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L'étrange effet placebo du prix des médicaments
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J'oublié de dire que mes maladies ne peuvent pas soigner avec les remèdes de grand'mère (dépression chronique et Parkinson )
Néanmoins,il ne faut pas les mettre au placard car certains sont éfficaces comme par exemple les tisanes de camomille ou de tilleul quand on est un peu stressé ou bien le jus de citron associé au miel quand on a mal à la gorge.Si celà t'intéresse il y a la dessus d'excellents ouvrages ! On a prouvé très récemment les bienfaits de la Valériane dans le sevrage tabagique.
Amicalement Charlette
stefracla
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stefracla
Dernière activité le 20/03/2016 à 19:56
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Ami
bonjour
il est vrai que certaine personne se croit malade tel que les hypocondriaques mais les médecins les repères relativement vite. les placebos que leur donne les médecins suffisent souvent a les calmer rapidement jusqu'à la crise suivante et je ne suis pas sur que ces placebos soient remboursées par la secu je m avance peut être mais si ça leur procure un confort de vie pourquoi pas .je pense aussi que ces gens doivent souffrire d un mal être qui doit les rendre vraiment malheureux .
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Plus un médicament est cher, plus il apparaît performant aux yeux des patients qui s'en persuadent au point d'en ressentir les effets. C'est ce que constate une étude menée sur un groupe de personnes atteintes de la maladie de Parkinson. «Nous avons voulu vérifier si la perception du coût d'un médicament pouvait fonctionner de la même manière qu'un placebo», explique le Dr Alberto Espay, professeur en neurologie à l'université de Cincinnati dans l'Ohio et auteur de cette recherche parue mercredi dans Neurology, la revue de l'American Academy of Neurology.
Les chercheurs ont, pour ce faire, indiqué à 12 patients souffrant de la maladie de Parkinson qu'ils recevraient des injections de deux médicaments fabriqués par deux laboratoires différents, mais dont la formulation était exactement identique. Seule différence: le premier est commercialisé au prix de 100 dollars (environ 90 euros), et le second se vend à 1.500 dollars en pharmacie (environ 1300 euros). Les auteurs de l'étude ont assuré à plusieurs reprises aux volontaires que, malgré cette différence de prix, l'efficacité restait la même. Mais les patients se sont en réalité vus administrer deux doses d'une simple solution saline. Ils ont ensuite été soumis à des tests visant à mesurer leurs capacités motrices et subi un scanner pour évaluer leur activité cérébrale.
Effet placebo
Ceux ayant reçu l'injection du médicament le plus coûteux ont vu leurs capacités motrices s'améliorer de 28% comparativement à ceux traités avec la dose bon marché, ont constaté les chercheurs. «Si on peut trouver des stratégies pour contrôler la réaction placebo, on pourrait potentiellement optimiser les effets des traitements, en réduisant les doses et peut-être aussi les effets secondaires», relève le Dr Espay, qui tient à souligner que l'effet placebo pourrait être plus puissant chez les malades de Parkinson car cette maladie réduit la dopamine, or, les placebo sont connus pour accroître la production de cette hormone qui agit sur les mouvements et la motivation.
Après avoir été informés du placebo, huit participants ont en effet expliqué qu'ils s'attendaient à davantage d'efficacité de l'injection présentée comme la plus coûteuse. Les quatre autres malades, qui n'avaient pas d'attentes particulières, n'ont connu aucun changement de leur état de santé.
Le médicament-marchandise
«Le prix a un effet psychologique sur le consommateur qui associe souvent une image de mauvaise qualité à un prix bas et une image de qualité supérieure, à un prix élevé», explique Nathalie Guichard, maître de conférences en sciences du management à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, dans son livre Comportement du consommateur.
L'étude du Dr Espay soulève donc la question du passage du statut de «patient» à celui de «consommateur»: les médicaments seraient-ils devenus une marchandise comme les autres? En septembre dernier, la Commission européenne a, consciemment ou non, fait un pas en ce sens en décidant de rattacher l'Agence européenne du médicament (EMA) et la politique des produits de santé à la direction Entreprise et Industrie de Bruxelles. Ce à quoi la revue Prescire et le British medical journal avaient répliqué en adressant une lettre intitulée «Le médicament n'est pas une marchandise» à Jean Claude Juncker, président de la Commission.
Pour Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officine (USPO): «La perception du médicament n'a pas changé aux yeux des Français: il s'inscrit dans un système de santé et ils en ont en bien conscience. Cette étude est surfaite car si l'on prend l'exemple des génériques, moins chers et de même qualité, les Français les acceptent à plus de 80%. Il faut arrêter d'alimenter les polémiques autour de ces médicaments qui sont essentiels dans le processus de concurrence: ils participent à faire baisser les prix et sans eux, certains traitements ne seraient pas accessibles car trop chers». Le pharmacien poursuit en exprimant sa perplexité devant cette étude réalisée aux Etats-Unis, «sachant que les Américains sont les plus gros consommateurs de médicaments génériques n'étant eux, à la différence des Français, pas remboursés».
De plus, si l'on en croit un récent rapport de l'association Familles Rurales, entre deux pharmacies, le prix d'un même médicament est susceptible de varier du simple au quadruple. «Absurde donc, d'appliquer la règle du rapport qualité-prix au secteur pharmaceutique», commente M. Bonnefond.
Le Figaro santé