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Opposants et partisans de l’euthanasie n’ont pas réussi à modifier le texte sur la fin de vie
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kinou209
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kinou209
Dernière activité le 10/02/2022 à 09:14
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Comme je te comprends??
Utilisateur désinscrit
L'euthanasie comme réponse au coût de la maladie (non des patients) n'a rien à voir avec la santé. La comptabilité commerciale avec ses comptes de résultats et ses bilans annuels occupe tout l'espace médiatique. Apres les malades en fin de vie, ce discours reprochera à des personnes ayant ou non cotisé toute leur vie d'être vieux ou malade, voire coupable de leur maladie pour les diabétiques T2 comme je l'ai encore lu ce matin.
Si les assurances n'indemnisaient pas les sinistrés, elles ne chercheraient pas à empêcher les sinistrés par une prévention. Je me rappelle que l'on m'avait parlé d'une personne qui disait à son médecin que sa visite coûtait cher. Le médecin lui répondit que ses études avaient été longues. Et la patiente de répondre c'était déjà elle qui les avait payées. L'angle de vue change tout.
On peut être radicalement pour la liberté de se suicider ou de mourir dans la dignité en étant tout aussi opposé à ce discours qui suggère aux personnes que l'on met hors course de se suicider pour sentiment induit, ou décrété d'inutilité économique avec l'illusion d'un bénéfice claqué ensuite... à une dépense inutile.
Lorsqu'un proche me dit qu'à son âge il pourrait partir, je lui rappelle qu'il a participé toute sa vie et nous pour lui comme pour les autres et qu'il n'a pas à partir parce qu'une personne la culpabilise parce qu'il a ce jour là un problème de trésorerie. Ne pourrions nous alors dire à quoi bon autant d'enseigant alors qu'il n'y a pas de travail, etc.
A entendre ces discours, je trouve même quelquefois que les opposants à l'euthanasie sont bien mous au vu de la faiblesse de la qualité du débat et de son dérapage permanent dans le public. Très souvent, nous trouvons naturel qu'une personne âgée soit malade, ou s'affaiblisse et on la regarde s'isoler et vouloir partir. Or les personnes ne sont plus stimulées par un environnement, plus entretenues physiquement contrairement à d'autres pays.
Bref, oui à l'euthanasie, mais pas pour augmenter la rotation dans les homes ou les travailleurs détruits, ni par confort pour une société qui, engoncée dans une mentalité productiviste, y spécule sur le bénéfice cash de l'un ou de l'autre.
Il est intéressant à ce propos de lire les détracteurs qualifiés et très sérieux qui dénoncent la façon de s'occuper aujourd'hui des personnes âgées en les conduisant vers la maladie et une déchéance acceptée souvent favorisée par l'isolement social, la non activité ou l'abandon. Je pourrais dire de même de la destruction de personnes par des méthodes de gestion pathogènes. Jusqu'où accepter comme normal et banal le me l'heur des uns et des autres ? Quel luxe pour une société de se passer des personnes âgées. Dérangeraient-elles autant que la jeunesse ?
Pour les personnes malades réellement en phase terminale avérée, les soins palliatifs existent. Quelle énergie à luter contre la peine de mort si c'est pour la retrouver banalisée dans le grand public. Soyons précautionneux sur ce thème. Il y a tant de pays qui conduisent les gens à la mort, n'apprenons pas trop vite dans nos sociétés à y aller par nous-mêmes.
Bon, c'est dit.
Dalhia24
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Dalhia24
Dernière activité le 21/06/2024 à 11:52
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Ouais - la France sur ce sujet me fait penser à l'avancée d'un escargot ! Lentement, et donc sûrement? Et là, je pense à la fable de La Fontaine - Le Lièvre et la Tortue.......trouvez-moi une image (ou une fable) opposée à l'image de l'escargot et même de la limace - pour ESPERER que la France suive la Suisse, la Belgique, le Luxembourg et d'autres en meilleure voie d'adhésion à ce dispositif. Merci.
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Dalhia24
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Après avoir mardi repoussé un amendement légalisant l’euthanasie, les députés ont rejeté mercredi des amendements UMP qui tentaient de réduire la portée de la sédation terminale en permettant explicitement aux médecins de refuser de la pratiquer.
Certains amendements ont en revanche été adoptés sur la formation aux soins palliatifs des étudiants en médecine ou des infirmiers etc, l’obligation pour les hôpitaux de tenir un registre (anonyme) des cas de sédation jusqu’au décès et enfin le droit à toute personne de refuser un traitement tout en restant suivi par son médecin.
Enfin, les députés ont voté le caractère désormais contraignant des "directives anticipées" par lesquelles chacun peut stipuler à l'avance son refus d'un acharnement thérapeutique. Le nouveau texte prévoit qu'elles s'imposeront au médecin "sauf en cas d'urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation", et qu'elles seront sans limite de validité mais révisables et révocables à tout moment.
Comme prévu le vote définitif sur l’ensemble du texte aura lieu mardi prochain.
LeGénéraliste.fr