- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- L'industrie pharmaceutique parie sur une médecine de plus en plus personnalisée
L'industrie pharmaceutique parie sur une médecine de plus en plus personnalisée
- 130 vues
- 0 soutien
- 12 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
dsl mais c'est encore du blabla.....
Au départ l'industrie pharmaceutique passera de 4 à 20 % de profit...
Puis vous ns faîtes croire que CHAQUE patient sera pris en INDIVIDUEL.
Prenez le diabète (simple exemple).....Metformine systématique; c pas de l'individuel mais de l'usinage. Et l'avenir des patients est celui-là
Le résumé est d'Alain MERIEUX.......qui est MERIEUX . Les Etudes sont payées par les mêmes labo qui les réclament. Où est la probité
Séréna
Utilisateur désinscrit
J'ai toujours plaidé pour une recherche génétique systématique et remboursable quand un malade présente un état que personne ne peut expliquer. Je suis donc en faveur d'une médecine personnalisée.
Dans mon cas personnel cette recherche aurait permis de découvrir une petite mutation qui est toujours associée à la capacité de production d'un anticorps auto-immun en mesure de déclencher la maladie que j'ai. Cela aurait éviter bien des IRM, bien d'autres examens très coûteux, bien des massages sur une jambe de bois !!!
Je comprends qu'un labo soit intéressé par la mise en place d'une telle recherche. Elle lui profiterait. En revanche, les radiologues, les kiné, et quelques autres risquent de laisser des plumes dans cette reconversion de la médecine.
En tant que malade qui a traîné des années pour savoir ce qui ne tournait pas rond chez moi, je suis pour. Je ne suis cependant pas certaine d'avoir voix au chapitre...
quesaquo
Bon conseiller
quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
Inscrit en 2012
839 commentaires postés | 94 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Toutes ces réformes dont on ne perçoit aucun retour positif épuisent et ne menacent elles pas le secret médical en technisisant davantage tout et via le "big data"? Marre de toutes ces promesses non tenues!
Lorkasil
Bon conseiller
Lorkasil
Dernière activité le 24/10/2024 à 12:12
Inscrit en 2014
10 354 commentaires postés | 254 dans le groupe Revue de presse
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
On a vraiment l'impression de bcp de paroles pour pas grand chose de concret comme tt le reste !!
Voir la signature
Lorkasil
Utilisateur désinscrit
Personnellement, je trouve qu'il y a de nombreuses recherches médicales qui sont menées tous les jours partout dans le monde et cette activité très perceptible quand on suit un peu la presse scientifique me réjouit.
Réformer les nomenclatures de la Sécurité Sociale afin de profiter rapidement des innovations semble plus difficile. Cette structure privée chargée d'un service public me semble extrêmement rigide aux changements. Les usagers n'y sont en outre plus représentés.
J'ai signé, il y a quelques mois, une pétition pour une initiative visant à remettre des représentants directs des usagers dans les conseils d'administration des caisses de Sécurité sociale. Je vais me renseigner pour savoir où en est cette pétition.
Utilisateur désinscrit
bonjour
Là on nous parle de personnification des patients et j'ai lu il y a 30 mn que l'on voulait supprimer certaines ALD , on nous prend vraiment pour [contenu modéré par un administrateur] ou bien c'est pour ceux qui auront les moyens de payer comme d'hab. celui d'en bas ou de la base comme dirait certains !! lui il pourra crever on s'en fout, il ne vaut rien !!
quesaquo
Bon conseiller
quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
Inscrit en 2012
839 commentaires postés | 94 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Tu as raison damedepic, on attend ta pétition!!!Merci d'avance.
Utilisateur désinscrit
La vie est faite ainsi ils faut qu'il y en aient qui paie pour les autres et c'est toujours les mêmes, et les mêmes c'est qui ? c'est nous.
Utilisateur désinscrit
@damedepic C'est déjà le cas. le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH) et l'Union nationale des associations familiales (UNAF) siègent depuis la réforme de 2004 aux conseils des Caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) au titre de représentants d'institutions intervenant dans le domaine de l'assurance maladie. Si vous désirez y participer au titre du CISS, il vous faut faire partie d'une association agréée par le ministère de la santé pour représenter les usagers du système de santé telle que l'Association française des diabétiques (AFD) qui pourra proposer votre candidature dans votre département. Des formations sont assurées pour les représentants, plus d'informations en écrivant à mleo@leciss.org
Utilisateur désinscrit
Claude, auparavant, des usagers de la sécurité sociale, en tant que simples usagers élus par les autres usagers, siégeaient eux aussi. Cette représentation directe a été supprimée puis réintroduite puis à nouveau supprimée. Quand on représente une association, on défend les intérêts que cette association est chargée de défendre. Les simples usagers n'ont plus personne pour faire connaître leurs relations avec cet organisme et leurs idées pour faciliter les choses. Pourquoi les simples usagers n'auraient-ils donc pas leur mot à dire ?
Quésaquo, une pétition de ce genre ne peut circuler que par des adresses internet précises avec des noms et des lieux réels. Ici nous sommes sous pseudonymes !
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 815 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
La médecine personnalisée a progressivement développé tout un éventail de technologies pour affiner les diagnostics et les traitements: biomarqueurs, diagnostics compagnons pour accompagner les médicaments, analyses génétiques, et désormais traitement de quantités de données statistiques.
En 2011, le marché de la médecine personnalisée a représenté 21 milliards d'euros de ventes, selon des données communiquées au Forum Biovision à Lyon. Ce secteur pèse aujourd'hui pour moins de 5% des revenus de l'industrie pharmaceutique mondiale, mais pourrait atteindre 20% d'ici 2017.
La cancérologie a été le premier domaine d'application de cette médecine, souvent appelée aussi aujourd'hui "médecine de précision", mais aussi "médecine P4" pour traduire sa multiplicité: personnalisée, mais aussi prédictive, préventive et participative.
En France, le plan cancer comporte 28 plateformes de génétique moléculaire qui interviennent dans le diagnostic, a indiqué Agnès Buzyn, président de l'Institut national du cancer (Inca), jeudi lors de Biovision.
"Un profilage moléculaire des tumeurs est maintenant nécessaire pour guider les traitements", a-t-elle expliqué. En 2013, 85.000 de ces tests ont été conduits concernant 75.000 patients. Mais l'identification d'anomalies génétiques qui interviennent dans les cancers est en constante augmentation.
Le développement des thérapies dans le cancer pose aussi la question des essais et du traitement des données cliniques. Plus de 6.000 molécules sont en développement dans les entreprises pharmaceutiques, dont un quart dans le domaine du cancer, la moitié étant des thérapies ciblées, a noté Mme Buzyn.
D'autres maladies entrent désormais dans le champ de la médecine personnalisée, comme le diabète qui touche aujourd'hui 300 millions de personnes.
La recherche a permis de déterminer deux mutations génétiques qui interviendraient dans la survenue du diabète. "5% des patients ont ce type de diabète génétique", a précisé Philippe Froguel, de l'Institut Pasteur de Lille.
La médecine de précision s'intéresse aussi aux virus, a ajouté Peter Openshaw, de l'Imperial College de Londres. L'étude Mosaic, portant sur le virus de la grippe pandémique H1N1, a ainsi compilé 21 millions de données avec l'objectif d'identifier trois marqueurs prédictifs permettant de prévoir quelles personnes seront atteintes par la forme sévère de la maladie.
- La question de l'accès aux soins -
La médecine personnalisée s'appuie aussi sur les "diagnostics compagnons" associés aux thérapies, notamment dans le cancer, pour déterminer quels groupes de patients vont répondre aux traitements. Mais seulement 20 de ces tests ont été approuvés aux Etats-Unis, a relevé Valérie Raymond-Schwartzman, de BioMérieux.
Alain Beaudet, président de l'Institut canadien de recherche en santé, a aussi insisté sur la dimension préventive de la "médecine P4". L'objectif va être d'identifier "les facteurs de susceptibilité génétique et épigénétique" (environnement, alimentation) des maladies, pour agir en amont dans les politiques publiques de santé.
Le numérique intervient dans l'analyse de quantités importantes de données de santé (le "big data").
Il a aussi un rôle à jouer à travers la "m-Santé" et les applications pour smartphones (diagnostic du diabète, aide au suivi des traitements), un domaine où les pays émergents sont en pointe, selon Florence Gaudry-Perkins d'Alcatel-Lucent. Le marché pourrait atteindre 15 milliards de dollars en 2015.
Toutefois, l'accès le plus large à toutes ces technologies reste une question ouverte, soulevée par plusieurs intervenants lors du Forum Biovision.
"La médecine de demain passe par une approche personnalisée de la prévention et du traitement des maladies en fonction du profil spécifique de chaque patient", a résumé Alain Mérieux, président de la Fondation pour l'Université de Lyon, qui organise Biovision.
"Ces progrès doivent cependant encore être encore mieux connus, mieux compris, et rendus accessibles au plus grand nombre. La question de l'accès aux soins pour les pays en voie de développement reste essentielle car la santé ne peut être que globale", a-t-il souligné.
Leparisien.fr