Se sauver de la bipolarité

Effectivement, la route est longue pour trouver le psychiatre qui vous convient, le bon traitement de base (thymo). Ensuite, il y a toujours besoin de plus ou moins d'adaptations en fonction des moments. Mais surtout il faut du temps pour comprendre (enfin en ce qui me concerne) que nous devons nous protéger le plus possible, faire attention aux personnes qu'on fréquente et avoir une bonne hygiène de vie. Malgré tout ce n'est pas encore parfait mais depuis 2009 je n'ai pas eu besoin d'hospitalisation et je vais mieux mais il faut accepter qu'on ne guérit jamais et être très attentive.

bonjour oui c est vrai....toujours rester vigilant...j allais à peu près bien depuis quelques mois malgre des baisses de moral et des coups de fatigue mais surmontables....je précise  je suis cuisinier donc il faut etre au taquet tous les jours.... j ai mené à bien ma mission jusquau nouvel an en prenant sur moi un lumbago et une tendinite à l épaule....bien sur je suis en arret depuis le 06 janvier malgré ma culpabilité; j avais tendance à trop piccoler alors j en profite pour faire un sevrage mais surtout j ai revu dess anciennes connaissances avec qui j ai pris cocaine et heroine pendant une soirée.... depuis je n ose sortir de chez moi et mes soucis financiers me travaillent au point de m abrutir pour pouvoir dormir..;bien sur personne de mon entourage ou juste une ou deux personnes essayent de comprendre...en vain....alors je fume encore et encore et je me suis inscrit sur ce site

J’essaie de chercher à trouver des hobbies et je n'y arrive pas la seule chose c'est aller faire les magasins et je ne peux pas m’empêcher de dépenser et imaginer les conséquences ...

Sous Lithium depuis 2 ans avec malgré tout des hauts et des bas, je me remets d'une phase up où j'ai bien eu du mal de redescendre. Un hospi de 2 mois a été nécessaire pour "casser" ce up. J'ai été diagnostiqué il y a 4 ans. J'ai eu une période stable, mais des évènements douloureux sont venus perturber mon humeur. Je n'ai jamais cessé mon ttt. J'aimerais retrouver cet état de stabilité.

Étant reconnu comme bipolaire depuis maintenant 14 ans et ayant traversé des périodes très très sombres, je pense que je peux me permettre de donner quelques conseils. Premièrement, il faut trouver le traitement adéquat. C'est très difficile car chaque cas est particulier. On ne réagit pas tous de la même aux effets des médicaments. Il faut absolument suivre son traitement à la lettre même si les médicaments ont des effets secondaires indésirables (tremblement, prise de poids, somnolence...) Au fur et à mesure avec l'aide de son psychiatre, on peut trouver le traitement idéal avec le moins de désagrément possible. Ensuite, il faut soigner son hygiène de vie (manger équilibré pour éviter une prise de poids suite à la prise de certains médicaments, faire du sport comme la marche à pied ou par exemple la piscine et surtout bien dormir). Ensuite en société, il faut rester positif en évitant de parler de sa maladie (les gens fuient les personnes dépressives). Limiter au maximum le stress quotidien (c'est le plus difficile). À chacun sa méthode. Comme dans toute chose quand il y a des côtés très négatifs, il y a toujours des côtés très positifs (pour moi, je considère que la vie est un équilibre). En général, les personnes bipolaires sont beaucoup plus sensibles que la moyenne, il en résulte que nous percevons les choses différemment ce qui fait de nous des créatifs. La liste est longue (Van Gogh, Nietzsche, Berlioz, Baudelaire...). Le plus dur, c'est de prendre ou reprendre confiance tout en ayant conscience de nos actes pour éviter de partir dans des délires. Plus on monte, plus dure est la chute. Quand on commence à prendre conscience de nos délires, on peut anticiper la crise en prenant immédiatement contacte avec son psychiatre qui vous délivrera le traitement adéquat ce qui évitera une phase maniaque qui sera suivie inévitablement d'une phase dépressive ou mélancolique. La véritable phase mélancolique peut durer chez certaines personnes des mois voir des années (des jours et des jours ou la pensée est ralentie et le corps fatigué). Tout ce que je vous raconte, je l'ai vécu. Je me suis pris pour dieu (imaginer les conséquences que cela peut engendrer auprès de vos proches voir judiciairement vu que l'on se prend pour le roi du monde).Nicolas.

Maladie tres invalidante psychologiquement

hypersensibilité, toujours l'impression que le monde entier nous en veut, culpabilite au maximum on ne sait plus qui on es et on fait souffrir ceux qu on aime alors qu on a pas envie 

l'important est que personne   en dehors des siens et de son médecin ne sachent que l'on  es bipolaires sinon c est moqueries régulieres, (car je parle vite et en période up j ai plein d'énergie et cela énerve l'exterieur beaucoup on nous le jette à la figure sans cesse :tu parles trop vite, tu es trop rapide ETC... a force on pete un cable ce n est pas une aide de nous dire cela ou il y a des façons d'aider autrement 

a savoir que l on est aussi intelligent que qui que ce soit car  on perçoit rapidement le regard gens sur nous et c est tres dur

pourtant on a tendance à ,nous prendre pour des debiles mentaux et c est quadur à vivre

je dois me battre chaque jour mais souvent je sombre et deprime a cause des autres, lorsque je suis au calme chez moi, je pratique la musique, l'art et peinture dans ces jours la tout va bien mais c est rare malheureusement

cordialement bonne annee a tous et surtout sante

Bonjour à toutes et à tous !

oui on naît bipolaire. 

Cette maladie m'a été diagnostiquée en 2008. Après 3 ans de traitement sous depakote 250 deux fois par jour et alprazolam 50 trois fois par jour, ainsi que zolpidem et un peu de propranol pour ses vertus anxiolytiques, je suis maintenant stabilisé sous traitement depuis 5 ans. Je viens donc vous apporter ici une note d'espoir en disant qu'il faut bien sûr trouver le bon traitement mais surtout persévérer. On aurait pu changer de traitement durant les 3 ans pendant lesquels il a fallu me stabiliser mais on a continué et cela a marché.

Je me sens très bien et je suis le témoin que l'action donne de l'énergie .....  Il faut bien sûr faire le premier pas, ce qui est le plus difficile. Mais je vous en prie , n'abandonnez jamais !!!! 

Un seul médicament à proscrire si je peux me permettre et que j'ai pris pendant plusieurs mois : ziprexa connu sous le nom d'olanpazine !!! regardez sur internet ziprexa danger, une émission de France 2 (complément d'enquête) !

N'hésitez pas à me contacter si vous avez des doutes.

Je vous souhaite en tout cas bon courage et à très vite

Macilou

Bonsoir à tous, je voudrais aussi donner quelques petites clefs afin de pouvoir mieux vivre sa bipolarité, pour ma part, je fais extrêmement attention à mon sommeil, c'est ma clef et la première à moi, puis pas d'alcool bien sur, pas de choses illicites car pas bon avec cette maladie, et une stabilité effectivement, dans la vie personnelle, le travail et la vie amoureuse viendra ensuite, pas facile mais ça viendra, bonne chance à vous tous dans votre quête et votre combat contre cette maladie, bien cordialement vôtre, Christine

Tine je suis d'accord avec toi, le sommeil est crucial pour garder l'équilibre dans la vie d'une bipolaire.

bonjour et merci tine756562 pour tes gentils conseils

bonne annee à toi 

cordialement