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Obésité et cancer : perdre du poids réduit les protéines pro-tumorales
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bonjour @Moumoune22230
Vous avez eu la gentillesse de m'adresser un compliment que je ne mérite pas en disant, que j'avais bien retranscrit les terminologies, or en relisant à l'instant ce que j'ai écrit, trop vite, sje viens de me rendre compte que mes propos " ......les tumeurs (T.I.M.P.) border-line (stade PanIN1A)......." sont en fait dans le désordre et peuvent prêter à confusion, induire dans l'erreur et faire sursauter le puriste médical, je rectifie donc de suite en me corrigeant, ma phrase aurait dû être écrite ainsi : .....les tumeurs (T.I.M.P. border-line) et (PanIN1A au stade de lésion banales de bas grade) selon leur degré d'atypie cellulaire, de mon pancréas.......
Pour la bonne nouvelle après l'opération, le Professeur à qui je posais la question m'a révélé que mes PanIN1A et mes T.I.M.P. étaient toutes intra-canalaires mais différentes, les deux pouvant dégénérer en cancer. Ouf merci Professeur de le les avoir retirés promptement et précocement, mais comme on dit habituellement, affaire à suivre !
Je vous rejoins et confirme, du moins je pense également que la survenue ou le développement d'une cellule cancéreuse est liée :
-au patrimoine génétique, ma soeur aînée diabétique aussi est décédée à 65 ans également du cancer du pancréas détecté trop tard, 10 ans avant moi,
-à un système immunitaire plus ou moins robuste, le mien est devenu vraisemblablement défaillant par l'apparition de mon diabète type 2 à la cinquantaine, 12 ans avant l'apparition de mes tumeurs, or le diabète est la conséquence d'un pancréas défaillant,
-au vieillissement et la survenue de pathologies liées à l'âge, en effet l'annonce de cette mauvaise nouvelle s'est faite à 62 ans,
-ainsi qu'à une exposition plus ou moins forte à différents facteurs de risques, j'ai bien vécu avant cette expérience, j'aimais la bonne chère et le bon vin.
Maintenant j'ai envie de devenir centenaire et je ferai ce qui est en mon pouvoir pour le devenir, une telle épreuve rend lucide, modeste et volontaire, j'ai eu de la chance, beaucoup de chance, je suis heureux de me lever chaque matin et de cultiver avec mes légumes la résilience.
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
@jolepotager Rassurez-vous, je n'ai pas ce niveau de maîtrise de votre pathologie qui me ferait sursauter sur l'inversion de ces deux termes.
En cela je vous félicite de votre honnêteté tout comme de votre souci d'exactitude et de votre érudition sur le sujet de votre pathologie.
J'aime la bonne chair et le bon vin tout autant que vous, et je ne compte aucune devenir une ascète pour préserver mon capital santé, on a qu'une vie... et si certains spécialistes estiment que les êtres qui vivront 1000 ans sont déjà nés... 1000 ans de privations : non merci. Enfin avec une certaine mesure, je pense qu'on peut quand même s'amuser
Je suis heureuse que vous alliez mieux et que vous vous entreteniez
Vous avez raison lucidité, volontarime et humilité sont des valeurs que la vie nous enseigne (si nous ne les avions pas au départ)
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Utilisateur désinscrit
De nouvelles conclusions qui contribuent encore à la preuve de l’association entre obésité et risque de cancer, mais aussi à celle des niveaux d’agressivité plus élevés des tumeurs chez les patients obèses. Dans cette étude du Cancer Fred Hutchinson Research Center en effet, les femmes obèses qui ont perdu du poids ont réduit de manière significative les niveaux de protéines dans le sang qui contribuent au développement de la tumeur. Un appel donc au maintien du poids et à la pratique de l’exercice, présenté dans la revue Cancer Research, valable à la fois dans le cadre d’un mode de vie standard mais aussi après un diagnostic de cancer.
Les femmes en surpoids ou obèses qui ont perdu du poids par régime alimentaire de perte de poids ou combinaison régime alimentaire et pratique de l'exercice « font » baisser de manière significative les niveaux de protéines dans le sang qui aident certaines tumeurs à se développer, résument les auteurs, les Drs Catherine Duggan et Anne McTiernan, du Fred Hutchinson Cancer Research Center.
L'étude a mesuré les niveaux de 3 protéines connues pour favoriser l'angiogenèse liée à la tumeur (ces vaisseaux sanguins vont alimenter les tumeurs et leur permettent de se développer), a évalué l’évolution de ces protéines avec le surpoids, la prise de poids à la ménopause, mais aussi la perte de poids par le régime alimentaire et l'exercice, chez 439 femmes en bonne santé, exemptes donc de cancer, et réparties dans 4 groupes :
- régime alimentaire allégé en calories et en graisses,
- pratique de l’exercice aérobie 5 fois par semaine,
- combinaison régime alimentaire et exercice,
- groupe contrôle : pas d'intervention.
Perte de poids et environnement moins favorable à la croissance tumorale
Ll’analyse constate que les femmes qui perdent le plus de poids (groupes 1 et 3) ont des niveaux significativement plus faibles de protéines liées à l'angiogenèse. C’est une nouvelle preuve des effets de l'excès de poids et du mode de vie sédentaire sur le risque de certains cancers.
« Notre étude montre que la perte de poids peut être un moyen sûr et efficace d’améliorer son « profil angiogénique » concluent les chercheurs, soit de réduire ses niveaux sanguins de protéines « pro-tumorales ». Si les chercheurs ne concluent pas sur l’impact de la perte de poids sur la croissance des tumeurs, ils suggèrent bien l’association entre ces niveaux de protéines réduits et un environnement moins favorable à la croissance tumorale.
Source : santélog.com