Marre de sa soeur qui rabâche sans arrêt que je suis bipo, que faire ?!

Merci Ayla55, il faut tracer sa route ;)

Comme je le disais dans l'autre post, je reviens de week-end, donc pour l'instant ça va... Espérons que ça dure comme disait la mère de Napoléon !

bonjour bonne semaine garde ton moral du week-end . et courage

bonjour à toutes et à tous,

j'aime bien les msg de stéphane et d'euphèbe.

mon père vivait avec les TB non diagnostiqués et ma soeur a hérité des troubles. Elle a vécu 25 à 30 hospitalisations, la plupart en non-volontaire et croyez-moi, c'était ultra nécessaire, elle était dans les troubles psychotiques. Je l'ai accompagnée plusieurs fois en ENV parce que mes parents en avaient trop fait de manière maladroite et ne voulaient plus en entendre parler. 1 ami et une copine vivent aussi avec les TB, nous avons coupé la relation, une fois parce que je vivais déjà assez avec la maladie mentale et une autre fois, ce n'était pas directement lié avec les TB. J'ai été soignante en santé mentale pendant 10 ans et depuis 2008, à cause de trop de souffrances au travail, mes neurones se sont enflammés et ont été diagnostiqués un tdah sévère avec une kyrielle de tbles cognitifs très fluctuants, un trouble anxio-dépressif jugé sévère, une phobie sociale, un ptsd, un toc invalidant sous la paume des pieds, une forte aggravation d'un bégaiement, la sursensibilisation des 6 sens et toute une série de tbles hormonaux et depuis que j'ai progressivement apprivoisé tout ça, je comprends encore mieux des symptômes sorennels.

cocci, de l'extérieur, c'est comme s'il y avait un gros problème de communication avec ta soeur.

suivant son âge, je trouverais très important de transmettre des infos sur la maladie à ta soeur qui correspondent à son âge. Pour autant, bien sûr, de ton niveau de conscience et d'acceptation sur la maladie et si ce n'est pas vraiment le cas, c'est peut-être l'occasion de le faire à cause/grâce à ta soeur. Si j'étais toi, je lui transmettrai ça en lui disant que tu es prête, si c vrai, à en discuter avce elle si elle le souhaite bientôt, à m.t. ou à l.t.

et aussi, de chercher toi-même des infos sur les conséquences d'une agression dans le métro, les atteintes sur tous les plans de vie, ce que ta soeur a eu comme atteintes, toutes les qualités nécessaires pour déposer plainte, suivre le procès, aller au tribunal, etc. c'est une tranche de vie aussi difficile que de vivre avec un trouble psychique diagnostiqué et qui laisse autant de traces. Quand tu en sauras plus, tu sauras probablement que tu as certainement été très maladroite avec elle et que ce que tu viens d'apprendre mérite de lui écrire une lettre avec ce que tu as compris, senti, etc. Il est possible qu'elle réagisse mal, comme toi vis-à-vis d'elle mais ça vaut le coup de le faire et tu peux aussi travailler ça avec ton psy pour qu'il t'aide à faire la démarche et à recevoir ses réactions. et aussi, souvent, il faut beaucoup de temps pour intégrer des choses très difficiles, tu le sais sûrement par expérience.

J'ai été amenée à confronter énormément de choses en lien avec mon père et ma soeur, des choses traumatisantes, enrichissantes, rigolotes, excitantes, etc. Je travaille énormément sur mon évolution mais ce n'est que cette année, alors que la première crise a éclaté en 1992, que j'ai osé effleurer et dire à un soignant combien pas mal d'actes de ma soeur m'avaient traumatisée.

Le 1er auquel je pense est que lors d'une dernière crise, sameilleure amie, ma femme et moi somems allées dans le grand hôtel dans lequel elle allait toujours - même sans moyens financiers - dans l'espoir de la voir et dans l'espoir d'arriver à la faire un peu raisonner pour éviter la relance d'un surendettement chronique lors de crises ou l'entretien d'hommes autour d'elle avec tout ce qu'on peut imaginer, etc. No0us avions eu de la chance dans notre malheur : elle n'était pas à l'hôtel mais nous avons appris où elle était et avons pu la joindre en ligne. Quand elle a parlé avec sa meilleure amie, j'étais à 2 mètres d'elle mais ma soeur hurlait tellement fort que j'entendais tout ce qu'elle disait et ensuite, j'y ai eu droit. Je pense que mon tympan a été fortement ébranlé et que j'ai été fortement choquée sur tous les plans par ses hurlements et les horreurs qu'elle dit lors des crises. Ca fai6 ans mais quand j'écris, j'ai toute une série de symptômes de stress qui arrivent de suite.

Je passe sur les crânes rasés, le maquillage forcé, l'habillage très excentrique, le fait d'aborder 50 personnes en 20 mètres, la faculté de sentir pile poil les faiblesses de l'autre et d'appuyer directement dessus en en ayant conscience ou pas, en pleine crise ou lors de l'après-crise, l'égocentrisme qui devient forcené lors des pré-crises et crise et qui reste fortement ancré après les crises, les dettes qu'elle récolte chaque fois après coup. Je pense aussi aux moments très émouvants où elle me téléphonait et me demandait concrètement de l'aide mais c'était il y a longtemps parce que chaque crise fait intégrer bcp d'éléments et à chaque fois, elle est devenue plus manipulatrice, des propos plus insidieux, plus blessants, plus percutants avec l'art de convaincre pq tlm qu'elle seule a raison et que sa mère et sa soeur ne comprennent décidément rien à ses talents et qu'ensuite, je dois me coltiner les téléphones outrés de tout un tas de monde, si sûr d'être dans le juste, qui nient les problèmes de ma soeur, qui m'accusent et qui disparaissent très vite dès que ma soeur leur téléphone pour la 10e x en 2 jours et qui, bien sûr, ne se sont jamais excusé de ce qu'ils ont pu faire, écrire, dire, même des années après.

Donc, si elle parle haut et fort de ton internement, c probablement parce qu'elle a été choquée par pas mal de choses et qu'une partie de son être cherche à avoir des réponses et des explications et qu'il le fait très maladroitement. Il se peut aussi fort bien qu'il s'agisse d'une sorte de protection à ton égard, même si très maladroite.

Je t'encourage à prendre le temps d'y réfléchir, de chercher ce dont tu te souviens de la pré-crise, crise, hospi, etc., après-crise. Ta mère et ta soeur ont certainement beaucoup souffert à leur manière. Ca n'excuse pas tout. Quand je pense à certaines réactions de mes parents, de soignants, de psychiatres, j'ai encore envie de les baffer; quand je pense à certaines de mes actions, aussi et à certaines actions de ma soeur, tout autant. Nous ne sommes pas responsables des maladies avec lesquelles nous devons vivre mais nous sommes responsables de ce que nous faisons pour les connaître et vivre le mieux possible avec.

Courag et bonne après-midi,

aronia

Merci pour ton com' Aronia.

Je crains que ça ne s'arrange... elle même doit être cyclothimique, donc elle est... imprévisible. d'une seconde à l'autre, elle peut devenir méchante, sans que tu t'y attendes, vu qu'elle était toute douce 1 min avant^^

bref, je ne me fais plus d'illusion, je ne peux pas compter sur elle, et être trop sympa avec elle n'est pas non plus la solution.

Merci à tous pour vos conseils, j'ai décidé de changer et de couper les ponts avec elle.

c 'est meilleur pour toi

salut à toutes et tous,

cocci, j'aimerais avoir de tes nouvelles. Qu'as-tu appliqué des discussions ?

Qu'as-tu pris à ton compte ?

Merci et bonne journée, aronia

Coucou Aronia,

Je vais mieux, car ma soeur a déménagé, du coup, nous sommes plus tranquilles.

Je fais même des ptites sorties avec elle, miracle, car avant nous n'en faisions jamais...

Et toi, ça se passe bien dans l'ensemble ?

salut cocci,

merci pour les nouvelles et très contentes de voir que la relation avec ta soeur s'améliore un peu.

moi, que dire, situation assez stressée et stressante et je ne me rappelle plus comment c'était aux derniers messages. J'espère que tu as mis en applications d'autres suggestions que je t'avais faites. Tout de bon, aronia