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Troubles bipolaires : une maladie mortelle
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Je n'ai jamais entendu parler de ça, en revanche, j'ai appris que ce sont les anti-psychotiques qui pouvaient être dangereux sur ce plan. Je prends comme exemple le xyprexa que je connais, il ouvre l'appétit, on peut avaler des quantités de nourriture, d'où une prise de poids très importante et des problèmes de cholestérol.
Est-il possible d'avoir le lien vers l'article svp?merci d'avance
sylefi
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sylefi
Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Ami
Bonjour,
Maladie mortelle ? Je n'en sais rien. La seule chose que je sais me concernant, c'est l'atteinte hépatique avec les neuroleptiques (Largactil puis Solian) que j'ai eu pendant trois années. J'ai les transaminases élevées mais cela n'inquiète pas mes psychiatres et médecins traitants successifs. De toute façon, que peuvent-ils réellement ? Rien car ils sont convaincus que mes traitements par neuroleptiques s'imposaient à l'époque et que l'atteinte hépatique ne doit être qu'un effet indésirable à effet négatif collatéral au traitement principal. Et que cela reste mineur par rapport aux effets néfastes de la maladie sur mes comportements. "Circuler, il n'y a rien à voir !" Par conséquent, je suis bien embarrassé pour savoir si j'ai hypothéqué ou non mon espérance de vie pour avoir pris ce type de traitement neuroleptique. Pour le moment, je suis en rémission et cela me semble le plus important pour ma qualité de vie au quotidien et pour la personne qui m'accompagne dans ma vie.
Bien amicalement. Sylvain
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Sylvain
grand pere
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grand pere
Dernière activité le 08/11/2024 à 17:31
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Bonsoir,
les régulateurs d'humeur ne sont pas des médicaments anodins, mais il nous en faut.Mon expérience de 34 ans de bipolarité et une multitude detraitements, m'ont conduit à arrêter en urgence plusieurs traitement
Le Téralithe (lithium) paour gros troubles rénaux (controle sanguin :Cléarance à la Créatinine)
Le Xéroquel : troubles hépathiques (transaminases 10 fois supérieur à la normale..d'où une destruction du foie complétement sans douleurs)
Zypexa : problèmes hépathiques
Tégrétol : problèmes hépathiques
Les dommages qui peuvent être irréversibles , causés au foie ou aux reins , sont absolument sans aucunes douleurs , c'est pourquoi les bilans sanguins réguliers sont prescrits par le Psy
Philippe
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grand père
Utilisateur désinscrit
Bonjour, je viens de m'inscrire sur ce site et je souhaite apporter un témoignage. Je suis bipolaire mais j'ai été diagnostiquée puis soignée il y a 2 ans. Mon traitement régule mon humeur et je vois un psychiatre depuis 3 mois. Et puis, mon frère de 10 ans mon aîné, que nous avons toujours connu comme étant dépressif à certaines périodes, s'est donné la mort il y a un mois, par pendaison. J'ai su récemment par sa compagne que son psychiatre lui prescrivait un régulateur de l'humeur depuis 3 ans ! Il ne nous a jamais dit qu'il était bipolaire et je me demande s'il en avait vraiment conscience ou s'il avait accepté cette idée. Il y a 19 ans, j'ai perdu un autre frère dans des circonstances similaires (je veux parler d'une forme de suicide). Je ne sais pas si lui aussi était bipolaire mais il devait bien sûr être très malheureux et on ne le comprend jamais assez. Ce suicide violent et cette prise de conscience par rapport à une éventuelle hérédité m'effraient terriblement. Non pas pour moi, car je crois pouvoir maîtriser à présent ces envies d'en finir, mais pour mes proches. Qui se cache encore derrière cette maladie ? Comment prévenir dans la famille sans semer la panique ou la culpabilité ? J'entends beaucoup de gens qui veulent me rassurer en disant que mon frère a fait un choix, il est sûrement apaisé maintenant. Quand on est malade, est-t'on vraiment responsable de ses choix ?
sylefi
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sylefi
Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Ami
Bonjour janejenny,
Touché par votre témoignage, je me permets de vous témoigner ma solidarité sincère dans ce qui doit être une souffrance absolue pour vous suite à la disparition brutale de votre frère dans un contexte historique familial tout aussi douloureux. Sur Carenity, nous formons "une grande famille". Ceci est un simple commentaire de soutien. Pour revenir au thème de la discussion, je me souviens en janvier 2012, une psychiatre m'a prescrit un régulateur de l'humeur que je n'ai pas pris. Je n'ai aucun regret par rapport à mon refus car ma personnalité en plus obsessionnelle me faisait craindre le pire en terme de toxicité rénale malgré les contrôles sanguins coprescrits. La solution me concernant a été trouvée par une autre psychiatre qui a repris mon dossier médical : l'inaptitude définitive qui s'est concrétisée en juin 2012 après trois mois de démarches administratives par une mise en invalidité 2ème catégorie. C'est cette mise à l'écart de la société civile et professionnelle qui m'a "sauvé la vie" avec un effet je crois sur moi semblable à un régulateur de l'humeur étant alors hors du stress perçu et mal vécu. Cela a été un soulagement énorme pour moi au quotidien avec comme traitement juste un anxiolytique pour me protéger au niveau de mes réactions psychiques possibles. Et cela fait depuis plus de trois années que cette prise en charge spécifique dure sans rechutes notables. J'espère à terme une solution toute aussi stable pour vous malgré cet évènement récent plus qu'anxiogène dans votre vie. Bien fraternellement. Sylvain
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Sylvain
Utilisateur désinscrit
Bonjour Sylvain, je vous remercie pour votre soutien. En effet, je m'interroge sur un plan professionnel car je fini toujours par en avoir assez. J'ai du mal à gérer le stress et certaines exigences, que je prends parfois contre moi. Si je comprends bien le sens de votre récit, vous êtes en somme reconnu "invalide" et percevez une "pension" ? Si cela était possible pour moi, je ne suis pas sûre de me sentir reconnue socialement.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir, devenue diabétique après plus de vingt ans de traitements divers pour bipolarité, les traitements ne sont pas anodins !
sylefi
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sylefi
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Ami
Bonjour janejenny,
Je vous réponds personnellement pour répondre au mieux à votre interrogation sur mon invalidité. Effectivement, je touche une pension d'invalidité selon des modalités propres aux calculs faits par la CPAM. Ce qui ne m'a pas posé de problèmes majeurs financiers mais qui peut en poser car le montant est plafonné en fonction de la catégorie déterminée par le médecin-conseil. A l'âge légal, ce qui est le cas pour moi, c'est la retraite obligatoire pour inaptitude au taux plein. Pour la reconnaissance sociale, cela n'est pas évident à gérer pour sauvegarder son estime de soi mais j'ai mis un mouchoir dessus pour ma propre sauvegarde. Le prix que j'ai payé personnellement, c'est mon isolement social indéniable. Une sorte de mise à l'écart de la société étant un ex-cadre, cela n'a pas été facile tous les jours à intégrer et à vivre comme cette atteinte cognitive avec une baisse de la concentration. Mais il me semble que j'ai évité le pire avec son cortège de symptômes dans les troubles de la personnalité. Néanmoins, mon témoignage doit rester positif et maintenir l'espoir de pouvoir se stabiliser avec l'aide des professionnels de santé et des prises en charge adaptées à chaque personne. En espérant aussi que cela soit votre cas pour le meilleur. Bien amicalement. Sylvain
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Sylvain
Utilisateur désinscrit
Bonjour , moi , aussi j'ai de réels problèmes au travail . je suis actuellement en arrêt et ce , par intermittence depuis début septembre ...
jusqu'à probablement la fin novembre , si tout va bien ... je me pose des questions sur le fait d'une éventuelle reconversion , il faut dire que je travaille en milieu hospitalier ( plus précisément en psychogériatrie ) très difficile pour moi de gérer maladie et ce type de fonction . Le travail en équipe est difficile à supporter et pourtant nécessaire .
Par les temps qui courent et le fait que je suis âgée de 57 ans ... comment trouver moins stressant ? est ce la bonne solution ...
Un emploi sûr pour une activité aléatoire , une maison a payée et comme tout un chacun des soucis , beaucoup de soucis ...
La famille peu présente et des amis encore moins ...
J'espère que mon inscription à ce site me donnera réconfort et courage , pour avancer sans baisser la tête ...
Merci de me lire et peut être de m'écrire .
sylefi
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sylefi
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Bonjour S. C,
Je comprends votre désarroi dans une période délicate pour vous en cours d'arrêts maladie répétitifs avec probablement une multitude de questions sur votre avenir au moins professionnel avec peut-être une issue favorable en vue par un projet (?) de reconversion. Je vous encourage à poursuivre votre questionnement si nécessaire en soulevant toutes les problématiques que cela suppose pour bien cerner le sujet et surtout de prendre la bonne décision si c'est effectivement le bon moment de la prendre. Sinon, il vaut mieux attendre si besoin. Car cela n'est pas simple et même que cela peut être très flippant de prendre une décision sur son devenir à cause du doute soulevé par un choix au détriment d'un autre et cela pose même en cascade d'autres interrogations sous-jacentes sur les conséquences d´un tel choix au final.
J'ai connu cela à maintes reprises dans ma vie professionnelle mais aussi personnelle. Mes surémotions m'ont perturbé au point soit de provoquer une rupture professionnelle (démission) soit une exclusion (licenciement) et cela que ce soit dans la fonction publique d'état ou hospitalière ou que ce soit dans le secteur privé car je n'ai cessé de me reconvertir durant toute ma vie professionnelle comme un éternel adolescent jusqu'à retourner à l'université à 55 ans pour une licence professionnelle santé que j'ai obtenue à côté d'étudiants qui avaient l'âge de mes propres enfants.
Ma vraie délivrance a été ma mise en invalidité 2ème catégorie en juin 2012 après expertise médicale et un avis d´inaptitude de mon psychiatre. Il existe sûrement d'autres solutions que cette mise à l'écart de la société mais dans mon cas, cela devait être LA solution pour éviter le pire. A chacun(e) de se situet dans son parcours de sa propre histoire. C'est pour cela que je vous souhaite une pleine réussite dans vos projets et de trouver LA solution qui vous convient le mieux.
Bien amicalement.
Sylvain
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Sylvain
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Utilisateur désinscrit
Selon un article que vous avez conseillé de lire : un psychiatre déclarait que les troubles bipolaires n'étaient pas une maladie anodine mais grave et mortelle non pas que par les risques de suicide mais par les pathologies annexes telles les pathologies cardiovasculaires.
Pouvez vous partager vos réactions lorsque l'on vous a appris que vous etiez atteint d'une maladie chronique : le risque d'une mortalité causée autre que par le suicide vous a t elle motivée a accepter la maladie et par conséquent accepter les traitements et ses effets sur votre vie
Merci pour vos témoignanges qui m'aideront
Colibri87