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Comment gérez-vous les phases basses ?
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Bonjour Lydiedou,
C'est la meilleure des choses, je pense, que tu vois ton psy demain. Surtout, parle lui de tous tes problèmes, lui seul saura te conseiller une thérapie englobant tous tes symptômes.
Est-ce que ta rupture est récente? Si c'est le cas, c'est absolument normal que tu sois triste.
Est-ce que tu trouves du réconfort auprès de tes parents?
sylefi
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sylefi
Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Ami
@Lydiedou : La description de ta situation actuelle me rappelle la mienne en 1997/1998 quand je me suis retrouvé chez mes parents à 43 ans après une rupture brutale provoquée par mon ex-épouse. Â l'époque, mes deux fils avaient 10 et 12 ans. Je ne savais rien de ma maladie sauf à vivre au gré de mes humeurs. La prise en charge psychiatrique a été immédiate par une hospitalisation d'une semaine en CHS pour faire face à la décompensation puis psychothérapie en ambulatoire dans un établissement MGEN.
Pour t'aider à partir de mon expérience, je me souviens avoir passé des heures sur ton ordinateur pour tout écrire sur ce que je ressentais. Cela m'a permis de prendre de la distance lors des relectures et des corrections dans le texte. J'ai mis beaucoup d'application à bien décrire ma souffrance. L'écriture est une thérapie en soi.
Sinon étant dans mon ancienne chambre d'adolescent plutôt désuète, je sortais le soir dans un groupe lié aux AVF : Le Havre Accueil. Maintenant, la modernité serait de parler d'OVS ou des Solos de l'Association Française des Solos : AFS. C'était pour avoir des activités et me sentir vivre pour éviter de trop ruminer mes idées noires.
Dans la journée, en matinée et l'aprés-midi : la marche en solo en bord de mer. C'est efficace même si j'ai marché souvent comme un zombie sans voir le paysage. Mais cela m'a permis de perdre du poids en collectionnant les kilomètres et les calories consommées.
C'est vrai que je n'ai pplus assuré mon rôle de père tellement j'avais honte de moi et que je ne voulais pas que mes deux fils voient leur papa dans cet état dépressif.
En plus, j'avais une trithérapie : anxiolytique+anti-dépresseur+neuroleptique
Mes parents ont été très tolérants à mon égard sans être sur mon dos. J'avais les clés du pavillon pour rentrer tard en soirée. Je me souviens aussi que je leur lisais mes écrits de temps en temps car c'était trop lourd à porter cette souffrance seul.
Voilà quelques souvenirs à un moment tragique de ma vie. Et cela fait déjà presque vingt ans et j'en suis sorti même si cela a demandé des années.
Je te souhaite de trouver les moyens et l'énergie pour surmonter cette phase difficile en cours.
Bien solidairement.
Sylvain
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Sylvain
Lydiedou
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Lydiedou
Dernière activité le 04/07/2020 à 12:53
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Ami
@Sylvain : je te remercie pour tes conseils j'ai pu rencontrer ma psy aujourd'hui elle a modifié le traitement pour que j'ai moins d'idées noires. Elle voulait même que je rentre à la clinique j'ai refusé car ma fille rentre au collège et elle a besoin de moi. C'est vrai qu'une rupture amoureuse n'aide pas mais j'espère gagné un ami en prime!
Cette maladie est vicieuse mais à travers ton combat je vois qu'il est possible de s'en sortir.
Maintenant j'attends que le traitement fasse effet sur ce au plaisir de te
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Lydiedou
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Lydiedou
Dernière activité le 04/07/2020 à 12:53
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Ami
@Sondrella : Bonjour j'ai pu la rencontrer le traitement a été revu je vais le commencer.
Cette rupture est récente mais je vais avancer pour ma fille j'aime beaucoup son père et j'espère qu'il restera un allié dans l'éducation de ma fille.
Je vis chez mes parents mais je ne peux pas me confier à eux c'est triste mais c'est ma vie je me dis qu'un jour je serais heureuse vraiment.
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Saturnienne
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Saturnienne
Dernière activité le 25/07/2024 à 15:15
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Ami
Tu es suivie par un psychothérapeute en plus de ta psychiatre? Cela peut aider à alléger la souffrance lors d'événements comme ceux-là qui sont traumatisants même pour une personne lambda.
En phase down, ce qui fonctionne bien chez moi, c'est les sorties avec des amies proches à qui j'ai pu confier que j'étais bipolaire sans avoir peur de passer pour une démente (boire un café juste en bas de chez soi peut encore se faire même en état larvesque) et les jeux vidéos (bon il faut faire attention à ne pas contracter une addiction donc il faut absolument coupler avec des sorties) : quand on joue à un bon jeu, déjà on oublie qu'on est pas bien parce qu'on est pris dans le jeu et puis ça fait du bien à l'égo. A la fin du jeu, tu sauves le monde quand même grâce à la force de tes petits pouces musclés! Le sport, c'est pas mal aussi, ça permet de diminuer la prise de médicaments contre l'angoisse (avec accord préalable du médecin). En phase vraiment down, genre je peux pas sortir de mon lit sans m'effondrer par terre et avec un QI de 80, je regarde la télévision, de préférence un documentaire histoire de faire fonctionner un peu mon cerveau.
Bon courage.
Lydiedou
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Lydiedou
Dernière activité le 04/07/2020 à 12:53
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Ami
Bonjour,
Je suis seule guère d'amis mes addictions surtout celle au cannabis m'ont éloigné de mes proches amis parents.
En phase down je suis triste et très seule mais c'est ma réalité et celle de ma maladie.
Je pense beaucoup au suicide mais j'ai ma fille et j'y repensés à deux fois.
J'ai très honte aussi du mal que j'ai fait dans le passé.
Merci pour le soutien
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Utilisateur désinscrit
@Lydie,
Je ne pense pas que tu doives te dire que la solitude est une fatalité dans le cas de notre maladie; et par contre, c'est évident que l'isolement est très dur à vivre et renforce l'état dépressif.
Il faut donc peut-être que tu te crées un nouveau réseau social si tu sens que ce n'est pas possible de ressouder les liens avec tes anciens amis.
Comme Sylefi, je me suis inscrite sur le site "on va sortir" (OVS), et il y en a un à la Guadeloupe. Tu peux t'y inscrire librement aux sorties qui t'intéressent, et comme ça retrouver une vie sociale plus riche. On angoisse toujours un peu à la première sortie parce que c'est un peu comme arriver dans une classe dont tous les élèves se connaissent, mais une fois franchi ce premier obstacle, je t'assure que ça fait un bien fou.
Sinon, pour le cannabis, en as-tu parlé à ta psy?
En attendant, je te souhaite beaucoup de courage pour cette journée, essaye de trouver des choses à faire qui te font plaisir.
Utilisateur désinscrit
@Lydiedou : Bonjour à toi, ton témoignage me touche tout particulièrement.
C'est sûr que le combo de plusieurs pathos est difficile à gérer seul, surtout qu'on se dévalorise encore plus devant la contemplation de toutes les conséquences dévastatrices. Cependant il y a toujours de l'espoir, et il y a toujours une raison à tout ! Pas de hasard.
Es-tu suivie par un thérapeute dont tu es proche ? Qui a une parfaite connaissance des TOCS, des addictions, et de la bipolarité ainsi que des traitements appropriés ? Pour moi c'est le plus nécessaire, quitte à se faire consulter par plusieurs professionnels différents. Je le répète sans cesse, mais je pense que la Thérapie Comportementale et Cognitive est la plus appropriée pour le traitement des TOCS, et des addictions. C'est un véritable cheminement vers la compréhension des processus de réaction "on ne peut changer que ce que l'on connait". Ce n'est pas seulement le dialogue, souvent un peu morne et lent, que l'on peut entretenir avec un psychiatre conventionnel et pas toujours impliqué dans les pathos de son patient. Même si cette technique reste encore méconnue du grand public, je pense que c'est vraiment le futur de la psychiatrie. Les facs de psychos réprouvent encore cette technique en restant très Freudiens, c'est toujours compliqué de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et de se remettre en question.
Même si l'idée de se faire hospitaliser nous semble hostile, de part la vision que l'on se fait des cliniques les plus accessibles, ça peut être une très bonne occasion de se recentrer sur soi et d'enfin élucider tous les mystères de notre existence !
Je passe mon temps à promouvoir cette merveilleuse clinique spécialisée en TCC (Clinique Lyon Lumières à Meyzieu, proche de Lyon), mais les soins et les activités proposés là-bas m'ont réellement sauvé la vie. Je pensais rester seulement 15 jours, et plus de trois moi plus tard j'étais encore là bas de mon plein gré. J'ai pu régler mes problèmes d'addictions, et mes stress post traumatiques. En plus ils sont spécialisés dans les TOCS.
Bref, bon courage à toi, et n'hésite pas si tu as besoin de soutien !
Lydiedou
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Lydiedou
Dernière activité le 04/07/2020 à 12:53
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Ami
@Manon-Jeanne
Merci pour tes conseils pour information je découvre aussi que je suis dépendante affective.
Je m'accroche au père de ma fille comme à une bouée de sauvetage.
Je continue ma thérapie pour moi et ma fille j'ai beaucoup de souffrance mais je l'extériorise en écrivant sur mon journal intime cela fait du bien.
Le père de ma fille a des sentiments mais il ne veut plus subir mon harcèlement quotidien malheureusement cette maladie nous éloigne de ceux qu'on aime car il ne nous comprennent pas.
J'espère que vous êtes en phase up et que ça va la lutte continue et n'oublions pas nous sommes de belles personnes malgré notre bipolarité.
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Flovy
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Flovy
Dernière activité le 12/05/2024 à 19:45
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Ami
bonjour je suis bipolaire, isolée. Pour des raisons pratique e reste avec un compagnon pervers manipulateur narcissique mais cela est une autre histoire.
que signifie les termes UP ET DOWN?
ACTUELLEMENT JE SUIS AU RAZ DU SOL ..
PLUS D ENERGIE, JE dors mal ccauxhe
cauchemar... Suivie par un psychiatre qui ne fait au augmenter les doses de médocs un psy qui me dit c est a vous de voir a dans un mois. Je suis a bout.
flovy
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Flovy?
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous,
Aujourd'hui j'aurais besoin de vos précieux conseils.
Voilà quelques jours que je suis de retour en phase basse : hypersomnie, faim tout le temps et hyperfagie, faiblesse musculaire... Le bon package ! :)
C'est toujours difficile pour moi de ne pas culpabiliser à l'idée de ne plus être capable de faire du ménage, de rester vautrée toute la journée en passant du lit au canapé, du canapé au lit et rebelote.
Vos conseils pour accepter et faire fasse à ces sales moments seraient les bienvenus.
Amicalement.