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Obésité et cancer : perdre du poids réduit les protéines pro-tumorales
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Je serais curieuse de passer au séquençage du génome ces patients.
En effet, dans quelle mesure les terrains n'étaient pas prédisposés au cancer et à l'obésité, et les comparer.
La médecine génomique change considérablement la façon de voir la maladie (et sa survenue).
maritima
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maritima
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En effet, @Moumoune22230 . De plus j'estime qu'une cohorte de 439 femmes n'est pas absolument signifiante, mais c'est assez la tendance actuelle de statuer sur des cohortes réduites quitte, quelque temps après , à moduler voire démentir les premières affirmations.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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@maritima Très juste.
Cependant, un statisticien vous rétorquerait qu'une population de 100 personnes suffit à être représentative et que les écarts statistiques se réduisent de manière importante au delà de ce seuil. Après, je ne suis pas certaine que ceci s'applique dans ce contexte particulier.
Néanmoins, comme je le disais précédemment les mathématiciens disent " 3 sortes de mensonges, les petits mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques".
A plus forte raison quand on parle de santé et que l'on sait que chacun est unique, a un patrimoine génétique unique etc...
Les médecins les plus pointus le disent tous, on entre à l'ère de la médecine personnalisée, à la médecine génomique.
Publish ou perish... il faut publier coûte que coûte pour exister (et/ou être indexé dans les moteurs de recherches...)
En revanche, je suis certaine que certaines tendances statistiques fines, des signaux faibles pourraient être mise en exergue lorsque le DMP sera convenablement renseigné et les données savamment exploitées par des "algorithmes" qui croiseront des données. (On peut imaginer des données comme le génome, la qualité de vie "quantifiée" par tous les dispositifs médicaux qui permettent de s'automesurer en permanence, les données de biologie etc etc...)
maritima
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Oui, mille fois d'accord mais ....et le mais est de taille : la qualité de vie "quantifiée" par tous les dispositifs médicaux , l'auto-mesure permanente, les données biologiques etc. ne sont ou ne seront que de froides données objectives qui se verront contredites parfois ( ou même souvent ) par ce que j'appellerai le "moi spirituel" du patient, sa confiance en la vie, son élan vital, son désir de guérir ,son refus d'aller mal bref.....données non quantifiables .
Je pense souvent à l'histoire de cet homme enfermé par mégarde dans une chambre froide et mort de froid parce qu'il croyait que celle-ci était en fonction or .....elle ne l'était pas! : il est donc mort de froid dans un lieu à température ambiante parce qu'il le croyait glacé.
Tu vas penser que je m'égare mais .....pas tant que ça Moumoune !
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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@maritima bien vu la chambre froide, j'avais completement oublié cette histoire, mais tu le reconnaîtras, ça reste de l'ordre de l'exceptionnel voire de l'unique.
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.
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Mais à la réflexion c'est un non sens d opposer ce deux types de données.
c'est un tout
reste à savoir quelle est l'importance relative que chacun accorde a chaque type de données et qui est ce chacun
maritima
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@Moumoune22230 oui, d'accord avec toi quand tu évoques un cancer en phase terminale : un moral au top ( en admettant que ça existe dans ce cas précis) ne conduira pas à une rémission mais ....il est admis maintenant par les oncologues que le cancer ,dans sa genèse, n'est pas qu'un désordre biologique mais que s'y trouvent également des composantes émotionnelles. Quant à l'éducation thérapeutique , oui, très bien mais à condition que le patient y adhère au plus profond de lui-même : s'il fait ceci ou cela parce qu'on lui a dit qu'il fallait le faire.....peu de chance que le résultat prévu soit optimum : c'est un peu ce qu'on entend parfois , du genre :"si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal non plus".
Bref .....dommage qu'il ne faille aborder ces questions qu'en peu de lignes car de vive voix ce serait assurément des heures passionnantes de discussions serrées. Bonne soirée Moumoune!
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Bonjour, @Moumoune22230 et @maritima
Si, je cite : « l’analyse constate que les femmes qui perdent le plus de poids ont des niveaux significativement plus faibles de protéines liées à l'angiogenèse et que cela soit une nouvelle preuve des effets de l'excès de poids et du mode de vie sédentaire sur le risque de certains cancers et qu’en plus l’ étude montre que la perte de poids peut être un moyen sûr et efficace d’améliorer son « profil angiogénique » et donc de réduire ses niveaux sanguins de protéines « pro-tumorales, même si les chercheurs ne concluent pas sur l’impact de la perte de poids sur la croissance des tumeurs, mais qu’ils suggèrent bien l’association entre ces niveaux de protéines réduits et un environnement moins favorable à la croissance tumorale. », alors en tant qu’homme je suis preneur également et j’ai fait de ce constat, sans le savoir, mon leitmotive.
J’ai eu beaucoup de chance, les tumeurs (T.I.M.P.) border-line (stade PanIN1A) de mon pancréas ont nécessité une spléno-pancréatectomie corporéocaudale par laparatomie en 2012, tout c’est bien passé avec des suites opératoires immédiates parfaitement simples, les lésions retrouvées sur la tranche de section pancréatique sont minimes et nécessitent une surveillance morphologique annuelle par échographie et scanner T.A.P. et jusque là tout va bien, la vie est belle.
J’ai perdu 25kg, repris 4 kg à ce jour, mon diabète de type 2 au départ à la cinquantaine est devenu, à 65 ans et à la suite de la résection des 2/3 de mon pancréas, de ma rate, de mes épiploons et de ma vésicule, insulino-requérant post-opératoire, c’est lui qui en premier me motive et m’entraîne marcher 7 km chaque jour le matin sur les chemins qui sentent bon la noisette, mais si en plus cela m’évite une récidive alors le bonheur est dans le pré et même dans l’assiette avec modération.
Jolepotager
Utilisateur désinscrit
@maritima Je vois bien où vous m'emmenez.
Il me semble que vous avez raison sur le fond bien que je suis intimement persuadée que le moral est avant tout une question de neurotransmetteurs dans notre cerveau sur lesquels on peut influer avec différentes molécules.
De plus, je rejoindrais @jolepotager qui, au dela des terminologies bien retranscrites, semble confirmer que la survenue ou le developpement d'une celulle cancéreuse est plus liée au patrimoine génétique, à une système immunitaire plus ou moins robuste, au vieillissement et la survenue de pathologies liées à l'âge ainsi qu'à une exposition plus ou moins forte à différents facteurs de risques (dont on ignore parfois même qu'ils le sont...) cependant, je veux bien lire vos sources concernant la survenue de cancers liées au moral, car pour ma part, je n'en n'ai jamais entendu parler. Curieuse de nature, ça m'interesse de lire sur le sujet.
Concernant la question de l'éducation thérapeutique, l'adhésion à la stratégie de soins semble plutôt être une conséquence d'une bonne compréhension des enjeux personnels et sociétaux et donc d'une pédagogie adaptée (outils, temps, discours), ce qui semble être du ressort du professionnel de santé.
De toute façon notre discussion n'est valable uniquement que si pour une maladie chronique sans réponse curative avec une offre importante indiférenciée en terme d'efficacité, le médecin peut être convaincu que l'amélioration de l'adhésion sera notable pour le patient (ou pour l'amélioration de sa vie quotidienne d'ailleurs ) car quand une solution curative ou avec une efficacité thérapeutique ostensiblement plus grande existe, le médecin la privilégiera toujours (obligation de moyens etc...)
Mais pour tout dire sur la fin de cet échange et sa dérive vis-à-vis du sujet initial :
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Utilisateur désinscrit
De nouvelles conclusions qui contribuent encore à la preuve de l’association entre obésité et risque de cancer, mais aussi à celle des niveaux d’agressivité plus élevés des tumeurs chez les patients obèses. Dans cette étude du Cancer Fred Hutchinson Research Center en effet, les femmes obèses qui ont perdu du poids ont réduit de manière significative les niveaux de protéines dans le sang qui contribuent au développement de la tumeur. Un appel donc au maintien du poids et à la pratique de l’exercice, présenté dans la revue Cancer Research, valable à la fois dans le cadre d’un mode de vie standard mais aussi après un diagnostic de cancer.
Les femmes en surpoids ou obèses qui ont perdu du poids par régime alimentaire de perte de poids ou combinaison régime alimentaire et pratique de l'exercice « font » baisser de manière significative les niveaux de protéines dans le sang qui aident certaines tumeurs à se développer, résument les auteurs, les Drs Catherine Duggan et Anne McTiernan, du Fred Hutchinson Cancer Research Center.
L'étude a mesuré les niveaux de 3 protéines connues pour favoriser l'angiogenèse liée à la tumeur (ces vaisseaux sanguins vont alimenter les tumeurs et leur permettent de se développer), a évalué l’évolution de ces protéines avec le surpoids, la prise de poids à la ménopause, mais aussi la perte de poids par le régime alimentaire et l'exercice, chez 439 femmes en bonne santé, exemptes donc de cancer, et réparties dans 4 groupes :
- régime alimentaire allégé en calories et en graisses,
- pratique de l’exercice aérobie 5 fois par semaine,
- combinaison régime alimentaire et exercice,
- groupe contrôle : pas d'intervention.
Perte de poids et environnement moins favorable à la croissance tumorale
Ll’analyse constate que les femmes qui perdent le plus de poids (groupes 1 et 3) ont des niveaux significativement plus faibles de protéines liées à l'angiogenèse. C’est une nouvelle preuve des effets de l'excès de poids et du mode de vie sédentaire sur le risque de certains cancers.
« Notre étude montre que la perte de poids peut être un moyen sûr et efficace d’améliorer son « profil angiogénique » concluent les chercheurs, soit de réduire ses niveaux sanguins de protéines « pro-tumorales ». Si les chercheurs ne concluent pas sur l’impact de la perte de poids sur la croissance des tumeurs, ils suggèrent bien l’association entre ces niveaux de protéines réduits et un environnement moins favorable à la croissance tumorale.
Source : santélog.com