plus mal (envies de mort).
Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est qu’il faut que ce soit ces crises d’angoisse qui me donnent le signal d’alerte. C’est mon inconscient qui me dit que quelque chose ne va pas. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas capable de me rendre compte de façon consciente que quelque chose ne va pas et que je ne respecte pas mes besoins.
Cela montre que je ne connais pas bien mes besoins et qu’il faut que j’attende une manifestation de mon corps pour comprendre que ceux-ci ont été dépassés.
Voilà, je m’excuse pour ce post un peu long mais je vous laisse la parole et j’espère que mon témoignage permettra à ceux à qui cela arrive aussi de se sentir moins seuls.